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Gustave II Adolphe1594-1632La mort de Charles IX, le 30 octobre 1611, laissait la Suède dans une mauvaise passe.

Publié le 23/05/2020

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« Gustave II Adolphe 1594-1632 La mort de Charles IX, le 30 octobre 1611, laissait la Suède dans une mauvaise passe.

Les troupes de Christian IV venaient de prendre Kalmar ; au printemps suivant, s'emparant d'Alvsborg, elles allaient couper la Suède de la mer du Nord.

A moins de dix-sept ans, l'héritier ne manquait pas d'expérience ; dès l'enfance, il suivait son père en expédition, s'instruisait auprès d'officiers comme Jacques de la Gardie.

Jean Schroderus lui donna une bonne éducation classique, nourrie d'histoire ; Gustave-Adolphe pourra lire Grotius en campagne.

A dix ans, il assistait aux séances du Conseil ; avant la mort de son père, il lui arriva de recevoir des ambassadeurs, de haranguer le Riksdag. La décision de le faire proclamer immédiatement majeur fut toutefois un acte politique du Conseil, guidé par Axel Oxenstierna qui devint chancelier aussitôt l'affaire réglée.

L'aristocratie, maltraitée par Charles IX, fit inscrire des engagements dans la charte d'avènement : le roi ne devait ni légiférer, ni faire la guerre, ni conclure de traité sans l'accord du Conseil et des États ; les hauts postes ne pouvaient être tenus que par des nobles. Il fallait d'urgence desserrer l'étau.

La paix de Knäred donna aux Danois Alvsborg et les alentours, comme gage d'une indemnité dont le paiement paraissait inconcevable.

Pour verser ce million de thalers, Gustave-Adolphe dut emprunter en Hollande, y pousser les ventes de cuivre : premier recours aux services d'hommes d'affaires tels que Louis de Geer, dont le roi obtint des prodiges d'acrobatie financière.

Du côté de la Russie où le rêve d'un tsar suédois s'évanouit, la paix de Stolbova, après un échec du roi sur Pskov, donna à la Suède l'Ingrie en plus de l'Estonie (1617). La réforme des structures de l'État amorcée parallèlement confia aux grands dignitaires du royaume des tâches gouvernementales, un secteur d'administration à diriger.

Dès 1614, une ordonnance régla la justice et créa un tribunal suprême déchargeant le roi de la routine des appels ; les cinq membres du Conseil mis à la tête de cette cour assurèrent mieux la présence à Stockholm d'un noyau fixe de gouvernement.

Car le roi et d'autres responsables se déplaçaient continuellement.

Le même système collégial commença à fonctionner au Trésor (1618) et à la Chancellerie (1626).

La collaboration avec le roi atténua les méfiances aristocratiques de 1611 ; le Conseil s'ouvrit même à l'ancien précepteur de Gustave-Adolphe, fraîchement anobli sous le nom de Skytte.

Au-delà du petit cercle dirigeant, la couronne avait à considérer les représentants des États.

La procédure du Riksdag étant fixée en 1617, ses compétences restèrent assez floues pour ne pas gêner le roi, qui souvent ne consulta que l'ordre directement intéressé au problème posé, ou encore des assemblées provinciales.

La présence du souverain dans une réunion exerçait un ascendant irrésistible.

Le principal corps à entraîner, la noblesse, fut organisé en trois classes (1626) ; la haute noblesse formant les deux premières était assurée d'y dominer. Toutes les mesures, même si elles avaient une finalité pour le dedans, tendaient avant tout à renforcer la puissance de l'État au-dehors, où selon le roi les lourdes menaces pesant sur le royaume et la foi imposaient le combat.

Sous l'habileté de la propagande, une part de conviction pouvait coexister avec le déguisement en nécessité défensive d'un élan d'énergie agressivement conquérante.

Une résultante était claire quant aux sujets : leur. »

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