Gustave COURBET:L'ATELIER DU PEINTRE.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Gustave COURBET
L'ATELIER DU PEINTRE
Courbet, comme disait Boudin en l'enviant, a le goût pour« les grandes
choses».
Dans cette toile de 18 rn\ il nous livre, comme l'indique le
sous titre, l'« allégorie réelle déterminant sept années de ma vie
artistique et
morale».
Rien de moins!
A ga uche, un curé, un anci en rép ubli cain, un
o uv
rie r, une femme d 'o u vrie r po rtant un bébé,
un croque-mort et, pour finir dons le pur sym
bo le, une tê te de m o rt don s un jour nal.
A
droite, Proudho n, Baudelaire, Cham pfleury et
d 'a
utres omis.
« C'est l'histoire morale et phy
sique de mon atelier,
explique Co urbet.
Pre
mière partie; ce sont des gens qui me
servent, qui
me soutiennent dans mon idée,
qui participent à mon action.
Ce sont les
gens
qui vivent de la vie, qui vivent de la
mort.
C'est la société dans son haut, dans
son bas, dans son milieu.
En un mot, c'est
ma manière de
voir la société dans ses inté
rêts et ses passions .
C'est le monde qui vient
se faire peindre chez moi( ...
).
Le tableau est
divisé en deux parties .
Je suis au milieu, pei
gnant .
A droite, tous les actionnaires, c'est
à-dire les amis, les travailleurs, les amateurs
du monde de
l'art .
A gauche, l'autre monde
de
la vie triviale , le peuple, la misère, la
pauvreté, la richesse, les exploités, les
exploiteurs ,
les gens qui vivent de la mort.
»
LA CRITIQUE
E
lle est ter r ib l e, pratiq ue ment una nime, la plu
par t d es critiqu es por t an t sur le car act ère réa
l i s te de l'
œuv re.
Dons L'/1/ustrot io n d e juill et
1855 , AJ du Pays dé no nce «la laideur,
l'ignoble, ( qu i] caractérisent la plupart de ces
figures» , des « monstres échappés de la cour
des
Miracles ».
Cer tains , pou rtant , se montr e nt moins du rs,
com me C.
Pe rrier , q ui, dons L'A rtiste , évo que
les «morceaux grassement et solidement
LA COTE
II existe très peu d'œuvres de Courbet en
circulation, la
plupart se trouvant dans l es musées.
Une huile sur toile se négocie entre
100000 et 430000 FF (18000 à 78000
dollars), mais on peut acquérir une
lithographie pour
3500 FF (640 dollars).
Gustave
COURBET 1819-1877
• L'Atelier
du peintre • Huile sur toile 359 cm x 598 cm
• Daté et signé en bas, à gauche,
«55 G.
Courbet»
• Peint en 1855
•.
Localisation: Paris, musée d'Orsay • Expositions: Paris, 1855, 1881, 1882,
1919, 1947, 1968-1969, 1977; Bordeaux,
1865; Vienne, 1873
peints» Heure useme nt, Eugè ne Del acro ix
no te dons son j o
urn al : « En sortant je vais
voir l'exposition de Courbet qu'il a réduite à
dix sous .
J'y reste seul près d'une heure et je
découvre un chef-d'œuvre dans son tableau
refusé; je ne
pouvais m'arracher de cette
revue.»
Un portrait de Jules Champfleury (un des
personnages de L'Atelier}, par Courbet .
Dans son ouvra9e Le Réalisme [ 1857), Champfleury
avait justihé le travail de èourbet ..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Gustave Courbet par Andre ChamsonConservateur du Petit Palais, Paris Plus peintre qu'aucun
- COURBET, Gustave (1819-1877) Peintre Installé en 1839 à Paris, Gustave Courbet abandonne vite les études de droit pour se consacrer à la peinture.
- PEINTURE: Gustave Courbet (1819-1877)
- Gustave Guiches1860-1935Bon peintre des moeurs provinciales : Céleste Prudhomat (1886), l'Ennemi (1887).
- Michael Wolgemut1434-1519)Peintre et graveur, né à Nuremberg, il épousa, en 1473, la veuve de Pleydenwurff dont ilreprit l'atelier, le transformant en véritable entreprise sous l'affluence des commandes.