Guinée équatoriale 2000-2001: Aggravation de la pauvreté
Publié le 15/09/2020
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État de l'Afrique équatoriale, composé des îles de Fernando Po (devenue Bioko) et Annobón, au fond du golfe de Guinée, et, sur le continent, du rio Muni, enclavé sur la côte guinéenne, entre le Cameroun et le Gabon ; capitale Malabo. 230 000 hab. en 1950 ; 510 000 hab. en 2003. L'île de Fernando Po portait le nom du navigateur portugais Fernão do Po, qui la découvrit vers 1472. Les Espagnols voulaient posséder une base en Afrique équatoriale pour la traite vers leurs colonies d'Amérique du Sud ; ils se la firent céder par le Portugal en 1778, mais, en 1817, ils laissèrent les Anglais y installer un port destiné à la lutte contre la traite. Réoccupée par les Espagnols à partir de 1844, Fernando Po servit, à la fin du XIXe s., de colonie pénitentiaire pour des insurgés cubains. L'installation des Espagnols au Rio Muni remonte au XVIIIe s. L'ensemble de ces territoires forma la colonie de Guinée espagnole, transformée en provinces espagnoles d'outre-mer en 1959. Elles reçurent l'autonomie en 1963, et, à la suite d'un plébiscite, la Guinée espagnole devint indépendante, sous le nom de Guinée équatoriale, le 12 oct. 1968. Macias Nguema fut élu chef de l'État et instaura un régime dictatorial qui provoqua la fuite de la quasi-totalité des intellectuels et des cadres autochtones ; les rivaux politiques du président disparurent. Cette tyrannie sanglante coûta la vie à 50 000 personnes, mais prit fin avec le coup d'État militaire de 1979 au bénéfice de son neveu Teodoro Obiang Nguema. À partir de 1985, date de son entrée dans la zone franc, la Guinée équatoriale tendit à s'éloigner de l'ancienne métropole espagnole pour se rapprocher de ses voisins francophones. Au début des années 1990, la démocratisation du régime, amorcée sous la pression des bailleurs de fonds du pays par le président Obiang, tourna court. Boycottées par l'opposition, les élections législatives de 1993, qui confirmèrent le pouvoir en place, furent dénoncées par les observateurs internationaux mais cautionnées par la France. En févr. 1996, le président sortant Teodoro Obiang Nguema remportait l'élection présidentielle à nouveau boycottée par l'opposition. Alors que le pays connaissait un boom pétrolier sans précédent après le lancement, en 1996, de la production du champ de Zafiro, des troubles éclatèrent sur l'île de Bioko à l'approche des législatives. Ils furent lourdement réprimés et les élections virent la victoire écrasante du parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE). L'opposition contesta la régularité du scrutin et refusa de siéger dans la nouvelle assemblée. Poursuivant son intégration régionale, le pays reçut, en juin 1999, le premier sommet de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC). Cependant, la situation politique intérieure restait bloquée, avec le boycott par l'opposition des élections municipales de mai 2000, à l'issue desquelles le PDGE du président Teodoro Obiang Nguema remporta la totalité des conseils municipaux.
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Guinée équatoriale 2000-2001
Aggravation de la pauvreté
La croissance du PIB a été de 48,2 % en 2000.
Ce rythme exceptionnel s'explique
par l'entrée en production, depuis 1996, d'importants champs pétroliers et par
le niveau du cours du brut dans la période.
Pour leur part, la pauvreté
(touchant 75 % de la population) et la corruption ont véritablement explosé.
Les
réformes visant à libéraliser le régime étaient bloquées et les violations des
droits de l'homme massives.
La nomination d'un nouveau gouvernement dirigé par
Muatetema Rivas, le 26 février 2001, n'a pas mis fin à cette situation.
Le pays
a par ailleurs continué de s'ouvrir au plan international, renouant notamment
avec l'Espagne..
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