Guinée

« 1 / 2 Guinée 1 Sur la côte africaine, la Guinée (245 857 km2, 5143 284 habitants en 1973) reste le seul !:tat fidèle au socialisme africain et tente de concilier un régime intérieur d'essence marxiste avec l'obtention d'une importante alde économique du monde capitaliste.

Cette attitude l'isole au sein de l'Afrique francophone, avec laquelle elle entretient des relations troublées en dénonçant périodiquement les cc Intentions subversives et Impérialistes de la France ...

2 Portugais, Anglais, Hollandais et Français se disputent longtemps ce territoire, qui devient en 1893 protectorat puis colonie française incorporée au Sénégal.

Ahmed Sékou Touré, père de la nouvelle nation, ancien parlemen­ taire français formé à l'extrême gauche, animateur du RDA (Rassemblement démocratique africain) engage le pays à voter cc non ,.

au référendum de 1958.

Il obtient ainsi une indépendance sans délai mais au prix d'une ruineuse rupture avec la France.

La Guinée soutient tous les mou­ vements de libération (elle a en particulier apporté un soutien sans faille au Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, le PAIGC).

3 La politique étrangère de la Guinée n'a cessé d'oscil­ ler entre l'isolationnisme le plus rigoureux (au moment des crises intérieures) et une certaine ouverture conciliante (dans les périodes de stabilité).

Des tentatives de coopé­ ration avec le Ghana de Nkrumah (qui, destitué, se réfu­ giera à Conakry, la capitale guinéenne) et avec l'URSS s'avèrent décevantes, tandis que les relations avec la Chine se maintiendront Mais en même temps, malgré les anathèmes de Sékou Touré contre l'impérialisme et le néocolonialisme, ce sont les etats-Unis qui procurent à la Guinée la plus grande partie de son aide et de ses inves­ tissements.

Les relations avec la France s'amélioreront lentement après la démission du général de Gaulle en 1989 jusqu'au rétablissement dea relations diplomatiques, le 14 juillet 1975.

Cependant, des complots et, surtout, la 2 / 2. »