Guinée 1997-1998
Publié le 15/09/2020
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Guinée 1997-1998
Expulsions de journalistes étrangers, arrestations et saisies de matériel dans
la presse indépendante...
Le climat s'est dégradé en Guinée à l'approche de
l'élection présidentielle de décembre 1998.
Au pouvoir depuis quatorze ans,
Lansana Conté s'est présenté le premier, le 8 avril 1997, pour un second mandat.
La Coordination de l'opposition démocratique (Codem), formée par les principaux
partis d'opposition, n'a pas obtenu du pouvoir la création d'une Commission
électorale nationale indépendante (CENI), afin d'éviter les fraudes qui ont
marqué le précédent scrutin présidentiel (1993).
Quatorze ans après la mort de
Sékou Touré, au pouvoir de 1958 à 1984, la crise de l'État guinéen va
s'éternisant.
Le 12 février 1998 s'est ouvert le procès de la mutinerie
militaire qui avait ébranlé le pouvoir les 2 et 3 février 1996.
Une juridiction
d'exception, la Cour de sûreté de l'État, a été spécialement créée pour juger
quelque quatre-vingt-seize militaires, accusés d'avoir participé " activement ou
passivement " à la mutinerie.
Dépêchées le 24 mars 1998 à Kaporo Rails, dans la banlieue de Conakry, pour y
expulser les habitants, en majorité des Peuls, d'un quartier promis à la
rénovation, les forces de l'ordre se sont heurtées à une manifestation qui a
tourné à l'émeute et fait neuf morts et une quarantaine de blessés.
En réponse,
les autorités ont fait arrêter, le 5 avril, cinq députés de l'opposition.
Parmi
eux figurait Mamadou Bâ, leader de l'Union pour la nouvelle république (UNR) et
président de la Codem.
Un remaniement ministériel a été effectué le 21 octobre 1997, isolant un peu
plus Sydia Touré, Premier ministre jugé trop populaire.
Une croissance de 4,7 %,
une inflation maîtrisée, des déficits en baisse et des recettes en hausse...
L'efficacité de ce technocrate a valu à la Guinée de voir débloquée, le 21 août
1997, une seconde tranche de crédits par les institutions financières
internationales, au titre d'une Facilité d'ajustement structurel renforcée
(FASR), signée en 1996.
C'était une grande première dans un pays longtemps privé
de crédits, faute de résultats.
L'investissement n'a pas repris, malgré
l'abondance de richesses inexploitées (terres, bois, eau, bauxite, fer, nickel,
or, diamant...), en raison d'un avenir politique incertain - aussi bien à
l'intérieur qu'à l'extérieur, avec l'évolution du Libéria et de la Sierra Léone
voisins..
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