Guinée 1991-1992
Publié le 15/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Guinée 1991-1992. Ce document contient 854 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Guinée 1991-1992
Alors que l'opposition réclamait vainement la tenue d'une conférence nationale,
le président Lansana Conté a promulgué, en décembre 1991, dix-sept lois
organisant la vie politique: institutions, partis, code électoral, libertés
publiques, justice, presse.
Ce travail normatif a été suivi en février 1992 d'un
important remaniement ministériel marqué par la réduction de 24 à 16 du nombre
des portefeuilles et, surtout, par le départ de la majorité des militaires et
des Guinéens "de l'extérieur" du gouvernement.
Ce changement a abouti en outre à
l'éviction des "barons" du régime, des proches de Lansana Conté.
La prochaine échéance a été fixée à décembre 1992 et concerne les élections
législatives dont l'organisation, précédée du recensement des électeurs, devrait
coûter 3 milliards de francs CFA.
La situation économique est restée préoccupante, du fait notamment des tensions
persistantes entre les autorités guinéennes et le FMI et la Banque mondiale.
A
la base de ce désaccord a figuré en particulier la question de la fonction
publique dont le poids est jugé trop lourd par les organisations
internationales.
Cette situation a conduit, en juillet 1990, à la suspension de
l'aide du FMI; toutefois, suite à l'adoption d'un budget "réaliste", la
négociation entre les deux parties a repris en mars 1992.
Elle a de nouveau
achoppé sur les effectifs de l'administration: un audit de la Banque mondiale a
révélé l'existence de plus de 5 000 "faux" fonctionnaires, alors que le
gouvernement guinéen décidait en mai 1991 de doubler le salaire des agents de la
fonction publique.
Ce "dérapage" a laissé planer la menace d'une rupture pure et simple avec le
FMI.
Le budget 1992 s'est donc efforcé de corriger les excès de l'exercice précédent
par un ralentissement du train de vie de l'État.
Son déficit a été évalué à
177,9 milliards de francs guinéens, soit 6,3% du PIB prévisionnel.
Aucune
augmentation salariale n'a été programmée et le nombre des salariés de la
fonction publique devait passer de 49800 à 48000.
Ce budget n'a cependant que
partiellement pris en compte le service de la dette (527 milliards de francs
guinéens): le montant des intérêts de 1992 (34,5 milliards de francs guinéens) y
étant intégré.
Cette incertitude financière s'est greffée sur une conjoncture sociale tendue.
Amnesty International a signalé en décembre 1991 de graves violations des droits
de l'homme, à l'encontre notamment des opposants du Rassemblement du peuple
guinéen (RPG).
Quatre nouveaux partis politiques ont été officiellement reconnus
début 1992.
Un mouvement de grève a paralysé en février 1992 le secteur bancaire
dont les employés réclamaient une augmentation de 75% de leurs salaires.
En
dépit de cela, la Guinée a continué à bénéficier de l'aide internationale, celle
de la France et de la CEE notamment..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Guinée équatoriale 1991-1992
- Papouasie-Nouvelle-Guinée (1991-1992)
- Guinée-Bissau 1991-1992
- Îles Vierges américaines (1991-1992)
- Vénézuela (1991-1992)