Databac

Guinée 1990-1991

Publié le 15/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Guinée 1990-1991. Ce document contient 854 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Guinée 1990-1991 La vie politique en Guinée en 1990-1991 a été marquée par l'amorce d'un processus de démocratisation.

Au pouvoir depuis avril 1984, le Comité militaire pour le redressement national (CMRN) a été dissous le 16 janvier 1991 et remplacé le lendemain par un Conseil transitoire du redressement national (CTRN).

Présidé par le chef de l'État qui en nomme les 37 membres, le nouvel exécutif n'a pas mis fin à l'arbitrage des militaires, mais il en a diminué l'influence puisqu'il est composé pour moitié de civils.

Il devrait rester en place pendant cinq ans, période à l'issue de laquelle l'armée retournerait définitivement dans ses casernes.

Ce processus a été précédé par la promulgation d'une Loi fondamentale (Constitution) en décembre 1990.

L'annonce de ces mesures n'a toutefois pas totalement dissipé un malaise social et politique persistant. L'agitation étudiante s'est poursuivie et l'université de Conakry s'est signalée par une grève de plus de quarante jours.

Des tensions ont été sensibles au niveau de l'armée également.

Le chef de l'État, Lansana Conté, a dû intervenir pour engager les militaires à ne pas se mêler de politique. La situation économique a continué d'évoluer au gré de la réalisation du plan d'ajustement structurel.

Contrairement aux souhaits du FMI, le déficit budgétaire pour 1989 a été plus élevé que prévu: 91 millions de francs guinéens (FG) (69,6 millions prévus).

Ces difficultés financières ont expliqué, pour une large part, les plaintes officielles concernant les salaires trop élevés accordés aux experts étrangers, notamment ceux en poste à la Compagnie de bauxite guinéenne et à la Compagnie d'alumine de Guinée.

D'autant que la conjoncture a gravement souffert de l'afflux, sur le territoire guinéen, de plusieurs dizaines de milliers de réfugiés libériens fuyant la guerre civile dans leur pays. Le pays a cependant continué de largement bénéficier de l'aide internationale. De nouveaux signaux ont été lancés en direction des investisseurs privés, qu'ils soient étrangers ou nationaux.

C'est ainsi que le gouvernement a supprimé en mai 1990 l'agrément jusque-là nécessaire à la création de sociétés commerciales ou industrielles.

De plus, la Banque mondiale, la Caisse centrale de coopération économique française (CCCE) et le ministère français de la Coopération ont mis en place un programme d'appui aux banques et au secteur privé, programme doté d'un fonds de 50 millions FF et complété par diverses actions d'appui.

En ce qui concerne l'aide publique, dans le prolongement des décisions annoncées par François Mitterrand au sommet de la francophonie de Dakar (mai 1989), la France a décidé d'annuler une partie de la dette guinéenne à son égard, soit près d'un milliard FF.

De son côté, le Japon a consenti au rééchelonnement de la dette commerciale guinéenne.

A noter enfin que l'AID (Association internationale pour le développement) a octroyé à la Guinée 57 millions de dollars pour l'aménagement des zones urbaines où vivent aujourd'hui 1,7 million de personnes, Conakry seule abritant six citadins sur dix.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles