Guinée 1989-1990
Publié le 15/09/2020
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Guinée 1989-1990
La Guinée est sans conteste le "bon élève" francophone du FMI.
Alors que la
purge libérale administrée aux États africains par les institutions de Bretton
Woods suscite la critique, c'est à un véritable satisfecit que la Guinée a eu
droit pour la réforme de son système bancaire et la libéralisation des prix et
du commerce extérieur.
Le Club de Paris a d'ailleurs accepté l'allégement de la
dette guinéenne.
Il est vrai que le gouvernement guinéen et ses bailleurs de fonds internationaux
peuvent se vanter de résultats économiques relativement bons.
Ainsi en est-il en
particulier de la croissance - de l'ordre de 5% en moyenne de 1986 à 1988 - et
de la lutte contre l'inflation, passée pour la même période de 78% à 28%.
Le
général Lansana Conté, chef de l'État, ne s'est pas fait faute de souligner les
efforts entrepris par son gouvernement.
L'option libérale choisie après la mort
de Sékou Touré en 1984 s'est donc trouvée confortée.
Le secteur privé est
fermement encouragé à investir dans l'économie et le caractère pléthorique des
effectifs de la fonction publique est vertement critiqué.
Le budget de
l'exercice 1989 a persévéré dans la voie de l'austérité.
Pour 1989-1991, les
autorités guinéennes ont élaboré un PIP (Programme d'investissements publics) de
644 milliards de francs guinéens concernant 379 projets d'infrastructures, de
développement rural et de promotion des secteurs sociaux ; ce PIP repose à 85%
sur les ressources extérieures.
Fort d'une certaine crédibilité, L.
Conté a
effectué une visite officielle fructueuse en France en mai 1989, visite au cours
de laquelle il a multiplié les rencontres avec les milieux d'affaires.
La situation est cependant moins sereine au plan politique.
La mise en oeuvre du
plan d'ajustement structurel suscite en effet de nombreuses tensions sociales.
Les étudiants s'en sont fait l'écho en avril 1989 ; ils ont notamment protesté
contre l'arrêt des recrutements dans la fonction publique depuis l'arrivée du
CMRN (Comité militaire de redressement national) en 1984.
L'avenir apparaît dans ce contexte incertain et dépend pour une large part de
l'attitude des militaires.
Le général Conté a certes promis d'instaurer une
"vraie démocratie" dans un délai de cinq ans, mais les contours de ce projet
restent flous.
Il n'en reste pas moins que le climat politique a été décrispé en
février 1990 lorsque le gouvernement a décrété l'amnistie pour tous les
Guinéens, de l'intérieur et de l'extérieur, condamnés pour délits politiques ;
cette mesure concernait notamment les auteurs de la tentative de coup d'État de
l'ancien Premier ministre Diarra Conté, qui avaient été condamnés en mai 1987..
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