GUILLAUME Paul(né en 1878)est l'auteur de l'Imitation chez l'enfant (1925); La formation des habitudes (1936); La Psychologie de la forme (1937) ; Introduction à la psychologie (1942).
Publié le 17/05/2020
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GUILLAUME Paul (né en 1878) est l'auteur de l'Imitation chez l'en fant ( 1925); La formation des habitudes (1936); La Psychologie de la forme (1937); Introduction à la psychologie (1942).
WALLON Henri (né en 1879) Le souci essentiel de Henri Wallon,
dans ses travaux consacrés à la psyclwlogie
et plus particulièrement à la psyclwlogie de l'enfant, est d'éviter toute réduction
et toute dissociation.
Ce qu'il met en lumière, ce sont les mutuelles interdé pendances entre les différents plans ou étapes de l'activité.
Le biologique et le social, pour lui, ne peuvent être dissociés;
ils sont complémentaires dès la naissance de l'être humain.
Etudiant, par exemple,
l'émotion, Wallon en cherche la signifi cation non dans le passé, non dans la
phylogénèse, mais dans l'évolution, dans l'avenir même de l'enfant : elle sert de transition entre le pur automatisme subor donné aux incitations successives du milieu
et la vie intellectuelle.
L'émotion est une forme d'action sur autrui, un premier
langage.
Perturbante et organisatrice en même temps, elle prélude chez l'enfant à
la formation du caractère et de l'intelli gence; fait physiologique par ses compo santes motrices, elle est un fait social
dans ses composantes archaïques de com munion avec autrui.
Une controverse célèbre a opposé Wallon
au psychologue suisse Piaget sur le problème de la sociabilité chez l'enfant.
Pour Piaget, la sociabilité est, avant
tout, une promotion de l'intelligence, la socialisation accompagne l'intellectualisa
tion.
Wallon tient au contraire que les relations de l'enfant avec le monde s' éta blissent dès l'origine par le truchement du milieu humain.
Le social est une néces sité intime, non une pression de l'extérieur.
Le social n'est ni l'individuel, ni l'inter individuel, il est immanent à l'être
humain.
Voici les principaux ouvrages
du docteur Henri Wallon : Stades et troubles du développement psycho-moteur et
mental chez l'enfant (1923) publié
sous le titre L'Enfant turbulent (1925); Psychologie pathologique ( 1926); Les origines du caractère chez l'enfant ( 1934); L'évolution psy chologique de l'enfant (1941); De l'acte à la pensée (1942); Les origines de la pensée chez l'en fant ( 1945); Principes de psycho logie appliquée (1950).
PIERON Henri (né en 1881) professeur au Collège de France, a lar gement contribué au développement de la
Psychologie expérimentale en France.
Parmi ses œuvres : l'Evolution de la mémoire; Le cerveau et la pensée; Le problème psychologique du sommeil; Psychologie expérimentale; La sensation, guide de vie.
BURLOUD Albert (né en 1888) est l'auteur de ; La pensée concep tuelle (1927); La pensée d'après les recherches expérimentales de Watt, Messer et Bühler (1927); Principes d'une psychologie des ten dances ( 1 936) ; Psychologie ( 1 948); De la Psychologie à la Philoso phie (1951).
DALBIEZ Roland (né en 1893) a écrit : La méthode psychanalytique et la doctrine freudienne (1936).
PIAGET Jean (né en 1896) Ce psyclwlogue et logicien, né à Neeren burg (Suisse) , a consacré l'essentiel de ses travaux à l'étude du développement du psychisme enfantin et de la psyclwlogie
génétique de la connaissance.
Employant
la métlwde expérimentale, il dégage les
stades de l'évolution de l'enfant à propos de problèmes précis, comme Le langage et la pensée (1923), Le jugement et le raisonnement ( 1924), La repré sentation du monde ( 1924), Le juge ment moral (1932), La construction du réel (1938), Les notions de mou vement et de vitesse ( 1946), La repré sentation de l'espace ( 1948) et La genèse de l'idée de hasard chez 1 'en-
fant ( 1951) (ces deux derniers ouvrages en collaboration avec B.
Inhelder).
D'autre part, Piaget a consacré une étude à La psychologie de l 'intelli gence (1947) et écrit un Traité de Logique : essai de logistique opéra toire, un Essai sur les transformations des opérations logiques ( 1952) et une Introduction à l'épistémologie génétique ( 1949-1950).
Psyclwlogie de l'intelligence et logique sont inséparables,
pour Piaget ; la logique est l' axioma tique de la raison dont la psychologie de l'intelligence est la science expérimentale.
La psyclwlogie rend compte des méca nismes par lesquels l'intelligence arrive
à construire des structures cohérentes ca pables de composition.
La psychologie de l'enfant est en même temps étude de la genèse de l'intelligence.
Or, pour Piaget,
dans le développement d'une forme de mentalité à une autre, il y a des éléments
variables et des éléments invariables.
La permanence se trouve dans les grandes
fonctions de la pensée, qui ne sont pas
autre clwse que les fonctions biologiques
d'organisation et d'adaptation.
Le chan gement tient à la construction continue de structures variées, que retrace la psy chogénèse.
Chez l'enfant, les réflexes, les réactions sensorimotrices et posturales,
les schèmes de comportement s'or li anisent
par assimilation; c'est déjà l' étojje même de l'intelligence.
Piaget ne nie pas que la maturation physiologique soit indis pensable, mais, pour lui, cette maturation
n'explique pas la coordination des schè mes, qui exige activité et exercice.
L'en fant passe ainsi par une série de stades,
c'est-à-dire de paliers d'équilibre qui se définissent en termes de mobilité et de réversibilité, jusqu'à ce qu'il soit parvenu à l'âge de l'achèvement des opérations
formelles.
Chez Piaget, la psyclwlogie
génétique de l'intelligence aboutit donc à une sorte de logicisme de la Psyclwlogie.
OMBREDANE André (né en 1898) est l'auteur de ; L'aphasie et l'éla borationde la pensée explicite ( 1951); L'analyse du travail (avec le Dr Fa verge) (1955).
PHILOSOPHIE ET LITTÉRATURE
FONDANE Benjamin (1898-1944) Dans son ouvrage posthume : Baude laire et 1 'expérience du gouffre, revendique le droit pour la poésie -et
pour la philosophie - de « chercher en gémissant ».
Fondane, qui ne dissi mulait pas son admiration pour l'œuvre de Chestov, dénonça les « malentendus » d'une philosophie existentielle où l' exis tant se transforme en existence, en concept : « Toute philosophie qui porte sur l'existence se tient par avance pour le positif qui s'occupe du négatif et s'in terdit par là toute découverte et toute
compréhension du point de vue de l'existant.
» Démarche qui appelle les mêmes réserves que celle de Chestov : La Conscience malheureuse ( 1 936)
contient une série d'études sur Nietzsche,
Husserl, Kierkegaard, etc., où la philo sophie est définie« l'acte même par lequel
l'existant pose sa propre existence, l'acte même du vivant, cherchant en lui et hors de lui, avec ou contre les évidences, les possibilités mêmes du vivre ».
( H.D.)
PAULHAN Jean (né en 1884) Sans doute Jean Paulhan ne parlerait-il
pas de lui-même autrement que de Vai lati : « Il ne voulait bâtir métaphysique ni morale.
Il supposait plutôt que la philosophie consiste modestement à recon naître, puis à préciser et affûter les instruments, à vérifier les poids et les mesures, dont notre réflexion use tous les jours.
Et, j'appellerais volontiers sa
méthode métrique, mieux que philoso phie.
» C'est cette métrique que Jean
Paulhan applique à la peinture, aux
faits divers, à l'erreur judiciaire, aux
douleurs d'une maladie, etc., partout
où l'on croit distinguer fond et forme : à tout problème d'expression.
Il se trouve que les données de ce problème
s'offrent plus précises et comme grossies
dans la littérature.
Ainsi, chercher les
lois de l'expression, en éprouver les
procédés, en tirer des moyens de juger, bref : forger une Rhétorique, voilà le projet de Jean Paulhan.
Consulter
plus particulièrement Clef de la poésie et les Fleurs de Tarbes (dont le seul tome I a été publié jusqu 'ici).
YVON BELAVAL.
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