Guillaume II, Frédéric George Louis d'Orange-Nassau1792-1849Pendant l'exil de son père Guillaume Ier il reçut une formation militaire en Prusse, puisétudia à Oxford et, en 1812, prit part aux campagnes de Portugal et d'Espagne en tant qu'aidede camp du duc de Wellington.
Publié le 23/05/2020
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Guillaume II, Frédéric George Louis d'Orange-Nassau
1792-1849
Pendant l'exil de son père Guillaume Ier il reçut une formation militaire en Prusse, puis
étudia à Oxford et, en 1812, prit part aux campagnes de Portugal et d'Espagne en tant qu'aide
de camp du duc de Wellington.
Après le retour de son père aux Pays-Bas, il se distingua dans
les batailles des Quatre-Bras et de Waterloo, où il fut blessé.
Il épousa en 1816 Anna
Pavlowna, s œ ur du tsar Alexandre Ier de Russie.
Son intervention militaire pour reprendre
Bruxelles après la révolution de 1830 fut un échec.
Le plan, proposé alors que la révolution
avait déjà éclaté, d'une séparation administrative entre Pays-Bas et Belgique, cette dernière
devant être gouvernée par le futur Guillaume II, n'avait plus aucune chance d'être accepté par
les Belges ni par les puissances européennes.
Après avoir conduit la campagne de Dix-Jours
(1er au 10 août 1831), le prince demeura comme feld-maréchal dans le Brabant du Nord,
pendant les années d'incertitude qui précédèrent le traité de 1839 entérinant la scission des
deux pays.
Après l'abdication de Guillaume Ier, Guillaume II, devenu roi, gouverna d'abord
dans le même esprit que son père.
Il jouissait d'une plus grande popularité que celui-ci, mais
se montrait tout aussi opposé à l'intervention du Parlement dans les décisions du
gouvernement et beaucoup moins capable en ce qui concerne les affaires économiques.
C'est
toutefois sous son règne qu'en 1848 le droit de vote fut élargi et la responsabilité ministérielle
établie : dans la nuit du 12 au 13 mars, sous l'influence des événements qui se déroulaient
dans les pays voisins, “ il se transforma en une seule nuit de conservateur en libéral ”, selon
ses propres paroles.
A la suite de quoi, sans consulter ses ministres, il fit part au président de
la Deuxième Chambre de son désir de voir modifier la constitution, ce qui rendit possible
l'entrée en scène de Thorbecke.
Quand il mourut, en 1849, son successeur Guillaume III
trouva toute frayée la voie d'une monarchie totalement constitutionnelle..
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