Guernica.
Publié le 08/12/2021
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Guernica. célèbre oeuvre de Picasso inspirée par le bombardement de la ville espagnole de
Guernica y Luno (en basque, Gernika-Lumo), en Biscaye.
Les circonstances.
Le 26 avril 1937, l'aviation allemande engagée dans la légion Condor bombardait Guernica
y Luno, cependant ville ouverte et lieu symbolique où les rois d'Espagne renouvelaient les
privilèges du peuple basque. La population civile était massacrée, la ville quasiment rasée.
La guerre civile espagnole avait mobilisé les intellectuels français ; à Paris, où il était établi
depuis des années, Picasso comptait, aux côtés des républicains, de nombreux amis :
Eluard, Malraux, entre autres. Ses gravures de Songe et mensonge de Franco (janvier
1937) avaient exprimé son mépris du général rebelle. Le gouvernement républicain l'avait
nommé directeur du Prado à titre honorifique. Début 1937, le poète José Bergamín,
attaché culturel auprès de l'ambassade d'Espagne, demanda à Picasso une décoration
murale pour le pavillon espagnol de l'Exposition universelle de 1937 qui allait se tenir à
Paris. Sous le coup de l'émotion provoquée par le bombardement, l'artiste jetait sur le
papier la première esquisse qui devait conduire à ce monument du XXe siècle.
L'oeuvre.
L'impression de chaos que donne l'oeuvre est le résultat de dizaines d'esquisses. La toile,
grand rectangle de 3,51 m sur 7,82 m, est scandée par des verticales et stabilisée par une
composition triangulaire. Picasso a cherché longtemps l'expression juste des personnages,
leur parfaite intégration à cette fresque où la souffrance tord les corps, défigure les
visages. Très vite, il renonça à la couleur pour cette vision nocturne, non réaliste puisque le
bombardement s'était produit dans l'après-midi, mais fidèle aux photographies diffusées
par la presse. Dans cette nuit de l'horreur en plein jour, une femme tient dans son giron
son enfant mort, une autre fuit, une troisième brûle dans les flammes de sa maison...
Picasso faisait l'« anatomie de la douleur « (Penrose), mais il ne détaillait pas l'événement ;
rien n'indiquait où se déroulait le drame, les bourreaux restaient anonymes. L'artiste ne
lançait pas un appel militant. Il figurait le cri d'une humanité innocente et désarmée sous les
bombes. Il donna une portée universelle à son tableau qu'il emporta à New York en 1939
et qu'il refusa de voir retourner en Espagne tant que la démocratie n'y serait pas rétablie.
Ce n'est que depuis 1981 que le tableau est exposé à Madrid.
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Les livres
Guernica, page 2263, volume 4
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Les corrélats
basque (Pays)
Bergamín José
Espagne (guerre civile d')
Picasso (Pablo Ruiz Blasco, dit Pablo)
Prado (musée national du)
Guernica. célèbre oeuvre de Picasso inspirée par le bombardement de la ville espagnole de
Guernica y Luno (en basque, Gernika-Lumo), en Biscaye.
Les circonstances.
Le 26 avril 1937, l'aviation allemande engagée dans la légion Condor bombardait Guernica
y Luno, cependant ville ouverte et lieu symbolique où les rois d'Espagne renouvelaient les
privilèges du peuple basque. La population civile était massacrée, la ville quasiment rasée.
La guerre civile espagnole avait mobilisé les intellectuels français ; à Paris, où il était établi
depuis des années, Picasso comptait, aux côtés des républicains, de nombreux amis :
Eluard, Malraux, entre autres. Ses gravures de Songe et mensonge de Franco (janvier
1937) avaient exprimé son mépris du général rebelle. Le gouvernement républicain l'avait
nommé directeur du Prado à titre honorifique. Début 1937, le poète José Bergamín,
attaché culturel auprès de l'ambassade d'Espagne, demanda à Picasso une décoration
murale pour le pavillon espagnol de l'Exposition universelle de 1937 qui allait se tenir à
Paris. Sous le coup de l'émotion provoquée par le bombardement, l'artiste jetait sur le
papier la première esquisse qui devait conduire à ce monument du XXe siècle.
L'oeuvre.
L'impression de chaos que donne l'oeuvre est le résultat de dizaines d'esquisses. La toile,
grand rectangle de 3,51 m sur 7,82 m, est scandée par des verticales et stabilisée par une
composition triangulaire. Picasso a cherché longtemps l'expression juste des personnages,
leur parfaite intégration à cette fresque où la souffrance tord les corps, défigure les
visages. Très vite, il renonça à la couleur pour cette vision nocturne, non réaliste puisque le
bombardement s'était produit dans l'après-midi, mais fidèle aux photographies diffusées
par la presse. Dans cette nuit de l'horreur en plein jour, une femme tient dans son giron
son enfant mort, une autre fuit, une troisième brûle dans les flammes de sa maison...
Picasso faisait l'« anatomie de la douleur « (Penrose), mais il ne détaillait pas l'événement ;
rien n'indiquait où se déroulait le drame, les bourreaux restaient anonymes. L'artiste ne
lançait pas un appel militant. Il figurait le cri d'une humanité innocente et désarmée sous les
bombes. Il donna une portée universelle à son tableau qu'il emporta à New York en 1939
et qu'il refusa de voir retourner en Espagne tant que la démocratie n'y serait pas rétablie.
Ce n'est que depuis 1981 que le tableau est exposé à Madrid.
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Les livres
Guernica, page 2263, volume 4
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Les corrélats
basque (Pays)
Bergamín José
Espagne (guerre civile d')
Picasso (Pablo Ruiz Blasco, dit Pablo)
Prado (musée national du)
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