Guatémala 2002-2003: Campagne électorale chaotique
Publié le 15/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Guatémala 2002-2003: Campagne électorale chaotique. Ce document contient 854 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Guatémala 2002-2003
Campagne électorale chaotique
La campagne pour les élections présidentielle, législatives et municipales
prévues le 9 novembre 2003 s'est déroulée dans un contexte de violence, de
corruption et d'impunité, de récession économique et sociale prolongée et de
grave crise agraire.
Le nombre de partis légalement inscrits (dix-huit, auxquels
s'ajoutent vingt-six comités pour la constitution de nouveaux partis) traduisait
la dispersion de la représentation politique, aggravée par la versatilité des
engagements et l'absence de positions idéologiques claires.
Ces faiblesses
n'épargnaient ni les deux partis qui ont alterné au pouvoir à compter de 1995 –
le Parti d'avancée nationale (PAN) et le Front républicain guatémaltèque (FRG) –
ni les formations de gauche.
Contrôlant les institutions d'État, s'appuyant sur les forces militaires et
l'État-Major présidentiel, le FRG a réussi à imposer pour l'élection
présidentielle son candidat emblématique, le général Efrain Rios Montt,
président du Congrès, pourtant sous le coup d'une interdiction constitutionnelle
de candidature en raison de son accession au pouvoir en 1982 par un coup d'État.
Après les avis négatifs du Tribunal suprême électoral et de la Cour suprême de
justice, la Cour constitutionnelle a autorisé cette candidature le 30 juillet.
Au demeurant, le général était crédité de scores très faibles dans les sondages
(7,9 % en juin 2003), même s'il était difficile d'estimer le vote des campagnes
où le FRG est très implanté.
Les États-Unis ont par ailleurs manifesté leur défiance vis-à-vis d'un
gouvernement gangrené par la corruption et le narcotrafic ainsi que leur
opposition à la candidature de E.
Rios Montt, accusé de génocide durant la
guerre civile (1960-1996).
Pour sa part, la droite libérale semblait affaiblie
suite à de multiples dissidences dictées par la défaite de 1999, les conflits
d'intérêts entre leaders et au sein du patronat.
Le PAN se trouvait ainsi privé
de son «précandidat», le très populaire Oscar Berger, désormais leader d'une
Grande Alliance nationale (Gana) rassemblant de petits partis, et devait
également compter avec le Parti unioniste (PU); au sein duquel l'ex-dirigeant du
PAN et ex-président Alvaro Arzu soutenait la candidature de l'actuel maire de la
capitale Fritz Garcia-Gallont.
Parmi les multiples formations de gauche créditées de 10 % à 15 % des voix pour
les élections législatives, l'Unité révolutionnaire nationale guatémaltèque
(UNRG) présentait Rodrigo Asturias, ex-commandant guérillero, au poste
présidentiel.
La nouveauté résidait dans la candidature présidentielle de
Rigoberto Quené, maire indigène de la deuxième ville du pays, Quezaltenango,
soutenu par une coalition de partis et de mouvements de la société civile.
Cette
première candidature d'un Indien au poste suprême de la République avait d'abord
valeur de symbole dans un pays où la reconnaissance des droits culturels,
sociaux et civiques de la population indigène s'inscrit si difficilement dans la
vie de la nation..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Gambie (2002-2003): Campagne pour le développement de l'agriculture
- Îles Vierges britanniques (2002-2003): L'opposition au pouvoir
- Tuvalu (2002-2003)
- Turkménistan (2002-2003) Tentative de coup d'État
- Trinidad et Tobago (2002-2003) Fin de l'impasse politique