Grosse Île.
Publié le 06/12/2021
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Grosse Île.
Grosse Île, île du Canada située dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent, à 50 km de Québec. Elle fait partie de l'archipel de Montmagny, face à la ville du même nom. Elle a
une longueur inférieure à 3 km.
Au moment de l'attaque de Québec en 1759, elle est ravagée par les troupes britanniques en même temps que ses voisines : l'île aux Grues et l'île aux Oies. Les environs
de Montmagny sont également dévastés. En 1832, redoutant une grave épidémie de choléra qui fait rage en Europe, les autorités obligent les capitaines de navires chargés
d'immigrants de s'arrêter à la Grosse Île pour un contrôle sanitaire. Pendant plus de 100 ans, elle sera l'Île de la Quarantaine. Malgré son nom, la Grosse Île est plus petite
que ses voisines. Mais le choix qui en fut fait s'explique par un environnement propice à l'ancrage. En 1832 arrivent quelque 60 000 immigrants dont la majorité sont mis en
quarantaine à la Grosse Île. Cette précaution n'empêche pas le choléra d'atteindre la population locale. Dans la seule ville de Québec, plus de 10 p. 100 de la population
meurt du choléra pendant l'été 1832. Deux ans plus tard, le choléra frappe à nouveau et fait presque autant de victimes dans Québec qu'en 1832, et atteint, en outre, des
villes situées plus à l'ouest dont Trois-Rivières et Montréal. Cependant l'année 1847 reste l'année la plus tragique. Le typhus, cette fois, fait de terribles ravages : plus de
8 000 morts en mer et environ 5 500 à la Grosse Île même. L'épidémie touche durement les populations de Québec, Montréal et même Toronto. Médecins, membres du
clergé, religieuses, élus et fonctionnaires se portent au secours des malheureux immigrants. La maladie ne les épargne pas. Le docteur George Douglas, directeur médical
de la Grosse Île, lui-même atteint, survivra, mais quatre de ses collègues succombent. À Montréal, le maire John Mills meurt en novembre 1847 après avoir
personnellement pris soin des malades installés dans des hangars de Pointe Saint-Charles. Le nombre des victimes atteindra 17 300 au Canada. En 1849, 1851, 1852,
1853, de nouvelles épidémies de choléra frapperont.
Le fleuve Saint-Laurent a longtemps constitué une importante porte d'entrée pour l'Amérique du Nord toute entière. La route, tout en étant plus longue, était aussi la moins
chère. Les immigrants étaient initialement chargés sur des bateaux destinés au transport de marchandises. De meilleures conditions sanitaires sur les navires à vapeur et la
vaccination contribuèrent à diminuer les risques de maladie contagieuse.
En 1937, la Grosse Île cesse d'être un poste de quarantaine. Les armées canadiennes et américaines y mènent des expériences bactériologiques ultrasecrètes jusqu'en
1957. Puis l'île devient, pour une dizaine d'années, centre de quarantaine pour les animaux importés au Canada. En 1978, le Québec en fait une réserve de chasse et de
pêche. Six ans plus tard, la Grosse Île devient lieu historique national. Les autorités canadiennes entreprennent sa mise en valeur. L'année 1997 est l'occasion d'émouvants
pèlerinages, surtout de la part de descendants d'Irlandais.
Grosse Île.
Grosse Île, île du Canada située dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent, à 50 km de Québec. Elle fait partie de l'archipel de Montmagny, face à la ville du même nom. Elle a
une longueur inférieure à 3 km.
Au moment de l'attaque de Québec en 1759, elle est ravagée par les troupes britanniques en même temps que ses voisines : l'île aux Grues et l'île aux Oies. Les environs
de Montmagny sont également dévastés. En 1832, redoutant une grave épidémie de choléra qui fait rage en Europe, les autorités obligent les capitaines de navires chargés
d'immigrants de s'arrêter à la Grosse Île pour un contrôle sanitaire. Pendant plus de 100 ans, elle sera l'Île de la Quarantaine. Malgré son nom, la Grosse Île est plus petite
que ses voisines. Mais le choix qui en fut fait s'explique par un environnement propice à l'ancrage. En 1832 arrivent quelque 60 000 immigrants dont la majorité sont mis en
quarantaine à la Grosse Île. Cette précaution n'empêche pas le choléra d'atteindre la population locale. Dans la seule ville de Québec, plus de 10 p. 100 de la population
meurt du choléra pendant l'été 1832. Deux ans plus tard, le choléra frappe à nouveau et fait presque autant de victimes dans Québec qu'en 1832, et atteint, en outre, des
villes situées plus à l'ouest dont Trois-Rivières et Montréal. Cependant l'année 1847 reste l'année la plus tragique. Le typhus, cette fois, fait de terribles ravages : plus de
8 000 morts en mer et environ 5 500 à la Grosse Île même. L'épidémie touche durement les populations de Québec, Montréal et même Toronto. Médecins, membres du
clergé, religieuses, élus et fonctionnaires se portent au secours des malheureux immigrants. La maladie ne les épargne pas. Le docteur George Douglas, directeur médical
de la Grosse Île, lui-même atteint, survivra, mais quatre de ses collègues succombent. À Montréal, le maire John Mills meurt en novembre 1847 après avoir
personnellement pris soin des malades installés dans des hangars de Pointe Saint-Charles. Le nombre des victimes atteindra 17 300 au Canada. En 1849, 1851, 1852,
1853, de nouvelles épidémies de choléra frapperont.
Le fleuve Saint-Laurent a longtemps constitué une importante porte d'entrée pour l'Amérique du Nord toute entière. La route, tout en étant plus longue, était aussi la moins
chère. Les immigrants étaient initialement chargés sur des bateaux destinés au transport de marchandises. De meilleures conditions sanitaires sur les navires à vapeur et la
vaccination contribuèrent à diminuer les risques de maladie contagieuse.
En 1937, la Grosse Île cesse d'être un poste de quarantaine. Les armées canadiennes et américaines y mènent des expériences bactériologiques ultrasecrètes jusqu'en
1957. Puis l'île devient, pour une dizaine d'années, centre de quarantaine pour les animaux importés au Canada. En 1978, le Québec en fait une réserve de chasse et de
pêche. Six ans plus tard, la Grosse Île devient lieu historique national. Les autorités canadiennes entreprennent sa mise en valeur. L'année 1997 est l'occasion d'émouvants
pèlerinages, surtout de la part de descendants d'Irlandais.
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