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Griselidis Real

Publié le 08/12/2021

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Hier soir, j’ai vu le dernier film sur Grisélidis Réal, prostituée fétiche des femmes libérées de

68 et d’après 68. Elle vécut l’explosion du féminisme qui produisit des tonnes de livres, sur les

femmes et sur l’énorme, l’horrible condition féminine dont nos alter egotes souffrent depuis le

Bereschit. C’est le genre de film, fait par une femme (le contraire eut été trahir), qui fait

toucher du doigt aux humains sexués que nous sommes, que les rôles seraient peut-être

interchangeables mais sans certitude absolue. Grisélidis (quel nom d’élite grisée!) en tout cas, a

fait un bout de chemin dans l’élucidation du mystère. Comme à chaque fois qu’une femme sort

ou veut sortir du carcan sexuel, elle se sent obligée, d’aller goûter à la prostitution, c'est-à-dire

d’aller vendre son corps pour savoir l’effet que ça fait. Plus précisément, expérimenter ce que

lui sont ses trous naturels où les hommes obsédés veulent à toute force pénétrer. Pour savoir ce

qu’être pénétrée veut dire, il faut faire, et souvent… toute femme a aujourd’hui la possibilité de

baiser sans contrainte morale ou physique. Mais la multiplication des expériences ne mène pas

automatiquement au plaisir comme pour les hommes. Si bien que Grisélidis, comme d’autres

femmes, constatent qu’eux jouissent à tout coup mais que ce n’est pas évident pour elles! Si

bien que toute femme dans son for intérieur va se demander ce qui est le plus utile de faire de

son sexe. Puisque pour moi le plaisir n’est pas garanti pourquoi ne pas demander autre chose

en échange? Si les hommes le veulent tant pourquoi ne pas le l

« G R I S E L I D I S R E A L Hier soir, j’ai vu le dernier film sur Grisélidis Réal, prostituée fétiche des femmes libérées de 68 et d’après 68.

Elle vécut l’explosion du féminisme qui produisit des tonnes de livres, sur les femmes et sur l’énorme, l’horrible condition féminine dont nos alter egotes souffrent depuis le Bereschit.

C’est le genre de film, fait par une femme (le contraire eut été trahir), qui fait toucher du doigt aux humains sexués que nous sommes, que les rôles seraient peut-être interchangeables mais sans certitude absolue.

Grisélidis (quel nom d’élite grisée!) en tout cas, a fait un bout de chemin dans l’élucidation du mystère.

Comme à chaque fois qu’une femme sort ou veut sortir du carcan sexuel, elle se sent obligée, d’aller goûter à la prostitution, c'est-à-dire d’aller vendre son corps pour savoir l’effet que ça fait.

Plus précisément, expérimenter ce que lui sont ses trous naturels où les hommes obsédés veulent à toute force pénétrer.

Pour savoir ce qu’être pénétrée veut dire, il faut faire, et souvent… toute femme a aujourd’hui la possibilité de baiser sans contrainte morale ou physique.

Mais la multiplication des expériences ne mène pas automatiquement au plaisir comme pour les hommes.

Si bien que Grisélidis, comme d’autres femmes, constatent qu’eux jouissent à tout coup mais que ce n’est pas évident pour elles! Si bien que toute femme dans son for intérieur va se demander ce qui est le plus utile de faire de son sexe.

Puisque pour moi le plaisir n’est pas garanti pourquoi ne pas demander autre chose en échange? Si les hommes le veulent tant pourquoi ne pas le leur offrir contre rétribution? Ça commence par les restaurants chics, les bijoux et les voyages mais peut finir par la prostitution régulière.

Le plaisir qu’elle retire du sexe a changé de but, de point d’application.

Le sexe peut lui rapporter beaucoup d’argent et la laisser entièrement libre.

Mais cette facilité n’empêche pas la femme de réfléchir à sa condition et à celle de son compagnon d’infortune.

L’homme est asservi par le plaisir sexuel, moi non mais… si jamais je l’étais, que je devienne un peu comme lui? C’est je crois le destin de Grisélidis.

A la longue elle découvre quelque chose qui se rapproche du plaisir des hommes, elle voit qu’il est teinté d’une revendication de domination et de délinquance.

Pour être jouissif le sexe doit garantir la domination du partenaire et faire qu’on le ressente comme une délinquance, un acte hors la loi.

Elle écrit donc sa profession de foi sous forme de tract: La femme qui jouit, jouit d’abord de se venger de la domination des hommes et ce faisant, se sent hors-la-loi, se sent en délinquance , envers les hommes et la société.

Mais elle va plus loin. Dominer les hommes est nécessaire du fait qu’ils sont pitoyables de vouloir à la fois une maman, une putain et une fille afin que tout se mélange dans le grand cul de ce qu’ils prennent pour l’Eternel féminin. 08.05.19. »

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