GRETRY, André Modeste (8 février 1741-24 septembre 1813) Compositeur Le père d'André Modeste Grétry est un humble violoniste d'église.
Publié le 17/05/2020
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GRETRY, André Modeste
(8 février 1741-24 septembre 1813)
Compositeur
Le père d’André Modeste Grétry est un humble violoniste d’église.
Et
André Modeste n’a, semble-t-il, pas le moindre talent.
Choriste à
Saint-Denis de Liège, il est renvoyé.
Ses maîtres renoncent les uns après
les autres à lui faire comprendre en quoi consiste l’harmonie ou le
contrepoint.
C’est au collège liégeois de Rome où il passe huit ans, c’est
à Bologne où il est l’élève du padre Martini qu’il reçoit enfin la
formation qui lui convient.
La découverte des opéras bouffes napolitains
est pour lui essentielle.
Sur la route de Paris où il prétend faire carrière, il
s’arrête à Genève.
Il y est professeur de chant, pendant un an, et Voltaire
le convainc d’aller à Paris, où Marmontel lui accorde sa protection.
S’il
commence par un échec, très vite la qualité des livrets que lui donnent
Marmontel , puis Sedaine , lui permet de trouver le succès.
Il ne cesse plus
d’écrire pour le théâtre, pour l’Opéra-Comique.
La limpidité la richesse
de ses mélodies et l’expression dramatique de celles-ci l’emportent pour
le public sur ce qui passe, aux yeux de certains, pour être la pauvreté de
l’instrumentation. L’Ingénu ou Le Huron, donné en 1768, Lucille , en
1769, Zémire et Azor en 1771, L’Amant Jaloux en 1778, son Richard
C œ ur de Lion encore en 1784, tout comme L'Ami de la maison ,Aucassin
et Nicolette , lui valent un public qui lui est fidèle même encore après la
Révolution , lorsqu’il donne des œ uvres de circonstance comme, en 1794,
La Rosière républicaine .
En 1802, Napoléon fit du compositeur auquel
l’Institut attribua un fauteuil, dès sa fondation en 1795, l’un des premiers
chevaliers de la Légion d’honneur .
Il rédigea encore plusieurs livres à
propos de son art comme ses Essais sur la musique, donna des
Réflexions d’un solitaire et des Mémoires .
Une rue voisine de la comédie
italienne qui, depuis 1762, avait fusionné avec le nouvel Opéra-Comique
reçut, du vivant même du compositeur, le nom de rue Grétry.
C’est dans
l’ermitage qui avait été celui de Jean-Jacques Rousseau près de
Montmorency que Grétry finit sa vie..
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