Greta Garbo
Publié le 18/05/2020
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Greta Garbo, la "Divine"
Le mystère qui entoure la star d'Hollywood dans de nombreux
films est aussi insondable que la vie privée de cette Suédoise
d'origine.
En 1928, Garbo, connaît un succès avec "La Femme
divine", qui lui laissera à jamais son surnom.
Âgée de quatorze ans en 1920, Greta Gustafsson contribue aux
revenus de la famille en travaillant chez un coiffeur de
Stockholm, le soir, après l'école.
Mais sa beauté se remarque
et, devenue actrice, elle connaît un premier succès en 1924,
dans "La Légende" de Gösta Berling.
L'année suivante, elle
enchaîne le tournage d'un film du metteur en scène Georg
Wilhelm Pabst, "La Rue sans joie", un témoignage véridique sur
la crise sociale en Autriche au lendemain de la Première
Guerre mondiale.
En 1928, elle est déjà une star d'Hollywood;
par ses interprétations intenses, la belle actrice a déjà
triomphé dans toute une série de films:"Love" (1926), une
adaptation d'"Anna Karénine" de Léon Tolstoï, "La Femme
divine" et "La Belle ténébreuse" (1928), "Terre de volupté"
(1929), etc.
Lorsque Garbo joue, l'atmosphère est électrique.
Elle ne se comporte pas en femme soumise qui veut être aimée
elle est celle qui aime, et elle domine son partenaire à
l'écran.
Garbo se comporte tout à fait différemment dans la
vie privée: sa célébrité lui pèse, elle se retire.
Avec le
patron de la MGM Louis B.
Mayer, avec lequel elle entretient
des rapports très froids, elle communique par télégrammes.
Et
lorsque Mauritz Stiller le metteur en scène qui avait
découvert son talent et qui était vraisemblablement son amant
meurt en 1928, elle s'isole encore plus complètement.
D'un point de vue artistique, Garbo, se lance sans cesse de
nouveaux défis.
La censure, qu'impose l'instance de contrôle
du cinéma américain, obtient que ses rôles de vamp soient
adoucis.
L'aura de pécheresse qui l'entoure doit être
remplacée par une morale bourgeoise acceptée par la classe
moyenne.
Par ailleurs, le cinéma parlant est menaçant:
quelques stars du cinéma muet, comme Lionel Barrymore, ne
parviendront jamais à s'adapter à ce nouveau mode de
communication.
Le premier film parlant de Garbo est une
adaptation d'"Anna Christie" d'Eugene O'Neill.
"Garbo parle",
titrent les journaux en 1930.
Il faut pourtant attendre près
de quarante minutes avant qu'elle ne dise quelques mots d'une
navrante banalité.
Mais sa voix grave et rauque a le timbre
que ses admirateurs imaginaient.
Puis elle enchaîne une série de succès: "Mata Hari" (1931),
"Grand Hôtel" (1932), "La Reine Christine" (1933), "Anna
Karénine" (1935) et "Le Roman de Marguerite Gautier" (1937),
une inoubliable dame aux camélias.
Entre-temps, Garbo est
devenue un mythe.
En réponse aux télégrammes de reproches de
Mayer, elle dicte ses conditions à la MGM.
Elle choisit ses
partenaires: John Gilbert, Clark Gable, Fredric March, Charles
Boyer.
Hollywood est à ses pieds, mais elle est seule.
Néanmoins, elle fait preuve d'humour.
En 1939, elle tourne sa
1.
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