GREGOIRE DE TOURS, Georgius Florentinus Gregorius dit (20 novembre 538-594) Historien, écrivain Sans Grégoire, évêque de Tours, nous ne saurions rien de l'histoire des MérovingiensFIGGEN.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
GREGOIRE DE TOURS, Georgius Florentinus Gregorius dit
(20 novembre 538-594)
Historien, écrivain
Sans Grégoire, évêque de Tours, nous ne saurions rien de l’histoire des
Mérovingiens .
Il est, en effet, le premier historiographe de la royauté que
la France ait jamais eu, même si lui-même parle de deux de ses
devanciers, Renatus Frigeridus et Sulpicius Alexander, dont la postérité
n’a gardé aucune trace.
Issu par son père de la noblesse bourguignonne,
il est né à Clermont en Auvergne (Clermont-Ferrand).
Le fait que sa
famille compte déjà plusieurs saints évêques à son actif (saint Nizier,
évêque de Lyon, saint Grégoire, évêque de Langres), le destine tout
naturellement, dès l’enfance, à la prêtrise.
Il est ordonné diacre en 563 et
se rend presqu’aussitôt auprès d’un parent éloigné, Euphronius, évêque
de Tours.
Quand ce dernier décède, c’est Grégoire qui lui succède dans
la prestigieuse basilique Saint-Martin où se trouve le tombeau du grand
saint de la Gaule, ce qui en fait un haut lieu de pèlerinage.
Le jeune
évêque de trente-cinq ans qu’est Gregorius (nom qu’il s’est choisi) se
montre dès le début de son apostolat un courageux défenseur, diplomate
mais très ferme, des droits de l’Eglise.
Il saura tenir tête au redoutable roi
Chilpéric I er quand ce dernier viendra lui ordonner de lui livrer son fils,
venu se réfugier dans la basilique.
Il n’hésitera pas à défendre l’évêque
Prétextat, toujours contre le roi, et c’est lui encore qui aura le courage
d’accuser la très cruelle reine Frédégonde du meurtre de son concubin
Chilpéric I er et de celui de Prétextat.
Toute sa vie, il servira de médiateur
entre les divers rois Francs qui se partagent la Gaule et qui ne cessent, de
manière sanguinaire, de se faire la guerre.
Malgré son action politique et
les devoirs de sa charge épiscopale, Grégoire voyage beaucoup et, même
s’il se dit ignorant et médiocre latiniste, il n’en écrit pas moins quantité
de traités d’exégèse, de dogmatique et de liturgie, comme les sept livres
des Miracles ou encore des œ uvres hagiographiques comme Sur les
vertus de saint Martin .Mais c’est surtout à travers la rédaction en dix
tomes de son Histoire des Francs (Historia francorum ), commencée
apparemment vers 575-576 et achevée en 592, qu’il nous apporte des
informations précieuses sur les premiers rois de la Gaule, un témoignage
unique sur les m œ urs et la vie des Mérovingiens et qui fait de lui le père.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- GREGOIRE DE TOURS, Georgius Florentinus Gregorius dit(20 novembre 538-594)Historien, écrivainSans Grégoire, évêque de Tours, nous ne saurions rien de l'histoire desMérovingiens.
- Histoire des Francs de Grégoire de Tours (Résumé & Analyse)
- L'écrivain contemporain, Claude Roy écrit dans Défense de le Littérature (1968) : Certains esprits refusent le roman. Ils y voient une amusette, un gaspillage de force. Ils trouvent la vie (ou l'Histoire) plus riche en histoire, la science plus excitante et que la philosophie donne mieux à penser. Vous direz, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur les romans que vous avez étudiez et sur vos lectures personnelles ce que vous pensez de ce jugement sur les romans rapporté par Cla
- Le conteur est un écrivain engagé qui fait en sorte que ses écrits ne soient pas histoire à dormir debout mais à tenir éveillé.
- l'écrivain H. Tachan déclarait au cours d'un entretien télévisé sur TF1, le 11 novembre 1983 : »Le poète, c'est quelqu'un qui rêve, qui raconte des mensonges, mais bien ». En faisant appel à votre connaissance de la poésie et des poète, vous expliquerez, commenterez et si vous le souhaitez discuterez ce propos ?