Databac

Grèce (2003-2004): La droite au pouvoir

Publié le 15/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Grèce (2003-2004): La droite au pouvoir. Ce document contient 865 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Grèce 2003-2004 La droite au pouvoir Lors des législatives de mars 2004, les conservateurs de Nea Demokratia (Nouvelle République) ont réussi à constituer un front uni de droite, remportant 45,4 % des suffrages et obtenant la majorité absolue au Parlement.

L’extrême droite du Laos (Peuple) n’avait recueilli que 2,2 % des voix.

Le PASOK (Mouvement socialiste panhellénique), qui affichait un bon bilan réformateur mais accusait l’usure de près de vingt ans de modernisations, de grands travaux et de pouvoir (1981-1989, 1993-2004) n’a obtenu que 40,57 % des voix.

Sa défaite tient en partie à l’émiettement de la gauche : populistes du Dikki (Mouvement démocratique et social), autogestionnaires du Synaspismos (Coalition), partisans du KKE (Parti communiste grec) ont recueilli près de 10 % des voix. Écartant les thèmes revanchards vis-à-vis de la gauche et se positionnant au centre, la droite se montrait crédible sous la direction du Premier ministre Kostas Karamanlis.

Elle affichait également des préoccupations sociales : contenir le chômage, réduire l’écart des salaires et des retraites par rapport aux moyennes européennes, moderniser l’agriculture, enfin, assainir les relations entre l’État et les citoyens.

Ce programme ne différait guère de celui du PASOK, qui, sous la direction de Kostas Simitis (Premier ministre de 1996 à 2004) et de George Papandréou (son ministre des Affaires étrangères), avait fait reconnaître la place de la Grèce dans l’Union européenne (UE), fait adopter l’euro et établi des relations constructives avec la Turquie, malgré les provocations de l’armée turque en mer Égée. Composé d’hommes neufs, mais dont plusieurs ont fait leurs classes dans l’entourage de l’ancien dirigeant et grande figure politique grecque, Constantin Karamanlis (oncle de Kostas), le nouveau gouvernement a terminé la préparation des jeux Olympiques de l’été 2004 et des infrastructures associées dans la banlieue d’Athènes.

Il cherche à maintenir un taux de croissance annuel de 5 % (4,2 % en 2003) et à élargir l’influence économique grecque dans les Balkans, qui se traduit notamment par l’afflux en Grèce de main-d’ œuvre permanente ou saisonnière. Le premier échec de cette équipe a tenu au rejet par les Chypriotes grecs du plan de réunification de l’île de Chypre, alors même que le ministère des Affaires étrangères avait été confié à Pétros Molyviatis, ancien protagoniste des négociations de 1959 pour la décolonisation de l’île.

Les électeurs n'en ont pas moins confirmé leur choix aux élections européennes du 13 juin 2004 en accordant 43 % des suffrages à la droite au pouvoir, 34 % au PASOK, 13,5 % (4 sièges sur 24) à l'extrême gauche divisée entre communistes anti-européens et Coalition proeuropéenne (Synaspismos).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles