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Grèce (2000-2001): Les effets du ralentissement de l'économie mondiale

Publié le 15/09/2020

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« Grèce 2000-2001 Les effets du ralentissement de l'économie mondiale Après ses succès du printemps 2000, élections législatives anticipées d'avril, accord du Conseil européen de Feira (19-20 juin) pour l'entrée de la Grèce dans la Zone euro dès janvier 2001, le Premier ministre Kostas Simitis a poursuivi, dans le champ diplomatique, ses efforts d'intégration à l'ensemble européen, soutenus par l'opinion, et, dans le domaine économique, une politique de rigueur et d'austérité mal supportée par les entrepreneurs et les salariés - en a témoigné la grève massive organisée par les syndicats le 10 octobre 2000 -, bien qu'il s'agisse de réduire l'inflation à moins de 3 %, de diminuer le déficit budgétaire et de stabiliser l'énorme dette publique. L'Union européenne allait participer à cet effort en apportant 47,9 milliards € pour la période 2000-2006, somme qui peut paraître énorme, mais qu'il convient d'apprécier en prenant en compte le fait que les entrepreneurs grecs sont à l'avant-garde de l'économie européenne sur les marchés des Balkans - Albanie, Bulgarie, Macédoine, Roumanie, Serbie - et des rives nord de la mer Noire. Les objectifs du gouvernement - parvenir à l'excédent budgétaire en 2001 tout en obtenant un taux de croissance de 5 % (4,0 % en 2000) et limiter la dette publique à 98,9 % du PIB - ont été contrariés à compter du printemps 2001 par le ralentissement de l'économie mondiale.

Cette tendance entrave les efforts de privatisation des entreprises publiques (énergie, industries, transports) qui furent, durant la décennie 1950, les instruments de l'État pour construire l'économie nationale suivant des perspectives dirigistes.

Ces difficultés ont divisé les soutiens du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) au pouvoir, sans lui permettre d'obtenir l'adhésion de toutes les classes moyennes.

Les réformes des assurances sociales et des systèmes de retraite des travailleurs ont à nouveau été reportées, de même que le réajustement des relations contractuelles entre employeurs et salariés, que ces derniers refusent mais que les premiers réclament bien qu'ils disposent des réserves de travailleurs que représentent les immigrés souvent illégaux arrivant d'Albanie, du Kurdistan, de l'Europe de l'Est ou d'Orient. Dans ce contexte, le gouvernement grec a tiré parti, fin mars 2001, de la marge de man œuvre dont il disposait du fait de son rapprochjement avec la Turquie - malgré les différends relatifs à la mer Égée et l'absence de solution à Chypre, qui lui valent un budget de la défense d'environ 5 % du PIB - et qu'il a pu mieux utiliser depuis l'effondrement économique de la Turquie.

En reportant à 2004 l'achat de gros matériels militaires (chars et avions de combat) évalués à 5 milliards €, il a pu consacrer davantage de fonds à la préparation des jeux Olympiques de 2004, investir plus d'argent dans l'équipement de son territoire et accorder à la politique sociale la priorité que prône le socialisme dont il se réclame.

Dans ce contexte, le pèlerinage du pape Jean-Paul II sur les traces de l'apôtre Paul, à Athènes en mai 2001, paraîtrait anecdotique s'il n'avait révélé l'opposition de la majorité du haut clergé hellénique aux efforts de rapprochement des Églises d'Occident et d'Orient.. »

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