Grèce (1999-2000): Nouvelle ligne diplomatique
Publié le 15/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Grèce (1999-2000): Nouvelle ligne diplomatique. Ce document contient 865 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Grèce 1999-2000
Nouvelle ligne diplomatique
Le Premier ministre Kostas Simitis et son parti (PASOK, Mouvement socialiste
panhellénique) ont remporté, avec 43,79 % des suffrages, les élections
législatives anticipées du 9 avril 2000.
Après l'échec subi aux municipales de
1998, leur victoire (+ 2 points par rapport à 1996) a souligné l'intérêt des
électeurs pour la politique de rigueur économique menée pendant quatre ans en
vue de parvenir à l'intégration à l'Union monétaire européenne (quelques
semaines avant les élections, la drachme avait été légèrement réévaluée).
Elle
témoigne aussi du soutien à la nouvelle ligne diplomatique, marquée par
l'abandon des manifestations de méfiance ou d'hostilité vis-à-vis des peuples ou
des États voisins (régularisation de la présence de centaines de milliers
d'immigrés, surtout albanais, à la recherche de travail ; abandon de la
contestation du nom de la Macédoine ; classement des divergences avec l'OTAN -
Organisation du traité de l'Atlantique nord - et l'Union européenne - UE - à
propos de la Serbie et du Kosovo ; établissement de vraies relations de
coopération avec la Turquie, notamment depuis l'émotion provoquée en août 1999
par le séisme de la mer de Marmara).
La diplomatie s'est mise ainsi à l'unisson
des hommes d'affaires grecs.
Mais, réunifié, le parti de l'opposition (N D,
Nouvelle république), désormais conduit par un Kostas Karamanlis (neveu et
héritier du nom du refondateur de la démocratie en Grèce en 1974), a confirmé,
avec 42,73 % des voix, ses succès des municipales de 1998 et des européennes de
1999.
La bipolarisation de la classe politique, souhaitée par les constituants de 1974
et accentuée par les dispositions de la loi électorale, s'accompagne du laminage
des petits partis : Parti communiste, Coalition des gauches, Mouvement
démocratique (dissidents populistes du PASOK).
Face à une opposition désormais
capable de l'emporter, le nouveau gouvernement a été réinvesti du projet
d'entrée de la Grèce dans la Zone euro.
À ces fins, il a entrepris d'intensifier
les relations avec ses partenaires européens, via notamment la signature récente
d'un accord-cadre entre l'INRA (Institut national de la recherche agronomique,
France) et la Fondation nationale de la recherche agronomique (échanges
d'informations et de personnels entre laboratoires et efforts communs pour
valoriser les produits méditerranéens).
Mais il devait aussi faire face à bien
des difficultés structurelles ou circonstancielles : conduire la réforme
administrative, en poursuivant tant les regroupements communaux que la
décentralisation régionale, parer à la marginalisation socioéconomique des zones
de montagne, définir une politique de santé, continuer de moderniser
l'enseignement après la démultiplication des universités, réduire le chômage qui
continuait d'augmenter, tout en se souciant du problème de l'occupation du nord
de Chypre par la Turquie (depuis 1974) et en envisageant dans une perspective
nouvelle, depuis l'accord donné au projet de candidature de la Turquie à l'Union
européenne, la question des frontières de la Grèce en mer Égée.
Enfin, le gouvernement s'est trouvé confronté à la colère des dignitaires de
l'Église orthodoxe opposés à la suppression de la mention d'appartenance
religieuse sur la carte d'identité (instaurée pendant l'occupation allemande) et
il a été l'objet d'intimidations de la part de terroristes dissimulés sous le.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Nouvelle-Zélande (2000-2001) Une ligne diplomatique offensive
- Qatar (1999-2000): Préparation d'une nouvelle Constitution
- Bulgarie (1999-2000): Succès diplomatique
- Vénézuela (1999-2000): Nouvelle Constitution
- Slovaquie (1999-2000): La fin de l'isolement diplomatique