grec, cinéma.

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grec, cinéma.
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PRÉSENTATION

grec, cinéma, panorama de la production cinématographique grecque des origines à nos jours.

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LE CINÉMA MUET

Dès 1897, les Athéniens découvrent les projections du cinématographe Lumière, mais la nation grecque, encore économiquement modeste, en proie à des luttes politiques et militaires, ne développe que lentement ses infrastructures
cinématographiques. Aussi, ce n'est qu'en 1903 que les premiers projecteurs sont installés à Athènes, et ce n'est qu'en 1906 que le premier film est tourné en terre hellène, par un correspondant de la firme française Gaumont venu filmer les jeux
Olympiques.
La première société de production est créée par le comique burlesque Spyros Dimitrakopoulos, pour des bandes qu'il interprète sous le nom de Spyridion. Inaugurant le genre spécifique des fustanelles (du nom du jupon des paysans qui fait partie du
costume national grec), un homme d'affaires, Kostas Bahatoris, réalise en 1914 le premier long métrage de fiction grec, Golfo, adaptation d'un mélodrame bucolique et populaire qui connaîtra de nombreuses versions.
Entre 1906 et 1912, les frères Manakia (ou Manakis) développent, à la façon des frères Lumière, une abondante production, filmant des événements historiques ( la Pendaison des Macédoniens insurgés contre le pouvoir ottoman, 1907), mais aussi la
vie quotidienne (les Fileuses, Un mariage valaque, 1906).
Jusqu'au début des années trente, le cinéma grec se partage entre les comédies inspirées de Max Linder, comme les Aventures de Vilar (I peripetiès tou Vilar, 1926) de Joseph Hepp, les films interprétés par Kimon Spatopoulos, imitateur de Chaplin,
les drames bourgeois sentimentaux parfois centrés sur des personnages féminins émancipés, tel le Magicien d'Athènes (1931) d'Achilleas Madras, et enfin les fustanelles comme Maria Pentaiotissa (1929) du même réalisateur, ou l'Amoureux de la
bergère (O agapitikos tis voskopoulas, 1932) de Dilitris Tsakiris. Cependant, deux films se dist...