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Grand Oral SVT: Les mangroves

Publié le 27/06/2024

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« GRAND ORAL SVT : Comment les mangroves avec leurs adaptations uniques contribuent-elles à la biodiversité et à la protection des côtes face aux changements climatiques ? Notre planète regorge de vastes écosystèmes peuplés d’espèces variées. Aujourd’hui je vais m’intéresser principalement à la mangrove et ses caractéristiques. Premièrement, qu’est ce qu’une mangrove ? C’est une forêt située entre marées et régions littorales, composée principalement d’arbres nommés palétuviers.

Il existe plusieurs espèces de palétuviers, bien qu’ils présentent tous des caractéristiques similaires. Dans cet oral, nous allons nous demander comment les mangroves, avec leurs adaptations uniques, contribuent à la biodiversité et à la protection des côtes face au changement climatique. Nous analyserons premièrement les adaptations des mangroves, particulièrement des palétuviers, à leur environnement hostile.

Ensuite nous verrons en quoi elles représentent un écosystème crucial pour certaines espèces.

Enfin, nous verrons comment les mangroves sont une aide à la lutte contre le changement climatique. Comme nous l’avons rapidement énoncé, les mangroves vivent dans un environnement hostile et atypique.

Comme elles se trouvent sur les littoraux, l’eau est particulièrement salée, ce qui représente une grande contrainte pour une plante.

Ensuite, elles prennent racine dans de la vase, qui a tendance à énormément bouger avec le temps, rendant le sol instable.

Aussi, la vase est un élément dense et donc très pauvre en oxygène.

Or il est très difficile pour un arbre de s’enraciner dans un sol qui est en constant mouvement.

Les mangroves doivent aussi faire face aux marées fluctuantes qui requièrent de s’ancrer encore plus solidement dans le sol pour ne pas trop les subir. Les mangroves ont donc du savoir s’adapter en fonction de cet environnement.

Premièrement, face à la vase, elles ont développé des racines aériennes, c’est à dire en partie au-dessus du sol que l’on appelle rhizophores.

On décrit souvent leurs racines comme des échasses.

Ce système racinaire complexe permet aux palétuviers d’avoir un ancrage plus complexe dans la vase et de s’adapter aux mouvements de la marée. Ces racines aériennes sont aussi un atout pour une autre contrainte : le manque d’oxygène.

En effet, les racines extérieures présentent de petits orifices qui ressemblent à des boutons que l’on appelle lenticelles.

Ils permettent d’absorber l’oxygène directement de l’extérieur, à partir de l’air.

Aussi, les palétuviers ont développé des racines spéciales pour absorber de l’oxygène lorsque la marée est basse, ou que le milieu est moins inondé.

Ces racines, appelées pneumatophores, ont une forme spécifique : elles se dressent perpendiculairement au sol et l’oxygène passe via des lenticelles. Aussi, les palétuviers ont développé des adaptations pour lutter contre le sel.

Premièrement, les feuilles de palétuviers rejettent le sel absorbé par la plante, formant ainsi des cristaux de sel sur la surface des feuilles.

Une fois que trop de sel s’est accumulé, les feuilles tombent au sol permettant ainsi à l’arbre de les renouveler.

Les palétuviers disposent également d’une membrane interne dans leurs racines qui a pour effet de bloquer le sel. Enfin, les mangroves présentent des adaptations pour leur système de reproduction.

Contrairement à beaucoup d’angiospermes, la plupart des palétuviers sont vivipares.

Après son stade de fleur, l’embryon développe son système racinaire et quelques feuilles toujours attaché à la plante mère.

En fonction des espèces, les embrayons, appelés propagule passé un certain stade de développement, peuvent rester attachés de 1 mois à 1 an.

Quand elles sont trop lourdes, les propagules tombent et sont soit emportées par les marées, soit la marée est basse et la propagule va directement s’ancrer dans la vase. Toutes ces adaptations servent aux palétuviers à survivre et même à s’épanouir dans leur environnement hostile.

Elles sont le résultat de nombreuses années de sélection naturelle et de spécification. Cette première partie traitait des adaptations des palétuviers à leur environnement, maintenant nous allons rapidement voir quelles espèces vivent en symbiose au sein des mangroves. Tout d’abord, la mangrove représente un habitat pour de nombreuses espèces animales, particulièrement les crabes.

C’est une forme de symbiose mutualiste, donc avec les deux.... »

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