Grand oral svt: Comment le stress nous fait-il perdre nos moyens ?
Publié le 14/06/2022
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Grand Oral Svt
Comment le stress nous fait-il perdre nos moyens ?
Introduction :
Dans certaines situations tels qu'un examen ou encore la peur de ne pas être à la hauteur, l'être humain se retrouve dans une situation qui
nuit à son état psychologique.
En effet, le stress peut être défini par des réactions de l'organisme tant émotionnelles que physiques face à
une situation particulière ou des agents stresseurs dans un court terme ou long terme et permettent à un individu de s'adapter aux
exigences et aux perturbations de son environnement et ainsi revenir à l'équilibre grâce à l'homéostasie.
Toutefois, le stress est considéré
comme la réaction qui nous fait perdre nos moyens.
Ainsi comment le stress nous fait-il perdre nos moyens? J'expliquerai d'abord le stress
aigu et stimulation du système limbique puis dans un deuxième temps le stress chronique et les signes cliniques associés.
I) Le stress aigu et la stimulation du système limbique
Le système limbique désigne l'ensemble de zones du cerveau connues pour jouer un rôle dans la mémoire et la régulation des émotions.
On sait que le système limbique exerce une influence sur le système endocrinien (organes sécréteurs d'hormones comme le cortisol et
l’adrénaline).
Face à un agent stresseur, la réponse de l'organisme est d'abord rapide et met en jeu les cinq sens: vue, odorat, ouïe, goût et
toucher: c'est le stress aigu.
Ces derniers envoient des messages nerveux sensoriels vers le thalamus puis vers le système limbique.
Plusieurs activations cérébrales ont alors lieu: l'amygdale (sorte de système d'alerte) en collaboration avec l'hypothalamus (qui va
déclencher des réponses hormonales) et l'hippocampe (qui est impliqué dans la mémorisation du phénomène).
L'hippocampe freine
l'hypothalamus et la sécrétion de CRH est d'autant plus élevée que le stress est important.
La libération du cortisol produit à partir des
cellules cibles de l'hypophyse débute juste après celle de l'adrénaline.
En cas de stress, l'hypothalamus active les neurones du système
nerveux dit sympatique.
Il y a donc production d'adrénaline qui porte une action importante au niveau du coeur: elle augmente la
fréquence cardiaque, la pression artérielle et donc le débit cardiaque augmente avec une circulation du sang beaucoup plus rapide.
De
plus, l'adrénaline stimule l'hydrolyse des réserves du glycogène ce qui a pour effet d'augmenter la glycémie.
A ces symptômes s'ajoutent
les symptômes dits basiques tels que la dilatation des pupilles, bouche sèche...
Le cortisol stimule le métabolisme : les réserves de glucose
sont mobilisées, de façon plus efficace qu'avec l'adrénaline.
Le cortisol entraine aussi une augmentation de la vigilance.
Il bloque
certaines fonctions de l'organisme (freinage du système immunitaire...) Pour faire face au stress, le cortisol exerce sur l'hypothalamus un
rétrocontrôle négatif (augmentation du cortisol = diminution de sécrétion de CRH): il favorise ainsi le rétablissement de conditions de
fonctionnement stables.
II) Le stress chronique et les signes cliniques associés.
Pour diagnostiquer le stress chronique, on pratique la mesure de la cortisolémie (taux de cortisol dans le sang).
On remarque une
cortisolémie hausse par rapport à ces derniers jours.
Le cortisol peut entraîner l'hyperglycémie chronique (obésité et diabète type 2);
l'hypertension artérielle; perte de vigilance… Le stress chronique peut altérer certaines parties du cerveau comme le système limbique et
le cortex préfrontal.
La plasticité du cerveau permet la modification de structures cérébrales.
Mais dans le cas du stress chronique, elle est
dite mal adaptative.
Le stress chronique a aussi pour conséquence une augmentation de l'anxiété et une baisse de la sensibilité avec une
stimulation de la mémoire.
Le cortex préfrontal, siège du raisonnement, de la prise de décision, régule les autres zones cérébrales où
naissent les émotions primitives, comme la peur.
Lors d'un événement stressant, les neuromédiateurs tels que la noradrénaline ou la
dopamine inondent le cortex et perturbent ses connexions avec le reste du cerveau, le mettant en quelque sorte hors service.
Les structures
cérébrales plus primitives prennent alors les commandes.
Le cerveau passe en mode reptilien et peut décider d'une paralysie du corps
assortie de l'impossibilité de parler.
Conclusion
Pour conclure, on distingue deux types de stress l'un sur une longue durée (stress chronique) et l'autre sur une durée assez courte (stress
aigu).
Chaque type de stress a ses conséquences sur l'organisme l'un sur le côté psychologique et physiologique (chronique) tandis que
l'autre est plus sur le côté sensorial..
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