grand oral SVT Comment la thérapie cognitive comportementale peut-elle contribuer à la gestion du stress chronique?
Publié le 19/05/2024
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Comment la thérapie cognitive comportementale peut-elle contribuer à la
gestion du stress chronique?
Le stress chronique constitue un défi majeur pour la santé mentale et le bien-être
global des individus.
Dans notre quotidien mouvementé, nous sommes souvent confrontés à
des situations stressantes qui peuvent avoir des répercussions profondes sur notre santé
physique et mentale.
Face à ce défi, la thérapie cognitive et comportementale (TCC) émerge
comme une approche prometteuse pour aider à réduire et à gérer efficacement le stress
chronique.
En nous basant sur les principes de la TCC et en comprenant le mécanisme du
stress chronique, nous pouvons explorer comment cette forme de thérapie peut offrir des
solutions tangibles pour améliorer notre qualité de vie.
C’est pourquoi nous nous demanderons comment la thérapie cognitive comportementale
peut-elle intervenir efficacement dans la gestion du stress?
Pour répondre à cette question, nous commencerons par examiner de plus près ce qu'est le
stress chronique et ses impacts sur notre bien-être.
Et ensuite, nous parlerons des principes
fondamentaux de la thérapie cognitive et comportementale, en mettant en lumière ses
méthodes et ses techniques spécifiques pour aborder le stress chronique.
1) Compréhension du stress chronique
Le stress chronique est une situation dans laquelle l’organisme se retrouve débordé
dans ses capacités d’adaptation.
C’est une pathologie, causée par des agents stresseurs
trop intenses, trop répétés ou les deux en même temps.
Par exemple, certains soldats qui
en revenant de la guerre subissent un stress post-traumatique.
Les agents stresseurs
auxquels ils ont été soumis ont été très intenses et cela a donc entraîné des pathologies.
Les agents stresseurs répétés ,eux, apparaissent lorsqu’un individu subit très régulièrement
du stress aigu et ce stress aigu va alors se transformer en stress chronique.
Nos
expériences personnelles et notre patrimoine génétiques étant uniques, personne ne réagit
de la même manière face à ces agents stresseurs.
Le stress chronique peut entraîner une
série de problèmes de santé, y compris l'anxiété, la dépression, les troubles du sommeil, et
même des maladies cardiovasculaires.
Les structures du cerveau concernées par le stress chronique sont l’hippocampe, le cortex
préfrontal et l’amygdale.
Ce sont des zones qui gèrent nos émotions et notre humeur.
L’hippocampe et l’amygdale appartiennent au système limbique.
Le rôle du système
limbique est de capter les stimulus que sont les agents stresseurs.
Il a également une
influence sur le cortex préfrontal.
Le stress chronique entraîne donc des modifications du
système limbique et du cortex préfrontal.
En effet le cortisol (hormone) et le Gaba
(neurotransmetteur) ont une action inhibitrice sur l'hypothalamus mais en cas de stress
chronique cette action va diminuer.
Cela a pour conséquence une hausse de la sécrétion de
CRH.
Le CRH stimulant l'hypophyse (gande sous l’hypotalamus), cela provoque une
libération plus importante d’ACTH et par conséquent une augmentation de sécrétion de
cortisol par les glandes corticosurrénales.
De plus, le cerveau est doué d’une plasticité cérébrale, c’est-à-dire qu’il peut se modifier en
interaction avec l’environnement par l’expérience ou l'entraînement.
Quand l’organisme
n’arrive plus à s’adapter face à des stimuli stressants et qu’il est dépassé: on parle de
plasticité mal-adaptative.
Cela se traduit alors par de possibles perturbations de l’attention,
de la mémoire et des performances cognitives.
Pour éviter ces troubles, pour favoriser la résilience, le traitement le plus classique c’est la
prise de médicaments que l’on appelle les benzodiazépines.
Ils ont un effet direct sur le
cerveau en ayant une influence sur les neurones à Gaba (des neurones inhibiteurs du
cerveau).
Ils vont donc freiner les différentes réactions du cerveau.
Cependant même si ces
médicaments jouent bien leur rôle (éviter le stress chronique, favoriser la résilience), ils ont
aussi de nombreux effets secondaires comme la somnolence, la confusion ou la
dépendance, qui nécessitent un suivi médical.
C’est pour cela qu’il peut être préférable
d’opter pour un traitement non médicamenteux.
Ils en existent plusieurs mais celui qui nous
intéresse est la thérapie cognitive et comportementale.
2) La TCC
La thérapie cognitive et comportementale traite des souffrances psychologiques et
psychiatriques des adultes, adolescents et enfants.
C’est une psychothérapie de choix pour
toute personne qui souhaite vraiment changer.
Elle nous aide à mieux comprendre les
cercles vicieux dans lesquels nous sommes coincés.
Lorsque l’on vit un événement difficile,
on peut être envahi par des pensées et des émotions négatives qui nous font imaginer les
pires scénarios.
Nous adoptons ensuite des comportements inadaptés.
C’est pourquoi on
souffre.
Un thérapeute en TCC identifiera les facteurs qui causent votre souffrance.
Il vous
aidera à repérer les biais de penser, les croyances et les comportements problématiques
pour permettre de mettre de la distance entre eux.
Dès le départ des objectifs précis et
atteignables sont formulés avec le thérapeute.
C’est une thérapie structurée, ciblée et active.
C’est véritablement collaboratif et avec de vrais échanges.
Cette thérapie n’est pas à
négliger et est aussi importante que les médicaments dans la prise en charge.
Contrairement aux autres traitements non médicamenteux, la TCC est prouvée
scientifiquement.
C’est d’ailleurs un de ses atouts....
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