Grand oral svt: comment la pression scolaire peut-elle être source de stress chronique?

« La scolarité est essentielle dans notre quotidien.

De prime abord, elle nous apporte des connaissances nécessaires et elle permet de nous construire psychologiquement.

Sauf que nous avons tous déjà connu des périodes de stress à cause des cours.

Et malheureusement certaines personnes n'arrivent pas à le gérer aussi bien que les autres.

C'est pourquoi étant une personne stressée dans la vie de tous les jours, j'ai jugé intéressant de vous montrer comment la pression scolaire peut-elle être source de stress chronique. Actuellement le mot stress désigne à la fois la pression de l'environnement et la réaction de l'organisme à cette dernière c'est pourquoi nous allons dans un premier temps voir le lien entre la pression et le stress et ce qu'il implique au niveau de l'environnement.

Puis dans un second temps nous étudierons le mécanisme du stress chronique. I. Lazarus et Folkman, deux chercheurs ont particulièrement étudié le stress et le définissent en 1984,comme « la relation entre la personne et l’environnement qui est évaluée comme dépassant ses ressources et mettant en danger son bien-être ».

Le stress renvoie ainsi à la perception d’un décalage entre le but que la personne doit atteindre et les moyens dont elle dispose. Ainsi, un environnement devient stressant lorsque les individus ressentent un faible contrôle.

Ils se sentent vulnérables. Le problème étant que la performance académique, qui devient une des préoccupations principales de l’école, est mesurée dans la majorité des cas par l’évaluation scolaire.

Étant une source du jugement permanent, l’évaluation crée du stress chez les élèves.

En effet, les notes sont loin de générer une dynamique positive qui servirait de base à la motivation des élèves.

Les notes évaluant généralement la performance ponctuelle mesurent de manière imprécise les compétences et manquent souvent d’objectivité. De plus, l'évaluation n’est pas la seule source de pression à l'école, en plus des charges de travail, il y a aussi les relations avec l’enseignant, le jugement des camarades de classe et la pression perçue des enseignants et des parents.

Et tout cela compromet le sentiment de bien-être à l’école. Cette pression est clairement visible autour de nous.

Une étude de 2015 menée en France a montré que leur stress tendait à augmenter régulièrement, 17,1 % d’élèves se déclarant très stressés en sixième et jusqu’à 49,6 % en Terminale.

Elle atteint les garçons comme les filles, les bons élèves comme les moins bons, et toutes les catégories socioprofessionnelles. Par ailleurs, le stress a des effets notables sur les élèves.

Ils peuvent se sentir davantage fatigués, se décourager, refuser d’aller à l’école.

Un élève qui combat son stress dispose de moins de ressources pour apprendre sereinement et a du mal à dormir correctement .

Ces résultats scolaires peuvent donc chuter.

Mais les petits n’expriment pas toujours leur mal être par des mots.

Leur corps parle aussi pour eux avec notamment comme symptôme des maux de ventre ou de tête, de l’eczéma, des sueurs, des sensations de malaise. II. Abordons maintenant le mécanisme de ce stress chronique. Le stress chronique est une situation dans laquelle l'organisme se retrouve débordé dans ses capacités d'adaptation contrairement au stress aigu.

Ce stress chronique il est causé par des agents stresseurs soit trop intense soit des agences presseur répéter soit les deux.

Nous nous trouvons dans un cas où un élève subit très régulièrement des stress aiguë ce qui peut se transformer en stress chronique.

Les agents stresseurs répéter vont alors avoir une influence directe sur le système limbique puisqu'il va capter les stimulus mais également des influences sur le cortex préfrontal.

donc la perception des agents stresseurs par le système limbique et les interactions qui peut y avoir entre le système limbique et le cortex pré-contal va entraîner des modifications dans le cerveau.

En effet, le cerveau est doué d'une plasticité cérébrale c'est-à-dire que le cerveau peut se modifier en interaction avec l'environnement.

ces modifications se traduit par des multiplications plus ou moins importantes de neurones ça se traduit également par des connexions synaptiques qui s'établissent ou qui se supprime. Et en l'occurrence les agences stresseurs vont entraîner une plasticité du cerveauq sauf qu'ici elle von etre mal adaptatif puisque c'est modifications du cerveau vont entraîner des troubles cognitifs comme une diminution de l'attention, une diminution de la mémoire une diminution des performances cognitives et tout cela est associé également donc à des pathologies un épuisement général et c'est ça que l'on appelle le débordement du système d'adaptation. Pour conclure, même si la scolarité est essentielle est nécessaire pour notre avenir nous avons aussi vu qu'elle est source de stress chronique.

Il est donc primordial de trouver un bon équilibre entre notre scolarité et notre vie en dehors pour réduire ce stress.. »