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Grand Oral sur les facteurs de l'ostéopathie dans la dysplasie des hanches

Publié le 22/05/2024

Extrait du document

« En France, il y a 7,5 millions de chiens avec un nombre d’adoption par an de presque 17 000.

Aujourd’hui Mon oral va s’intéresser à l’une des pathologies orthopédiques les plus répandues chez les chiens à savoir la dysplasie de la hanche qui est maladie dégénérative de l’articulation coxofémorale, dû à un défaut de congruence entre la tête fémorale et l’acétabulum provoquant une inflammation de l’articulation.

A terme, il peut y avoir un développement d’arthrose.

Cette pathologie a été observé pour la première sois par le Docteur Schnelle.

Au départ le pronostic était la mort mais avec l’apparition de la radio, des traitements ont pu être mise en place.

Aujourd’hui, les élevages luttent contre cette pathologie en excluant de la reproduction les individus atteints. L’objectif va être d’apporter des axes d’actions ostéopathiques afin de donner du confort et de l’aide aux chiens dysplasiques tout en prenant compte le propriétaire qui est confronté à la douleur de son animal et qui se sent parfois démuni face à cette maladie.

Dans un questionnaire au préalable récupérer, j’ai pu constater que 67 % des propriétaires ne savaient pas que leur chien était prédisposé à la dysplasie.

Dans cette maladie il existe plusieurs stades. La question que nous allons nous poser est : « En quoi l’ostéopathie peut-elle agir sur les facteurs de la dysplasie des hanches pour aider les patients canin ? ».

Pour cela, je vais tout naturellement faire une brève description anatomique de la hanche me permettant d’enchaîner sur le processus de la dysplasie en introduisant l’enjeu de certains facteurs, pour aborder la seconde grande partie qui est l’action de l’ostéopathie dans cette maladie. I) Tout d’abord, Il faut savoir que l’articulation de la hanche est composé de l’acétabulum et de la tête fémorale.

L’acétabulum est une fosse recouverte de cartilage afin de faciliter les mouvements amples.

La hanche est recouverte d’un grand nombre de muscles. Chez un chien dysplasique les premiers symptômes apparaissent vers l’âge de 5 à 12 mois. Notamment avec des périodes de boiterie, de douleurs aigus et des difficultés locomotrices. Pour trouver le diagnostic, nous allons d’abord faire un examen palpatoire (tests d’Ortolani, de Barlow et de Bardens) Ensuite, sous anesthésie différents types de mouvements sont exercés tels que des extensions ou des pressions sur le dos et le bassin durant notamment des radiographies.

Pour différencier les stades d’une dysplasie l’angle de Norberg-Olsson est surveiller car plus celui-ci est petit plus le stade est élevé. Nous avons différents types de traitements chirurgicaux qui se font dès les premiers moi pour stopper la première avancée de la maladie ou adulte (plus fréquent) comme l’ablation de la tête fémorale. Si tous ce qui a été énoncé en amont est respecté le chien dysplasique peut vivre longtemps avec une bonne qualité de vie. Dans la dysplasie de la hanche, il y a différents processus physiologiques sui rentrent en jeu tels que : - La contraction musculaires ; Le muscle squelettique est un ensemble de faisceaux, qui sont euxmêmes un agencement de myofibrilles. Ces dernières sont composées de filaments fins d’actine et de filaments épais de myosine qui ont une tête arrondi permettant une liaison possible avec l’actine.

L’organisation des myofibrilles est telles ; Nous avons le sarcomère qui est l’unité fonctionnelle du muscle squelettique. Les fibres musculaires sont excitable et contractile, durant cela, elles vont se raccourcir et les filaments d’actines vont coulisser le long des filaments de myosines evrs le sarcomère.

Grâce aux Calcium est à l’ATP la myosine va s’associer avec l’actine. La myosine permet donc l’hydrolyse de l’ATP en ADP + Pi et une libération d’énergie. A la fin de la flexion, ces protéines se détachent et une nouvelle molécule d’ATP se fixe. Les neurones moteurs déclenchent la contraction musculaire.

Ils sont situés dans la moelle épinière. Tandis que leur axones forment un nerf qui va jusqu’aux fibres musculaires.

Ceci forme la jonction neuro-musculaires.

Ils ne sont pas en contact direct mais séparés par la fente synaptique. L’actine et la myosine étant des protéines, l’alimentation doit riches en acides aminés pour la production de ces protéines et si ce n’est pas le cas, nous allons observer l’arrivé de troubles de la contraction musculaire favorisant le développement d’une dysplasie des hanches et il en est de même pour le calcium. Il y a rarement un seul facteur qui provoque cette maladie, en général il y a en a plusieurs : - La race ; les chiens de grandes races y sont plus disposés au vue de leur poids et de leur besoins nutritifs plus important. - Nous avons aussi le facteurs génétique qui rentre en jeu car les chromosomes 1, 4, 9 et 16 sont responsable de la conformation de la hanche et le chromosome 3 car celui-ci est responsable de la production d’ostéophytes secondaires. - L’activité fait aussi parti des facteurs rentrant en jeu car il faut trouver le juste milieu, si celle-ci est trop importante elle entraîne une modification de la croissance voir une détérioration. - l’alimentation car si elle est en excès cela entraîne une surcharge au niveau des hanches.

L’apport excessif de calcium est de vitamine peut entraîner des malformations car le chien est capable de synthétiser ces molécules. - Le facteur est hormonal, pour celui-là nous avons juste des suspicion car il est prouvé que 7 % des chiens risques de déclarer une dysplasie avant les 5,5 mois contre 5 % après. II) Cette partie va suivre le déroulement d’une séance d’ostéopathie.

De cette manière, l’ensemble des points clefs observable chez un chien dysplasique seront abordés. Tout d’abord, les ostéopathes recommande une séance tous les 3 mois pour un meilleur suivi. Durant une séance d’ostéopathie, nous avons plusieurs étapes ; - L’anamnèse : durant celle-ci le spécialiste demande le motif de la venu (dans ce cas la dysplasie). Il demande à quel âge la maladie a été diagnostiqué (50 % avant 1 an et après diminution).

Si la maladie n’a pas été déclaré il va demandé le lieu d’acquisition pour savoir les antécédents ostéopathiques et vétérinaires.

Il va aussi demander le milieu de vie de l’animal car celui-ci joue un rôle majeur dans la maladie et lui permet.... »

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