Databac

Grand oral physique! COMMENT PROTÉGER SON AUDITION ?

Publié le 24/06/2024

Extrait du document

« COMMENT PROTÉGER SON AUDITION ? INTRODUCTION Peu importe le genre de musique joué, on ne s'en rend pas toujours compte mais le niveau sonore perçu par nos oreilles pendant un concert est souvent supérieur au seuil de danger fixé à 85 dB, même lors d'un événement en plein air.

Une surexposition au bruit peut avoir un impact énorme sur notre santé qui est souvent sous-estimé.

Suite à cela on peut notamment souffrir de surdité partielle ou totale. C'est d'ailleurs pour mieux préserver notre audition qu'une loi a été adoptée en 2018 pour réglementer le niveau sonore dans les lieux publics diffusant de la musique.

Cette loi a abaissé la limite sonore de 118 dB à 115 dB, mesurée sur une période de 15 minutes glissantes, soit une réduction de 3 dB. Cependant 115 dB reste quand même bien supérieur au seuil de danger. Dès lors, comment profiter d'un concert sans altérer son audition? Pour comprendre comment ne pas altérer son audition, il faut d'abord distinguer le niveau d'intensité sonore (dB) que l'on perçoit et l'intensité sonore en W.m² que l'on reçoit réellement. Les deux grandeurs sont cependant liées par une égalité : L=10log(I/Io) I=Io*10**L/10 (qu’on va expliquer plus tard…...) L est compris entre 0 dB et… beaucoup de dB sans qu’il n’y ait de limite, même s’il est rare de trouver des sons au-delà de 180 dB (décollage d’une fusée par exemple). On peut représenter les différents sons selon un axe (on a mis à gauche des exemples de sons correspondant aux valeurs de l’axe) : 0 dB correspond au seuil d’audibilité, on ne peut pas entendre un son de moins de 0 dB. Il y a un seuil de danger, environ 80 dB, au-delà duquel il existe des risques de trouble auditif en cas d’exposition prolongée à de tels sons. Il existe enfin un seuil de douleur, environ 120 dB, au-delà duquel il existe de graves risques pour la santé même si le son n’est pas entendu longtemps.

Entendre de tels sons provoque généralement des douleurs aux oreilles. Reprenons la variation de décibels apportée par la loi de 2018 qui annonçait une diminution de 3dB. D’abord, on n'a pas l'impression que ça soit énorme, mais en réalité cela divise par deux l'intensité sonore reçue (W.m-2).

Si cette petite diminution d'apparence a un si grand impact, c'est que pour l'oreille humaine la sensation sonore n'est pas proportionnelle à la variation d'intensité sonore mais plutôt au logarithme de cette variation d'intensité sonore. L'intensité sonore perceptible varie sur une plage très large, allant de 10**−12 W/m² à 1 W/m², soit un facteur de 10**12 entre la limite inférieure et la limite supérieure. Pour représenter ce vaste intervalle, on utilise une échelle logarithmique décimale, où chaque étape multiplie la valeur par 10.

Ainsi, cette échelle permet de représenter à la fois de très petites et de très grandes intensités sonores.  On peut attribuer un niveau à chaque intensité sonore sur cette échelle.10**−12 W/m² étant l'intensité sonore minimale perceptible, on lui attribue le niveau 0.

Le niveau 1 correspond à 10**−11 W/m², et ainsi de suite.

Ainsi, si on entend un son de 10**−11 W/m² au niveau 1 et que l'on veut l'entendre au niveau 2, soit dix fois plus fort, il faudra multiplier cette intensité par 10.

Cette règle s'applique à.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles