grand oral physique chimie radioactivité
Publié le 23/06/2024
Extrait du document
«
Je veux devenir médecin, c’est pour ça que des septembres je vais intégrer la PASS à
Marseille, (parcours d’accès spécifique de santé) qui permet d’accéder à des métiers de santé.
Je viens d’un pays qui a était touché par une catastrophe nucléaire (Tchernobyl) alors depuis
très jeune on m’a toujours mis en garde contre la radioactivité, or lorsque je me suis cassé le
bras j’ai fais ce que l’on appelle couramment une « radio » qui utilise la radioactivité.
Comment est utilisée la radiologie en médecine ?
Henri Becquerel en 1986 a remarqué que sa peau s’est irrité après qu’il ait porté un tube de
radium dans sa poche, c’est le premier scientifique à émettre l’idée que la radioactivité peut
avoir des méfaits sur son organisme.
En 1901, Pierre Curie provoque lui aussi une irritation
semblable, il se rend compte que la radioactivité peut être exploitable dans le domaine
médicale pour traiter les cellules cancéreuses par exemple.
Par la suite, Henri Becquerel, Marie Curie envisagèrent d’utiliser le pouvoir pénétrant des
rayonnements pour visualiser l’intérieur du corps mais également pour traiter des maladies
grâce aux rayonnements.
Nous verrons d’abord la caractéristique des rayons.
Nous verrons ensuite ses utilisations à but
thérapeutique et enfin ses utilisations à but diagnostique.
(Partie thérapeutique sur le mega de
MDEP)
Partie I :
La radiologie est une discipline utilisant des rayons radioactifs.
Radioactivité est faite par
certains noyaux capable de se désintégrer en d’autre éléments fils tout en émettant des
rayonnements.
(explication rayonnement b- b+, a, gamma (cours physique chimie)).
Le but est de se débarrasser des cellules cancéreuses lorsque la tumeur
d’un patient se révèle être maligne.
D’où l’intérêt de la Radiothérapie que
l’on appelle aussi irradiation qui est un traitement anticancéreux qui
consiste à utiliser des rayons ionisants à haute énergie pour détruire ou
endommager les cellules cancéreuses.
Ces rayons endommagent le
matériel génétique, les cellules malignes ne peuvent plus se multiplier et
la tumeur se réduit.
La radiothérapie est aussi bien prescrite pour traiter
un cancer initial que des métastases, ou encore pour alléger les
symptômes du cancer.
Néanmoins, elle peut aussi affecter les cellules saines qui se trouve
autour de la zone irradiée.
Il faut donc trouver une dose qui permet de
détruire la tumeur, épargnant au mieux les tissus sains.
(principe ionisation)
Rappelons d’abord qu’un atome peut être excité au niveau nucléaire,
comme vu précédemment mais aussi au niveau électronique.
En effet,
les électrons d’un atome qui gravitent autour du noyau sont organisés
sous forme de couches électroniques par rapport à leur proximité relative
à celui-ci.
Plus les électrons sont situés sur des couches électroniques
proches du noyau, moins l’atome est alors excité.
L’excitation de l’atome
au niveau électronique a donc pour conséquence la migration
d’électrons sur des couches électroniques moins proches du noyau et
nécessite pour cela, comme pour l’excitation nucléaire, un gain
d’énergie.
Celui-ci peut être causé par différents facteurs : les réactions
chimiques, l’exposition à une certaine température, l’exposition à des
particules ionisantes (comme le rayonnement alpha) ou encore
l’exposition à desondes électromagnétiques.Mais, si cet atome est
exposé à un niveau d’énergie très élevé, alors un ou même plusieurs
électrons peuvent migrer sur une orbite si éloignée du noyau qu’il ne
subira plus sa gravité et partira ainsi de l’atome.
L’atome sera ainsi donc
en «carence» d’un électron et deviendra alors un ion, aux
caractéristiques souvent très différentes de l’atome initial
(tissu vivant)
Les radiations et/ou particules ionisantes vont exciter les molécules
composant nos cellules.Ces molécules sont principalement des
molécules d’eau (en effet, l’eau représentant 70% de la composition de
notre organisme, c’est la plus touchée par les effets physico-chimiques
liés à l’exposition de notre organisme à des éléments radioactifs), mais
peuvent être aussi des protéines, les composants de la membrane
cellulaire et nucléaire, des molécules d’ADN etc.Lors de la phase de
désexcitation de celles-ci, certaines de leurs liaisons (les plus faibles)
vont rompre, créant ainsi deux radicaux libres distincts.Un radical libre
est une molécule ayant un électron qui n’est pas apparié.Ces radicaux
vont donc chercher à s’apparier à un autre électron en créant une liaison
avec un autre atome ou une molécule.
Dans le cas de la molécule d’eau,
on parle deradiolysedel’eau.Les molécules nous constituant peuvent
donc être altérées de deux manières différentes : •soit par l’effet dit
«direct» des rayonnements sur les molécules créant des radicaux libres,
•soit par l’intermédiaire de l’appariement de radicaux libres à la molécule
modifiant la composition de celle-ci.
Les conséquences inévitables sont
l’incapacité de la molécule touchée à exercer sa fonction première ou
l’altération de sa fonction initiale (inactivation enzymatique, dégradation
moléculaire...).
Partie II : radiothérapie
De la radiumthérapie à la curiethérapie.
En décembre 1898,
Marie et Pierre Curie découvrent un nouvel élément chimique qu’ils
appellent «radium».
Pierre Curie et Henri Becquerel publient en 1901 un
article relatant les effets physiologiques du rayonnement du radium.
Dans les années 1910, Marie Curie, qui dirige alors l’Institut du Radium
développe, avec le Dr.Regaud qui dirige l’Institut Pasteur, la
«curiethérapie».
C’est une méthode qui consistait à irradier localement
une tumeur cancéreuse en introduisant de fines aiguilles contenant du
radium.
Le radium est un élément radioactif.
On estime aujourd’hui sa
demi-vie à 1622 ans.
Les médecins avaient très vite compris que les
rayonnements ionisants tuaient plus facilement les cellules cancéreuses
que les cellules saines, bien qu'ils n'aient pas su pourquoi.
Mais il y eut
un long chemin à parcourir avant qu'ils ne parviennent à optimiser les
doses de ces rayonnements tout en minimisant les risques pour les
patients et les opérateurs.
À l'âge héroïque, il n'était pas possible de
calculer la dose de rayonnement émise et les médecins recouraient le
plus souvent à une irradiation massive aux rayons X d'une grande partie
du corps pour détruire la tumeur d'un seul coup.
Cela entraînait
fréquemment la nécrose des tissus sains environnants sans garantir
l'absence de récidive de la tumeur.
Pour les tumeurs traitées par
radioactivité, on employait des sels de radium, d'abord contenus dans
des tubes en verre puis dans des aiguilles en platine, placés contre les
tumeurs (ou à l'intérieur) ce qui limitait leur usage aux cancers
accessibles de l'extérieur et de petite taille (cancers du sein, de la peau,
du col de l'utérus).Afin de mettre directement en contact les substances
radioactives avec la tumeur, un matériel adapté, aussi appelé matériel
vecteur, est inséré à l’endroit voulu sous la forme d’aiguille, de tube
plastique, de grains ou de fils.
Cet implanttemporaire ou permanent
servira ensuite de support aux sources radioactives qui seront
seulement introduites au moment de la réalisation du traitement.Il existe
différents types de curiethérapie,
•la curiethérapie à bas débit de dose(LDR)demeure l’une des plus
répandues.
Durant ce traitement, la source radioactive est appliquée
sur la zone concernée pendant deux à cinq jours.
Au cours de
cette période, le patient est hospitalisé dans une chambre....
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