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Publié le 10/06/2024
Extrait du document
«
Selon l’UNICEF, 1 personne sur 9 n’a aujourd’hui pas accès à l’eau
potable.
Bien que l’eau recouvre 70% de la surface de notre planète,
seulement 2,5% de l’eau est douce donc consommable.
Avec le
réchauffement climatique réduisant la proportion d’eau douce, et la forte
disparité de l’eau, il devient crucial de trouver des solutions au stress
hydrique.
De nombreux pays se sont par exemple tournés vers la
désalinisation.
C’est un procédé permettant de convertir l’eau de mer en
eau potable, il est déjà fortement répandu notamment en Arabie saoudite
où 80% de la demande d’eau est satisfaite par les usines de dessalement.
Certes couteux et loin d’être neutre pour l’environnement, la
désalinisation pourrait jouer un rôle clé dans le besoin en eau potable.
On
peut donc se demander : dans quelles mesures le dessalement
peut-il contribuer à résoudre le problème de manque d’eau ?
Aujourd’hui dans un contexte à la fois de stress hydrique c’est-à-dire
l’apport inférieur à 1700 m3 par personne par an et de transition
énergétique on peut s’interroger sur la place à donner à la désalinisation.
En effet, l’eau douce est principalement piégée dans les glaciers, les
calottes glacière ou les nappes phréatiques et rarement accessible en
surface, rendant l’approvisionnement en eau difficile.
De plus, elle est
inégalement répartie, en effet, seuls 10 pays détiennent 60 % des
réserves d’eau douce mondiale alors qu’en contraste 80 sont en situation
de pénurie hydrique selon la Banque Mondiale.
Ainsi, le dessalement
pourrait améliorer l’accès à l’eau car l’eau de mer représente 97% de l’eau
mondiale ce qui en fait une ressource presque illimitée.
Toutefois il est
nécessaire de comprendre le processus de dessalement pour se
positionner.
Parler de dessalement, c’est en fait parler de purification de l’eau.
L’eau de
mer contient surtout des sels NaCl à une concentration moyenne de 35
g/L mais aussi des fines particules de matière organique.
Ainsi pour
transformer une eau de mer en eau pure, il faut séparer les sels des
molécules d’eau.
Actuellement, on dispose principalement de deux technologies pour y
parvenir.
D’abord, il y a la distillation, qui repose sur le changement d’état de l’eau.
On chauffe l'eau de mer pour la vaporiser.
La vapeur ainsi dépourvue de
sel est ensuite refroidie sur des parois froides pour la condenser et
récupérer l’eau pure.
La deuxième technique est l’osmose inversée, une méthode moderne et
très efficace.
Cette technique s’appuie sur un phénomène physique
naturel : l’osmose.
C’est le transfert de molécule d’un solvant à travers
une membrane semi-perméable vers un milieu plus concentré.
C’est-à-dire que dans une membrane semi-perméable, il y a des orifices
tout juste assez gros pour laisser passer les molécules de solvant mais
pas les solutés de la solution.
Ici dans la situation initiale, on a deux
solutions une plus concentrée que l’autre séparer par une membrane.
Ce sont naturellement les particules d’eau de droites qui vont se déplacer
vers le milieu le plus concentrée pour d’aider à la faire la solubilisation du
soluté jusqu’à l’équilibre des concentrations.
On remarque donc que le
niveau du liquide à gauche augmente et de l’autre coté diminue en
négligeant la force gravitationnelle supposé les remettre au même niveau.
Ce mouvement est dû à la pression osmotique, qui peut s’exprimer avec
la formule
π=
n
RT, similaire la loi des gaz parfaits PV=nRT
V
Ainsi, le principe de l’osmose inversé est de contrarier ce processus naturel.
En
appliquant une pression dite hydrostatique supérieure à la pression osmotique du
côté concentrée on force l’eau à traverser la membrane vers la droite, obtenant ainsi
une séparation presque complète des sels et de l’eau pure.
En somme la désalinisation est un moyen efficace d’obtenir de l’eau potable pour
des pays en crise mais de tels processus nécessitent de grandes installations
couteuses, qui soulève donc la question l’accessibilité de cette technologie et son
impact environnemental.
Ils existent plus de 19 000 usines de dessalement dans le monde pourtant 71% de
l’eau dessalée provient de pays riches.
En plus du processus de dessalement, des
installations de prétraitement sont nécessaires pour enlever les grosses impuretés et
d’autre structures pour reminéraliser l'eau pure pour la rendre potable.
Un coût total
qui rend la technologie souvent inaccessible aux pays en développement .
De même que faire bouillir des milliards de litres d’eau consomment beaucoup
d’énergie.
Au Moyen Orient, la disponibilité du pétrole rend le procédé thermique
moins cher tandis que pour d’autres pays le coût peut être 30 fois plus cher.
Effectivement pour produire des millions m3 d’eau chaque année, on a besoin
d’énormément d’énergie.
Le bilan énergétique de l’osmose par exemple montre qu’il
faut pomper l’eau dans la mer, la transporter dans des tuyaux, la traiter puis la
réacheminer
Au total, une installation complète de dessalement consomme jusqu’à 4 KWh par
mètre cube ce qui est bien loin de la valeur théorique minimale d’énergie de 1 KWh
par mètre cube.
Néanmoins l’osmose inversée consomme moins d’énergie que
toutes les autres technologies de dessalement, c’est pourquoi elle est actuellement
le plus utilisé dans le monde.
L’électrodyalyse, par exemple, est très énergivore.
Inspirée du modèle de
l’électrolyse que j’ai étudié cette année, elle se fonde sur un procédé qui combine la
technologie des membranes perméable avec un milieu échangeur d’ions.
L’eau à
traiter est divisée en plusieurs compartiments séparés par des membranes.....
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