Grand oral maths : calcul d'intégrales
Publié le 18/06/2024
Extrait du document
«
Comment les calculatrices donnent-elles la valeur approchée d’une intégrale ?
Lors du cours de mathématiques consacré au calcul intégral, nous avons appris a calculer
une intégrale à l’aide d’une primitive.
Notre professeur nous a également montré comment
vérifier nos résultats grâce à la calculatrice.
J’ai tout d’abord pensé que l’algorithme
implémenté dans les calculatrices utilisait des primitives.
Je me suis alors souvenue d’une remarque de mon professeur : il existe des fonctions
continues dont la primitive ne peut pas s’écrire à l’aide de fonctions usuelles, par exemple
f(x)= e− x J’ai donc calculé l’intégrale de cette fonctions entre deux nombres, et la
calculatrice a affiché un résultat.
Elle donne donc la valeur approchée d’une intégrale sans
utiliser sa primitive.
2
Ma problématique est donc la suivante :
comment les calculatrices donnent-elles la valeur approchée d’une intégrale ?
Comme le montre mon document support, je rappelle que l’intégrale d’une fonction
positive sur un intervalle [a;b] est l’aire du domaine délimité par la courbe représentative
de cette fonction, l’axe des abscisses et les droites d’équations x=a et x=b.
Nous allons
voir deux méthodes de calcul d’une intégrale, mais il en existe d’autres plus ou moins
performantes.
Première méthode : la somme de Riemann
Il est simple de calculer l’aire d’un rectangle.
Cette méthode consiste à combler plus ou
moins le domaine sous la courbe par des rectangles.
Pour être plus précise, si on découpe l’intervalle [a;b] en n intervalles de même amplitude,
b−a
on obtient des rectangles de base
n
b−a
En posant x i =a+i
, pour 0⩽i⩽n−1
n
on peut choisir f( x i ) comme hauteur des rectangles.
Vous pouvez voir sur mon
document support que combler génère des erreurs d’approximation.
Cependant, plus n est
grand, plus la base des rectangles est petite.
Ainsi, les zones à combler ou à retirer sont
moindres, et l’approximation est meilleure.
b
On peut écrire que :
n−1
) pour n très grand.
∫ f (x)dx≈ b−a
∑ f (a+i b−a
n
n
i=0
a
Deuxième méthode : Monte-Carlo
La méthode Monte-Carlo consiste à évaluer l’aire d’une surface de manière probabiliste.
Elle a été imaginée par le physicien Nicholas Metropolis.
Le principe est de prendre un
point....
»
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