Grand Oral mathématiques Comment l'outil logarithmique est-il appliqué dans les sciences ?
Publié le 27/06/2024
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Comment l'outil logarithmique est-il appliqué dans les sciences ?
Introduction :
Mesdames et messieurs du jury, aujourd'hui nous allons étudier un des outils
mathématiques les plus importants qui nous a permis, à nous être humain, une
énorme avancée scientifique notamment dans les domaines de l'astronomie ou
encore la navigation : Le logarithme.
Ainsi nous répondrons à la question
suivante : Comment l'outil logarithmique est-il appliqué dans les
sciences ?
Introduction de la partie Mathématiques :
Tout d'abord mettons au clair ce que sont les logarithmes.
Mathématiquement
parlant, un logarithme est la fonction réciproque d'une exponentiation.
Un
logarithme possède ce que l'on appelle une base qui est un nombre réel, ici nous
pouvons l'appeler b par exemple, et est appliqué sur un chiffre que l'on va
appeler a.
Quand on l'utilise, on parle alors du logarithme en base b de a.
La
base catégorisant chaque type de logarithme.
Concrètement, qu'est ce que cela signifie ? Le logarithme renvoie la puissance, à
laquelle il faut élever la base b pour avoir a.
Prenons par exemple, les
logarithmes en bases 10.
Le logarithme en base 10 de 1000 seras alors 3, car il
faut élever la base 10 à la puissance 3 pour obtenir 1000.
Le logarithme en base
10 de 1 000 000 seras alors 6 car il faut élever la base 10 à la puissance 6 pour
obtenir 1 000 000.
On peut généraliser ainsi cette formule, si x est égale à la
base b à la puissance n, alors le logarithme en base b de x, seras la puissance n.
Comme dit précédemment, les logarithmes sont l'opération inverse d'une
exponentiation, si l'on résout alors mathématique 10 puissances le logarithme en
base 10 de x, on obtient alors x.
Trois fonctions logarithmes à bases différentes s'instaurent dans le monde des
sciences et sont utiliser couramment :
En premier le logarithme népérien ou logarithme naturel dont la base est le
nombre e d’Euler, qui est le logarithme le plus utilisé en mathématique et est
également la primitive de la fonction inverse et la fonction réciproque de la
fonction l'exponentielle.
Nous avons en second le logarithme décimal, dont la
base est 10, il est plus communément utilisé pour les calculs du domaine
technologique, en chimie mais également en physique.
Et enfin le logarithme
binaire dont la base est 2, utilisé en informatique théorique.
Partie Mathématique documentariser :
Voila pour la fonction logarithme actuel, mais cette définition n’a pas toujours été
celle des logarithmes à travers l'histoire, la première mention du logarithme
remonte en 1588 lorsque l'astronome Jost Burgi développa le premier système
logarithmique connu pour faciliter les calculs de valeurs de sinus avec une
précision encore jamais atteinte auparavant.
Par la suite, en 1614, un
mathématicien écossais John Neper publia un traité nommé Mirifici
Logarithmorum Canonis Descriptio qui se traduit par La description de la règle
merveilleuse des logarithmes.
Dans ce traité, Neper introduit les logarithmes comme la correspondance entre
deux séries de valeurs, une série arithmétique et une série géométrique.
La série
arithmétique est une série qui s'incrémente à chaque nouvelle valeur par 1, elle
commence à 0, puis prend les valeurs 1,2, 3 jusqu'a l'infinis.
La série
géométrique quant à elle se multiplie successivement à chaque nouvelle valeur
par, disons ici 10.
Elle commence donc à 1 puis prend les valeurs 10, 100, 1000
jusqu'a l'infinis.
Et tout deviens ici plus clair, on se rends compte que si l'on
cherche par exemple le logarithme en base 10, de 1000, il nous suffit de nous
rendre dans la série géométrique, trouver 1000 puis regarder sa correspondance
dans la série arithmétique.
On trouve bel et bien 3.
Mais cela ne s'arrête pas ici
et c'est la que la règle merveilleuse des logarithmes intervient, imaginez vous
voulez réaliser l'opération 100 * 1000, Neper inventa une technique qui est la
suivante : On repère 100, qui est 2 dans la série arithmétique, et on repère 1000
qui est 3 dans la série arithmétique.
On additionne les deux termes ensemble, ce
qui nous fait 2+3=5, et on retrouve dans la série géométrique le terme
correspondant à 5, soit 10 000.
Ainsi, à l'aide d'une table de correspondance,
nous avons réussis à transformer une multiplication en simple addition.
De même
si on voulait diviser 1000 par 100, on trouve leur logarithme respectif donc 3 et
2, nous calculons leur différence c'est à dire 1, puis nous retrouvons la valeur
correspondante, donc 10.
Encore plus loin, et plus poussé si nous cherchons à calculer 100^5 par exemple,
nous repère 100 qui est 2 dans la série arithmétique, on le multiplie par 5, ce qui
nous donne 10, puis nous retrouvons le 10 correspondant dans la série
géométrique c'est à dire 10 milliards.
Il réussit donc à convertir en quelque sorte la puissance en multiplication,
multiplication en addition, et la division en soustraction créant un lien entre une
progression arithmétique et une progression géométrique.
Cette progression
arithmétique, il la renomme logos arithmos qui signifie nombre proportionnelle,
et qui va donc prendre au fur et a mesure le terme de logarithme.
Il facilite ainsi
de nombreux calculs de l’époque par correspondance
Ici nous avons pris comme base 10, mais Neper n'avais pas pris la base 10 à ce
moment-là, la raison simple, imaginez que vous voulez multiplier 36 avec 37,
vous ne le pourriez pas car ils n’apparaissent pas dans la table.
Neper y réfléchit et propose une solution : il place la base de sa série
géométrique, à un chiffre très proche mais inférieur à 1 : 0,9999999 et il débute
sa série à 1 millions.
Il publie donc d'immense table de correspondance qu'il écrit
à la main, mais le bon coté des choses c'est que cette correspondance il ne faut
le faire que une fois, et ensuite on peut l'utiliser quant on le souhaite.
Son travail sera poursuivi et prolongé par le mathématicien anglais Henry Briggs
qui lui publie les tables de Logarithmes décimaux, sois la bases 10 que nous
avons vu, et il en précise les méthodes d'utilisation des....
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