Grand oral mathématique: L’égalité entre hommes et femmes est-elle réellement visible dans notre société ?
Publié le 18/08/2024
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«
GRAND ORAL
Introduction :
“L’égalité entre les hommes et les femmes est un principe fondamental de notre société.”
cette phrase à été prononcé par le Président de la République.
L’égalité entre hommes et femmes
est-elle réellement visible dans notre société ? Cette question raisonne dans l’esprit de nombreux
citoyens et citoyennes.
L’outil mathématique peut aider la société à trouver des réponses à cette
question.
En effet, le calcul de probabilités ainsi que les statistiques montre que l’égalité des sexes
n’est pas acquise.
Suite à de nombreuses études nous allons voir comment l’outil mathématiques
permet-il de montrer la disparité entre les hommes et les femmes dans la société.
Nous allons donc nous concentrer sur trois aspects majeurs : les inégalités dans le monde
du travail, dans le sport et au sein du foyer.
I) Les inégalités dans le monde du travail démontrer par l’outil mathématique
Pour aborder les inégalités au travail nous allons regarder les probabilités qu’une femme évolue
professionnellement par rapport à un homme à compétence égale.
Pour cette partie j’ai pris des
données ainsi qu’une étude statistique sur l’INSEE et sur OIT.
En 2017, 55 % des femmes sont
inscrites en études supérieures contre 44 % d’hommes.
De plus, à l’issue de leurs études à
compétences égales 15 % femmes deviennent cadres contre 21 % d’hommes.
Avant de se lancer
dans l’étude mathématique nous allons définir le terme complexe « cadre ».
Bien qu’il n’y ai pas
de définition légale l’OIT l’a défini de la manière suivante : le cadre comme un salarié disposant
d’une expertise dans un domaine spécifique, et qui possède une certaine autonomie pour atteindre
ses objectifs.
Polyvalent, il doit être capable de jongler entre différents rôles attribués par son
employeur.
Doté de responsabilités, il peut également être amené à manager une équipe pour la
mener vers l’obtention de résultats dans l’intérêt de l’entreprise.
On procède donc au modèle de l’étude : On choisi au hasard une personne dans la populations.
On
note F l’événement « la personne est une femme » et C « la personne est cadre ».
F et C barre sont
les événements contraires.
On peut donc construire l’arbre pondéré suivant :
On sait que P(F) = 0,55
P(F‾) 0,44
PF(C) = 0,15
PF‾(C) = 0,21
Par calcul nous savons aussi que PF‾(C‾)= 1-0,21 = 0,79
PF(C‾) = 1- 0,15 = 0,85
On va utiliser un exemple concret ; Pour un échantillon de 5 promotions , la probabilité qu’une
femme soit promue au moins trois fois est de P(X=3) ou B(5;0,08) car P(F∩C)= P(F)XPF(C)= 0,08
On répète 5 fois, de manière identique et indépendante une expérience qui a deux issues.
- succès : « une femme qui a fait des études est promue cadre »
-échec : « une femme qui a fait des études n’est pas promue cadre »
X compte le nombre de succès donc elle suit une loi binomiale de paramètre p = 0,08 et n=5
On effectue le calcul suivant : P(X=k)=
P(X=3)= (0,08)x 0,083(1-0,08)5-3
3
= 0,004
x pk(1-p)n-k
Si on effectue le même calcul pour les hommes on obtient : P(F‾∩C)=0,44 x 0,21 =0,09
P(X=3)= 0,006
Ce calcul montre que même à compétences égales, les femmes ont une probabilité
significativement plus faible d'être promues.
Cela met en évidence une inégalité structurelle au
sein des entreprises.
II) Au sein du sport
Les disparités entre les genres sont aussi visibles dans le sport.
En effet, selon une étude de
l’INSEE la persistance de stéréotypes de genre pourrait expliquer l’absence de mixité dans certaines
disciplines dès le plus jeune âge : en 2014, près d’une personne sur deux adhère à l’idée selon
laquelle « certains sports conviennent mieux aux filles qu’aux garçons » (Burricand et Grobon,
2015).
De fait, l’activité sportive choisie par les enfants ou leurs parents est souvent fonction des
valeurs qu’elle véhicule : grâce, souplesse, agilité pour les filles ; endurance, rapport de force et
esprit de compétition pour les garçons.
Enfin, pratiquer un sport « masculin » est d’autant plus
difficile pour les jeunes filles qu’elles peuvent renvoyer physiquement une image non conforme à la
norme corporelle féminine, musculature et force physique étant plutôt associées à la masculinité.
La
part de femmes pratiquant une activité physique ou sportive a crû de 5 points entre 2009 et 2015,
passant de 40 % à 45 % ; chez les hommes, cette proportion est restée stable sur la période, autour
de 50 % .
Les femmes sont aussi de plus en plus nombreuses à exercer une activité physique ou
sportive chaque semaine : en 2015, c’est le cas de 32 % d’entre elles contre 26 % en 2009 ; la part
de pratiquants réguliers chez les hommes a très peu progressé durant ces six années (de 31 % à
33 %).
Nous allons nous focalisé sur un sport connu de tous qu’il soit pratiqué par des hommes ou des
femmes : le tennis
La répartition par genre du volume horaire de retransmissions sportives sur l'ensemble des
diffusions à la télévision en France est très inégalitaires, en 2015, seulement 3,6 % femmes
professionnelles ont vu leur match diffusés à la télévision contre 67,5 % pour les hommes.
Les
matchs mixtes représentent....
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