Grand Oral: Les "Femmes de Réconfort" au Japon - Crime de Guerre et Crime contre l'Humanité
Publié le 30/06/2024
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Grand Oral: Les "Femmes de Réconfort" au Japon - Crime de
Guerre et Crime contre l'Humanité
Introduction (2 minutes)
Bonjour à vous madame et monsieur les jury,
Aujourd’hui avec vous, je vais aborder le sujet autant délicat que crucial : le
système des "femmes de réconfort" instauré par l'armée japonaise durant le
conflit d’Asie-Pacifique de 1937-1945 est un euphémisme qui désigne des
milliers de femmes, principalement originaires de Corée, de Chine, des
Philippines et d'autres pays asiatiques, qui ont été forcées ou trompées pour
servir d'esclaves sexuelles aux soldats japonais.
Problématique : En quoi le système des "femmes de réconfort" constitue-t-il
un crime de guerre et un crime contre l'humanité?
Pour répondre à cette question, je structurerai mon exposé en trois parties :
1.
Contexte historique et mise en place du système des "femmes de
réconfort".
2.
Conséquences sur les victimes et reconnaissance internationale.
3.
Enjeux contemporains et processus de réconciliation.
Partie I: Contexte historique et mise en place du système des "femmes
de réconfort" (5 minutes)
Origines et mise en place
Le système des "femmes de réconfort" trouve ses origines dans la guerre sinojaponaise (1937-1945) et s'est intensifié pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'armée japonaise, craignant que ses soldats ne commettent des viols de
masse qui attiseraient la haine des populations locales, l’armée impériales mis
alors en place des stations de réconfort dans le but de redonner le moral au
soldat, d’éviter toute transmission de maladie sexuellement transmissible et de
garantir une certaine discipline chez les troupes.
Organisation et recrutement
Ces stations étaient organisées par l'armée et les autorités locales, elles était
dispersé à travers tout l’aise pacifique et de 1938 à 1945 ont compterai plus de
2000 maison de réconfort .
Les femmes y étaient recrutées de force ou
trompées par des promesses de travail honnête tel que serveuses ou
ouvrières.
La tromperie ne suffisant pas toujours de nombreuses femmes
furent enlever.
Tel que Kim bok-dong une coréenne ayant vécu cette situation
tout au long de mon discours je m’appuierais sur son témoignage afin
d’appuyer mes propos.
Fonctionnement des stations
Les "stations de réconfort" semblable au maison close, étaient stratégiquement
situées près des bases militaires.
Les femmes étaient souvent traitées comme
des objets, avec des contrôles médicaux réguliers pour prévenir les maladies
parmi les soldats, mais sans soins appropriés pour elles-mêmes.
Cette
exploitation systématique et institutionnalisée montre la gravité et l'ampleur de
ce crime.
Les dirigeants japonais avaient fixé des règles de fonctionnement,
comme les heures d'ouverture (de 9 h à minuit, tous les jours), les jours de
repos (2 jours par mois lors des menstruations), les désinfections des chambres,
les visites médicales ou encore le traitement des femmes atteintes de maladies
vénériennes.
Mais la réalité était bien autre selon plusieurs témoignage dont celui
de Kim bok-dong, les visites médicales n’était pas forcement faite et les
chambre était loin d’être désinfecté elle était plutôt délabré seul les jour des
repos lors ds règles était respecté car cela rendait la femme « écoeurante »
selon les officiers, Kim dira « mes jours de repos était ceux que j’attendais le
plus mais ils était si court »
Conditions de vie
Les conditions de vie et de travail dans ces stations étaient inhumaines.
Les
femmes subissaient des violences sexuelles répétées, des abus physiques et
vivaient dans des conditions sanitaires déplorables.
Les statistiques exactes
sont difficiles à établir, mais on estime que 20 000 à 410 000 jeunes femme
souvent mineur ont été réduites en esclavage dans ce système ces chiffres
varie selon les sources et les historiens aujourd’hui pn compte aucune
survivante.
Je cite «Nous "servions" quinze soldats japonais par jour» à
expliquer la coréenne Kim bok-dong.
Cela montre ampleur de l’hinumanité de
ces stations.
Il existait aussi des centres de relassements qui sont basé sur le
même principe que les stations de réconfort il était juste plus grand par
exemple celui de guandong comptait 1000 jeunes filles pour une armée de
100000 hommes ce qui fait 1000 soldats par jeunes filles .
Partie II: Conséquences sur les victimes et reconnaissance
internationale (5 minutes)
Conséquences physiques et psychologiques
Les conséquences pour les victimes étaient dévastatrices.
Physiquement, elles
souffraient de blessures graves, de maladies et de traumatismes permanents.
Psychologiquement, les violences subies ont laissé des séquelles profondes, y
compris le stress post-traumatique.
Socialement, beaucoup de survivantes ont
été stigmatisées et ostracisées par leurs communautés après la guerre vu
comme sale et « utilisé » les rendant impur.
Témoignages et documentation
Au fil des années, des témoignages courageux de survivantes ont émergé,
apportant une lumière crue sur ces atrocités.
Le premier témoignage public sur
le sort des esclaves sexuelles du régime Shōwa fut publié en 1971 par une
Japonaise écrivant sous le pseudonyme de Suzuko Shirota.
Accueilli dans
l'indifférence générale, cet ouvrage racontait l'expérience de cette femme,
orpheline de mère à 14 ans, et vendue par son père à 18 ans à un tenancier de
maison de confort faisant affaire à Taïwan avec l'armée impériale japonaise.
C’est
seulement en 1991 que le scandale émergea et que la lumière fut mise sur les
atrocité commise.
C’est Kim Hak-sun qui a été la première a ce lancé dans une
procédure judiciaire contre le Japon.
Depuis de nombreuses femmes victimes
ont porté plaintes mais aussi la Corée du Sud entre autre.
Les historiens et chercheurs ont documenté ces faits, soutenus par des
organisations internationales.
Tel que La publication en 1992 des travaux de
l'historien Yoshiaki Yoshimi portant sur des documents saisis par les alliés en 1946
et entreposés à la bibliothèque du National Institute for Defense studies de
Tokyo établit finalement un lien tangible entre l'armée de l'ère Shōwa et les
maisons de confort.
Ou encore Jean-louis Margolin dans son livre L’Armée de
l’empereur : violences et crime du japon en guerre qui décris tout les crimes
commis.
Réactions internationales
Les réactions internationales ont varié.
Les tribunaux militaires de Tokyo, qui
ont jugé les criminels de guerre japonais, n'ont pas accordé l'attention
nécessaire à ce crime spécifique.
Cependant, les Nations Unies ont depuis....
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