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grand oral l'équitation

Publié le 09/06/2024

Extrait du document

« Depuis mon enfance, j'ai la chance de pouvoir monter à cheval.

En effet, je pratique l'équitation depuis plus de 15 ans.

Durant toutes ces années, j’ai pu entendre de nombreux clichés sexistes et financiers comme « l'équitation est un sport de fille » ou encore « l'équitation est un sport de riche ».

Il est vrai que ces stéréotypes sont très répandus dans la société actuelle, par rapport à l'héritage historique.

Cependant, lorsqu'on regarde certaines statistiques ou données de la FFE (Fédération Française de l'équitation), on peut rapidement se rendre compte qu'ils ne sont pas vrais.

C'est alors qu'on peut se demander « En quoi la pratique sportive de l'équitation reflètentelle des Inégalités genrées et socio-économiques ? » Pour répondre à cette question je vais commencer par présenter les inégalités de genre, puis dans une deuxième partie les inégalités socio-économiques. I.

Les inégalités de Genre La pratique sportive de l'équitation a entrainé de nombreuses inégalités de genre selon l'époque et selon la discipline.

En effet, par exemple, à l'époque médiévale, c'étaient essentiellement les hommes qui montaient à cheval (chevaliers, messagers, marchands, etc.).

De nos jours, on pourrait dire que la tendance s'est inversée.

En effet, en 2022, il y avait environ 690 000 licenciés, et 555 000 était des femmes, soit plus de 80%.

De plus, l'équitation est devenue le 1er sport féminin avec plus de 84% de femmes licenciées.

Cette grande majorité de femme peut s'expliquer par le processus de socialisation genré.

C'est un processus qui mène l'individu à intérioriser les normes et les codes sociaux relatifs aux 2 sexes.

Il est vrai que d'autres sports subissent aussi ce processus, comme le football considère massivement comme un sport masculin.

Théorisé par des sociologues féministes des années 70, le « plafond de verre » est le constat qu’il existe une barrière invisible auquel se heurtent les femmes dans la progression de leur carrière, et qui les empêche de progresser aussi vite et autant que les hommes.

Si les Françaises sont de plus en plus nombreuses à être licenciées d’une fédération sportive, la féminisation du sport ne transparaît pas toujours dans la pratique de haut niveau.

En 2014, sur les 3 104 cavaliers dits professionnels, on compte 1 202 femmes pour 1 902 hommes. Même si la pratique en tant qu'amateur est beaucoup plus développée chez les femmes que les hommes.

On remarque que chez les professionnelles, énormément d'hommes sont présents sur les terrains de concours.

Cependant, une distinction est importante à faire au niveau de la discipline.

Les disciplines équestres sont des types d'activités liées à l'équitation.

Elles sont souvent définies par des règles, des techniques, des objectifs et des compétitions spécifiques.

Parmi les plus connus, on retrouve le dressage, le saut d'obstacles, la voltige, etc.

En effet, dans le top 20 des cavaliers de CSO (concours de saut d’obstacle) et de CCE (concours complet d’équitation, on trouve tout de même 13 femmes.

De plus, d’autres disciplines équestres sont essentiellement masculines comme le polo ou encore le monde hippique.

C’est alors que nous pouvons donc voir un fossé qui s’est creusé dans les différentes disciplines car certaines sont considérée comme étant plutôt « gracieuse » ou encore « souple » ce qui est directement assimilé aux femmes du aux clichés de base de la société, tandis que d’autres sont considéré comme plus « forte » ou plus « complexe ».

Ainsi,.... »

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