Grand Oral HGGSP Les menstruations sont elles une entrave à l'éducation des femmes?

« Les menstruations, une barrière à la connaissance ? Le sujet que je vais donc vous présenter aujourd'hui est « Les menstruations, une barrière à la connaissance ? ».

Ce sujet porte sur le thème 4 de HGGSP qui est « L'enjeu de la connaissance ».

Tout d'abord, pour commencer cette présentation je tenais à rappeler que dans le monde, 132 millions de filles, entre 6 et 17 ans, ne sont pas scolarisés la majeure partie de ces jeunes filles non scolarisées dans les pays les moins avancés.

Elles n'ont donc pas accès à la connaissance, ce qui correspond à l'ensemble des savoirs.

Les causes de ces non-scolarisations sont multiples que ce soient des facteurs socio - culturels, économiques ou liés à la situation sanitaire.

On constate par ailleurs qu'en Afrique, une femme sur 10 ne va pas à l'école durant ses règles ce qui représente 20 % de l'année.

Cela représente donc un obstacle majeur à la scolarisation des femmes.

C'est pourquoi on est amené à se demander en quoi les menstruations freinent elles la scolarisation des femmes ? Pour répondre à cette question je vais dans un premier temps présenter les problèmes économiques liées à celle–ci et leurs conséquences.

Puis le manque d’infrastructures adaptées à la gestion de l'hygiène et les complications que cela engendre. Le coût de la gestion des menstruations empêche de nombreuses, jeunes filles d'aller à l'école cela est notamment dû au prix élevé des protections hygiéniques qui sont considérées comme un produit de luxe.

Les familles pauvres n'auront donc pas l'argent suffisant pour envoyer leur fille à l'école.

En moyenne le coût des protections menstruelles au cours d'une vie oscille entre 1730 et 5360 euros. En additionnant les frais de scolarité, l'accès à l'école semble impossible pour les filles des pays les plus pauvres.

Par conséquent en Inde, seulement 28 % des femmes utilisent des serviettes hygiéniques.

Sans celle - ci elles utilisent des morceaux de tissus et 9 filles sur 10 ne se rendent donc pas à l'école durant leurs règles.

De plus, si on prend l'exemple du Kenya, on constate qu'un million de filles ne vont pas à l'école car elles n'ont pas accès à des serviettes hygiéniques.

Dans les zones les plus pauvres, ces femmes vont jusqu'à se prostituer pour pouvoir payer ces protections et assister aux cours.

Mais lorsque ces femmes se prostituent d'autres facteurs entre en compte pour faire barrière à leur scolarisation comme les grossesses précoces ou les violences.

Ces femmes qui n'ont pas la chance de poursuivre une vraie scolarité car leur famille manque de moyens reproduiront le schéma familial ce qui maintiendra la pauvreté et le manque d'instruction dans leur pays.

Ces inégalités ne sont néanmoins pas uniquement dues à un.... »