Grand oral hélicoptère
Publié le 30/05/2024
Extrait du document
«
Principe de fonctionnement de l‘hélicoptère
L’hélicoptère vole en remplaçant les ailes fixes d’un aéroplane “normal“ par une
voilure tournante : les pales.
Lors de son déplacement dans l’air, le rotor génère
une portance, de la même façon que le fait une voilure fixe.
La portance générée
peut être contrôlée et manipulée par le pilote afin de produire un déplacement
dans pratiquement toutes les directions.
Le rotor est entrainé en rotation par un groupe moto-propulseur, constitué d’un
moteur (à pistons ou turbine), d’un embrayage et d’un réducteur aussi appelé
BTP (boitier de transmission principal).
Comme pour l’hélice, le rotor exerce sur l’air un couple dû à son mouvement.
L’air en retour (principe action = réaction) exerce un autre couple d’intensité
égale mais de sens opposé.
Imaginez que vous perciez un mûr avec une
perceuse de 1000 Cv.
Vous tournerez avec la perceuse.
C’est ce qui se passe
avec le rotor principal.
Pour permettre le vol on dispose généralement à l’arrière
un rotor anti-couple (ou rotor de queue).
Si ce système est le plus courant, on
utilise parfois d’autre moyen comme le fenestron (Gazelle) ou un puissant jet
d’air (Hughes 500 notar) ou bien 2 rotors contra rotatif sur 2 axes séparés
(banane volante Piasecki) ou sur le même axe (Kamov).
Le rotor anti couple consomme en viron 10% de la puissance moteur.
Il est
bruyant, il est dangereux, il est sensible au vent de travers, il est couteux, il est
fragile.
Toutes ces raisons font que les constructeurs cherchent à l’optimiser
et/ou si possible l’éviter.
Pour évoluer dans toutes les directions, le pilote incline le disque rotor dans la
direction choisie.
Le pilote dispose de trois commandes :
1.
Le palonnier manipulé par les pieds qui contrôle l’axe de lacet c’est à dire
le pas du rotor anti-couple
2.
.
Le manche à balais ou cyclique qui contrôle les axes de tangage et de
roulis
3.
3.
Enfin le pas général ou collectif situé à gauche du pilote qui contrôle le
moteur et le pas des pales.
Vous l’avez compris, tout le principe du vol de l’hélicoptère est basé sur cette
’aile en hélice’.
Tout le problème consiste à assurer la portance nécessaire au vol,
mais aussi les la possibilité de diriger précisément l’hélico.
Il ne faut pas oublier
qu’une pale même légère (quelques kilos), est soumise à des efforts très
importants durant le vol (l’équivalent de plusieurs ’tonnes’), et qu’elle doit donc
être solide mais en même temps rester souple !
La principale difficulté est de ’transmettre’ au rotor les ’ordres’ mécaniques
donnés par le pilote.
Or si le rotor tourne, pas les commandes ! On utilise pour
ce faire un système de plateaux tournants, le plateau inférieur est incliné ou
déplacé suivant l’axe du rotor par les commandes, il transmet ces mouvements
au plateau supérieur auquel il est lié.
Seulement, le plateau supérieur est lié aux
biellettes qui commandent le mouvement des pales !
Maintenant que l’on sait commander le rotor, on s’aperçoit en vol que pour des
raisons de phénomène mécaniques (précession gyroscopique notamment), il faut
assurer au niveau du pied de pale des articulations sans quoi le rotor est sa tête
sont complètement rigides et cassent à la première sollicitation ! Elles sont au
nombre de trois : articulation de : pas, traînée, et battement .
Sur les rotors de
technologie ancienne, on assure ces articulation à l’aide de pièces métalliques
reliées entre-elles par des roulement à billes.
Cette technologie tend à
disparaître, elle est lourde, chère, et nécessite une maintenance importante
(lubrifications...).
On tend à la remplacer par une technologie faisant appel aux
matériaux composites qui assurent les articulations grâceà leur flexibilité
naturelle !
Une relation très importante dans l'aéronautique, la relation de Bernoulli qui dit
que lorsque la vitesse d'un fluide augmente, sa pression diminue.
L'air se
comporte comme un fluide lorsqu'il s'écoule autour d'un profil.
Puisque la surface
supérieure d'un profil (extrados) est plus longue que la surface inférieure
(intrados), l'air doit parcourir une plus grande distance sur la surface supérieure.
Etant donné que les deux surfaces se déplacent dans l'air à la même vitesse,
l'air doit circuler plus rapidement sur la surface supérieure pour couvrir cette
distance plus importante.
D'après le théorème de Bernoulli, cette différence de
vitesse donne lieu à une pression plus importante en dessous du profil et à une
pression plus faible sur le dessus de celui-ci.
Etant donné qu'il y a plus de
pression sur les dessous de la voilure, celle-ci subit une poussée orientée vers le
haut.
Cette force est appelée portance.
Pour un hélicoptère on fait « tourner les ailes » sur elle même afin de créer
cette vitesse sans avoir à déplacer tout l’appareil contrairement à un avion.
La force de portance d'un hélicoptère est générée en accélérant un flux d'air
vers le bas.
Elle vaut théoriquement
F=3√ 2ρSP**2
où F est la force axiale générée, ρ la densité de l’air, S la surface balayée par
l’hélice et P la puissance des moteurs.
Mais une partie de cette puissance est
utilisée par....
»
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