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Grand oral du bac : Médecine LES RAYONS X

Publié le 18/05/2020

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« Médecine LES 1 RAYONS Xi En 1858, au cours d'expériences sur l'électricité, fut découvert un mystérieux rayonnement, invisible et producteur d'énergie.

Il fut baptisé rayonnement X, mais sa nature électromagnétique ne fut confirmée qu'en 1906.

Grâce à leur faculté de transpercer la matière, les rayons X permettent d'obtenir des photographies par transparence de l'intérieur du corps humain.

' A J'aube du XX' siècle, l'invention de la pile électrique et du générateur ouvrit la voie à l'exploration des phénomènes électroma­ gnétiques.

Sur la base d'un dispositif inventé par le mécanicien allemand Heinric h Gei ssler (1814-1879), chimistes et physiciens mirent au point le tube cathodique.

Deux électrodes (une cathode négative et une anode positive), se fai­ sant face dans une ampoule de verre, étaient sou­ mises, par J'intermédiaire d'un circuit électrique, à des différences élevées de potentiel : lorsque le vide était fait dans l'ampoule, des décharges élec­ triques se formaient entre les deux électrodes.

C'est en se livrant à ces expériences que le mathématicien et physicien allemand Julius Plücker (1801-1868) observa un très étrange phé­ nomène: lors des décharges électriques, une lueur phosphorescente apparaissait sur le verre du tube, face à la cathode.

En outre, Plücker nota qu'à l'aide d'un aimant la tache phosphorescente pouvait être déviée.

Il fut bientôt établi que d'autres substances s'illuminaient, à commencer par le platina-cyanure de baryum, qui devint rapi­ dement le révélateur favori des physiciens.

Le phénomène demeura inexpliqué durant de longues années.

Le physicien allemand Eugen Goldstein (1850-1930) suggéra, en 1876, qu'une i Wilhelm Rontgen (à droite) utilisa a les rayons qu'il venait de découvrir pour obtenir des photographies par transparence des organes du corps humain.

......

Wilhelm Rontgen, grand pionnier des rayons X, appliqua notamment sa découverte au dépistage de la tuberculose.

sorte de rayonnement était émis par la cathode.

Ce dernier fut, par conséquent, baptisé rayonne­ ment cathodique.

En 1878, le physicien anglais William Crookes (1832-1919) interpréta ce rayon­ nement comme étant en fait un flux de molé­ cules.

Mais c'est son compatrio te, sir Joseph Thomson (1856-1940), qui trouva la solution en tŒiiii?{iH Le diagnostic médical p.

1123 L"électricité p.

1243 L'électromagnétisme p.

1245 Le magnétisme p.

2357 La médecine p.

2487 La physique p.

3163 _La radiologie p.

3461 1897, démontrant que le rayonnement catho­ dique provenait du mouvement de minuscules particules chargées négativement : les électrons.

Une découverte décisive Pourtant, cette explication restait insuffisante.

En effet, certains rayonnements émis par la cathode avaient la propriété de traverser la matiè­ re, notamment de minces feuilles de métal, comme Heinrich Hertz (1857-1894) le démontra peu avant sa mort, en 1892.

Or, on ne s'attendait pas à un tel comportement de la part de parti­ cules massives comme les électrons, que la matière aurait dû arrêter.

Le physicien allemand. »

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