Grand oral du bac : La médecine de pointe
Publié le 18/05/2020
Extrait du document
«
L'ÂGE
DES PROUESSES
Même si elle demeure loin d'offrir
des solutions à tous les fléaux.
la
médecine est en progrès constant
Les grandes premières dans le
domaine de la chirurgie et des
traitements de pointe font régulière
ment la une des journaux.
Les
annonces sont parfois un peu
prématurées (les médecins ne
résistent pas toujours aux sirènes
médiatiques), mais, dans bien des
cas, elles préfigurent la médecine
du futur.
est
de l'acier inoxydable, de l'alliage
cobalt-chrome ou des alliages de
titane pour le corps, et des cérami
ques pour les surfaces articulaires.
Les prothèses mécaniques n'ont pas
toujours la fiabilité d'un os vivant et
des problèmes peuvent survenir
(durée de vie limitée, risque de luxa
tion, d'Infection, descellement ...
).
D'autres a�N!e bénéficient
d'une technologie similaire : genou,
coude, épaule ...
ORGANES SENSORIELS
Parmi les organes des sens, seule
l'audition bénéficie d'avancées
technologiques marquantes.
Il existe
différentes prothèses externes (les
Sonotone), bien connues à présent
et qui font office d'amplificateurs
Les progrès actuellement les plus pour
les personnes atteintes de
spectaculaires concernenL outre les surdité
partielle.
domaines de l'im11gerie médicll/1! Toutefois,
il existe aussi de véritables et de la pharmacologie, ceux des prothèses auditives : les implants prothèses et des organes artificiels, cochléaires,
dont le rôle est de
de la chirurgie assistée par remplacer
la fonction auditive de
ordinateur et de la médecine du l'oreille
interne.
Ces appareils de très
fœtus, sans oublier, bien sûr, les petite taille,
dont la batterie est
nouvelles thérapies géniques.
implantée
sous la peau, amplifient
1------------_, les signaux sonores, les analysent et
PROTHÈSES
ET ORGANES ARTIFICIELS
Compte tenu de la difficulté à
trouver des greffons compatibles et
de la rareté des donneurs, des
équipes de médecins tentent de
mettre au point des organes
artificiels pouvant remplacer les
organes vivants déficients.
Les progrès sont lents, car la
machinerie biologique, d'une
incroyable complexité, ne se laisse
pas remplacer si facilement.
À
quelques exceptions près, les pièces
de rechange sont encore loin de
pouvoir fonctionner avec la même
adaptabilité et la même fiabilité que
les organes originaux.
PROTHÈSES MtCANIQUES
Le domaine des prothèses
mécaniques est certainement celui
dans lequel les meilleurs rèsultats
ont été obtenus.
Les prothèses dentaires (couronnes
et autres) sont aujourd'hui
extrêmement courantes.
Des articulations importantes
comme celle de la hanche peuvent
aisément être remplacées.
Dans le
cas de la hanche, la prothèse est une
tête de fémur synthétique, à laquelle
s'ajoute une prothèse de la surface
articulaire qui correspond à la tête
fémorale sur l'os iliaque, dans le cas
d'une prothèse totale.
Le matériau les
transmettent directement sous
forme d'Impulsions électriques au
nerf de l'oreille.
Pour la vision, les verres correcteurs
(lunettes et leurs précurseurs) sont
connus depuis des siècles.
il est
possible à prèsent d'opérer l'œil,
pour implanter des cristallins synthé
tiques en remplacement de ceux
devenus opaques (cataracte).
BientôL
il sera également possible de greffer
des cornées (les parois transparentes
des yeux) synthétiques.
En revanche, pour l'heure, il n'existe
pas d'équivalent pour la vision
(rétine) des prothèses auditives
(implants cochléaires).
Il faudrait
pour cela concevoir une caméra
miniature ultra performante, dont
les signaux seraient convertis en
messages nerveux.
Quelques
expériences ont été faites dans ce
domaine, mais elles sont encore très
loin de pouvoir déboucher sur une
application pratique.
Le matériel
utilisé est volumineux.
compo�Neune
définition extrêmement faible, tout
juste capable de permettre une
discrimination entre des lettres très
contrastées.
RESTAURAnON
DE LA MARCHE
Des progrès encourageants, pour ne
pas dire remarquables, ont été
effectués dans l'aide au déplacement
des personnes paralysées des
membres inférieurs.
Les chercheurs ont conçu un
appareil capable de stimuler les
muscles des jambes.
Les séquences
de stimulation, déclenchées de
manière ordonnée par le
programme d'un petit ordinateur,
provoquent la contraction
séquentielle des muscles telle qu'elle
se produit au cours de la marche.
l'ordinateur et sa
batterie
sont
implantés
dans l'abdo
men et
le pro
gramme
de
marche est commandé à partir de
boutons-poussoir fixés sur un
détlmbulllfeur (sorte de canne à
quatre pieds sur laquelle les mains
prennent appui).
Il suffit alors au
patient d'appuyer sur un bouton
pour que ses jambes se mettent en
mouvement.
Ce�N e la démarche, encore loin
d'être fluide, ne permet pas
d'assurer l'équilibre de la personne
sans appui extérieur.
En revanche,
en activant un programme
particulier, il est possible de gravir
un escalier.
ORGANES VITAUX ARTIFICIELS
Certains organes vitaux assurent des
fonctions fondamentales
relativement simples.
Le cœur, par
exemple, peut être considéré
comme une pompe et le rein est
l'équivalent biologique d'un filtre.
il
n'est donc pas étonnant de constater
que ces deux organes possèdent des
équivalents artificiels très
performants.
En revanche, il n'existe aucun
équivalent artificiel, même
expérimental.
d'un foie, d'un
poumon ou d'un tube digestif.
Ces
organes assurent des fonctions
beaucoup trop complexes pour que
celles-ci puissent être facilement
reproduites par une machine.
LE CŒUR
Le développement d'un cœur
artificiel a débuté à la fin des années
1960 (la première greffe réussie d'un
cœur« biologique » date, elle, de
1967).
Les échecs ont été assez
constants au déparL et la
technologie peu fiable.
Les premiers
vrais progrès furent enregistrés dans
les années 1980, en particulier avec
le cœur artificiel Jarvik à membrane trouve
limité à une
console de 7 kg (batterie et boîtier
électronique).
Il permet donc à la
personne greffée de se déplacer.
• Le Nova cor est une pompe
d'assistance au ventricule gauche.
Pour assurer le pompage, un moteur
magnétique comprime
rythmiquement un sac dans lequel
passe le sang.
Son encombrement
est également assez limité et certains
patients vivent depuis plusieurs
années avec ce cœur.
• D'autres modèles existent mais
sont encore expérimentaux.
Ils sont
fondés sur le principe de la pompe
centrifuge, comme celle du
Pr Monties qui avait le grave
inconvénient de détruire des
globules rouges.
Leur fiabilité est en
progrès et l'hémolyse est plus
limitée.
En résumé, le cœur artificiel actuel
demande encore à être perfectionné
(suppression des câbles électriques
ou pneumatiques traversant la peau,
miniaturisation de l'organe,
réduction du poids de la console
externe ...
), mais il permet la survie
des patients dans des conditions
acceptables compte tenu de l'enjeu.
Les cœurs artificiels sont destinés
aux patients en attente de greffe ou
lorsqu'il n'existe plus d'autre
solution possible pour assurer leur
survie.
Dans tous les cas, les
porteurs demeurent en
communication directe avec le
centre de transplantation pour faire
face au moindre dysfonctionnement.
grands
mes.
l'un
d'eux, appelé AbïoCor, est encore
en phase d'expérimentation : si cinq
des sept patients opérés sont
décédés, c'est essentiellement pour
des raisons liées à l'extrême gravité
de leur état général, et l'un des
patients survivants possède depuis
plus d'un an ce cœur artificiel.
LE
REIN
Le rein artificiel est encore une très
grosse machine, intranspo�N %e Le
malade en insuffisance rénale
chronique est donc astreint à des
séances régulières, soit à l'hôpital,
soit chez lui, à raison de 3 ou 4 fois
par semaine, et pour une durée de
3 à 5 heures.
Le principe de cette opération,
appelée di11lyse rént1/e, est
relativement simple.
Le sang du
malade, prélevé à l'aide d'un
cathéter artériel, est pompé par le
générateur (circulation
extracorporelle) qui le débarrasse de
ses produits toxiques et de l'eau
excédentaire.
l'épuration se fait au
travers de membranes semi
perméables.
Le sang régénéré est
automatiquement réinjecté par
l'intermédiaire d'un cathéter
veineux.
CHIRURGIES DE POINTE
la chirurgie du cet11et1U est
certainement l'une des plus délicates
qui soient à cause de la fragilité de
cet organe.
Si le chirurgien lèse le
tissu cérébral au cours de son
intervention, il risque de supprimer
ou d'endommager les fonctions
assurées par la zone touchée.
C'est
pourquoi des techniques bien
particulières ont été mises au point.
En premier lieu, la zone
d'intervention est déterminée très
précisément à l'aide de
radiographies ou d'im11ges
sc11nner.
En fonction de cette
localisation, le chirurgien choisit la
meilleure voie d'accès pour atteindre
sa cible.
Pendant l'opération, le.
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