Grand Oral AVC
Publié le 23/05/2022
Extrait du document
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Exposé : Comment la motricité est-elle récupérée suite à un AVC
Tout d’abord, un AVC est une attaque vasculaire cérébral.
Celle ci survient lorsque la
circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché ou
rompu.
Certaines cellules cérébrales sont alors privées de l’oxygène et des éléments nutritifs dont
elles ont besoin.
Lorsque ces cellules meurent, la partie du cerveau concernée cesse de fonctionner
comme elle le faisait auparavant.
Nous savons qu’un muscle peut se contracter à la suite de son étirement et que cela constitue
un réflexe myotatique.
C’est en effet une région corticale, appelée aire motrice primaire, qui
commande les mouvements volontaires de chaque muscle du corps.
Les neurones de l’aire motrice
primaire commandent un ensemble précis de muscles permettant les mouvements dans une région
donnée du corps.
D’autres neurones appartenant à d’autres aires corticales collaborent avec ceux de
l’aire primaire et l’ensemble de ces aires dédiées au mouvement volontaire forme le cortex moteur.
Suite à un AVC le cortex moteur est lésé, il ne peut donc pas commander les mouvements
souhaités.
En stimulant des fonctions défaillantes l’activité résiduelle provoque la réorganisation de
différents réseaux cérébraux.
Le patient va alors se remettre à bouger différentes parties de son
corps comme son épaule puis le coude etc.
Des régions du cerveau peuvent être gravement détériorées suite à un AVC.
On constate
alors que certaines zones cérébrales se réorganisent plus ou moins grâce à la plasticité neuronale.
La
plasticité neuronale ou cérébral est la capacité du cerveau à réorganiser ses connexions en fonction
des apprentissages et de l’entraînement.
De ce fait grâce à sa plasticité, l’encéphale est capable de
récupérer une partie de ses capacités.
Celle-ci permet donc aux malades de récupérer certaines
fonctions.
Après un AVC, le patient a perdu des neurones et souffre d’un handicap cependant il est
possible de récupérer sa motricité grâce à une rééducation de la fonction motrice de l’AVC qui est
l’application de méthodes thérapeutiques pratiquées manuellement ou à l’aide d’instruments.
Il
existe plusieurs méthodes de rééducation qui s’appuient sur des concepts neurodéveloppementaux,
d’apprentissage et réapprentissage moteur.
Dans tous les cas elle doit débuter le plus rapidement
possible et elle se fait par de soins de kinésithérapie, ergothérapie, orthophonie et psychomotricien.
À la phase aiguë de l’AVC, chez le patient ne présentant pas d’activité motrice, il est
recommandé de stimuler la fonction sensitive.
Elle permet de stimuler les fonctions sensitives tel
que le toucher, la température ou encore le positionnement articulaire chez le patient.
La
rééducation commence part la marche avec des barres puis des cannes pour améliorer
l’indépendance dans les déplacements.
Des activités telles que le lancer d’une balle, des jeux de
cartes ou encore des jeux de réalité virtuelles sont mit en place pour la motricité du bras et de la
main..
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