Grand Oral: Anesthésiant dentaire
Publié le 02/05/2022
Extrait du document
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Grand oral question 1 : En quoi l’évolution des produits anesthésiants permet de réduire les craintes d’aller chez le
dentiste ?
De la simple appréhension a la véritable phobie, la peur du dentiste aussi appelée stromatophobie touche environ la
moitié des français.
Personnellement, je ne crains pas les rendez-vous chez le dentiste, tellement que je souhaiterai
devenir orthodontiste mais je me suis questionnée sur les raisons de craindre le dentiste et ce qui a pu les atténuer.
De nos jours, le dentiste effectue de plus en plus d’interventions chirurgicales sous anesthésie locale ou générale.
Donc je me suis demandée si les produits anesthésiants réduisent les craintes d’aller chez le dentiste.
L'anesthésie est un ensemble de techniques permettant la réalisation d'un acte chirurgical ou médical en
supprimant ou en atténuant la douleur.
L'anesthésie locorégionale est une abolition transitoire de la conduction
nerveuse pour une partie du corps précise.
De nos jours, il existe deux grands types d’anesthésie utilisés en dentaire.
La première étant l’anesthésie que les spécialistes de santé appellent topique (relatif à un lieu un endroit précis) où
l’on applique un gel sur les gencives ou à l’intérieur des joues avant une intervention mineure.
La deuxième est
l’anesthésie injectable, elle est souvent utilisée en complément de l’anesthésie topique pour des interventions plus
douloureuses, on injecte directement dans la gencive l’anesthésiant.
Aujourd’hui j’ai choisis de me concentrer sur l’anesthésie locorégionale par injection dans la zone à anesthésier ici
une gencive.
Les anesthésiques locaux comme la lidocaïne sont couramment utilisés pour le contrôle de la douleur
lors d’une chirurgie mineure donc nous nous concentrons sur l’action de cette dernière (qui agit de 30 minutes à 1
heure).
La lidocaïne est un dérivé second de la cocaïne qui a été utilisé pour la première fois pendant la seconde guerre
mondiale en 1943, il venait d’être synthétisé par le chimiste suisse Nils Lofgren.
La lidocaïne va empêcher la formation d’un message nerveux sensitifs qui est élaboré au niveau d’un récepteur
sensoriel à la douleur.
Les récepteurs de la douleur sont situés partout dans le corps, ce sont des terminaisons
sensorielles qui transmettent une sensibilité douloureuse aux fibres nerveuses qui vont transmettre l’information au
système nerveux centrale (def voir cours prepa) La conduction nerveuse se produit grâce aux potentiels d’action.
Le
potentiel d’action est une dépolarisation dû aux échanges d’ions au niveau de la membrane.
Le sodium qui est un
des principaux ions extracellulaires, doit pénétrer dans la cellule pour inverser la polarité et déclencher un message
nerveux.
Cette étape est réalisé grâce aux récepteur spécifique du canal sodique qui sont situés sur les membranes
plasmiques.
L’action de la lidocaïne est relativement simple.
L’anesthésique va atteindre les axones neuronaux et
stabilisé la membrane en empêchant la dépolarisation.
La lidocaïne va se fixer sur les récepteurs spécifiques au
sodium, et va bloquer les canaux empêchant donc l’entrée de sodium.
Grâce à cela, la dépolarisation ne se produira
pas et il n’y aura donc pas de transmission de la douleur au système nerveux.
Les anesthésiants autres que la
lidocaïne, peuvent aussi sur les récepteurs GABA qui va augmenter les chances d’ouverture du canal chlore ce qui va
augmenter le potentiel de repos de la cellule.
Ces deux actions vont réduire considérablement la probabilité d’un
potentiel d’action et éliminerai donc la sensation de douleur.
Nous savons donc maintenant que l’action des anesthésiants agit sur la douleur mais est ce que cette évolution en
soin dentaire a vraiment réduit les craintes d’aller chez le dentiste ? Pour essayer d’y voir plus claire, j’ai créé un
questionnaire qui a obtenue 156 réponses.
J’ai essayé de voir la proportion de personnes craignant le dentiste, elle
représentait 37,8% et la principale raison est la douleur.
J’ai ensuite choisis de me concentrer sur les personnes
ayant connu une époque où il n’y avait pas d’anesthésie en soin dentaire.
Il ne représentait plus que 10,6% soit 14
personnes.
11 personnes avait peur d’aller chez le dentiste et 5 ont envisagés d’arrêter chez le dentiste et chez ces
personnes 5 ont eu le courage d’y retourner grâce aux anesthésiants.
Conclusion :
On a pu voir à l’aide du sondage que la principale raison de craindre un rendez-vous chez le dentiste est la peur de
douleur même si ce n’est pas l’unique raison.
Nous avons aussi vu à l’aide du cours de svt terminale et aux sites
pharmaco-médical, studio dentaire et à la national Library of médicine l’action des anesthésiants sur la sensation de
douleur grâce à son action sur la transmission nerveuse.
Les personnes ayant participé au sondage et ayant connu et
craint des rendez-vous chez le dentiste sans anesthésiants sont sans appelle l’apparition d’anesthésiants a réduit.
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