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Problématique : Comment ce poème de Charles Baudelaire, intitulé "Une charogne", explore-t-il le thème de la beauté dans la décomposition et la fragilité de la vie ?

Publié le 23/06/2024

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« Texte 1 : Problématique : Comment ce poème de Charles Baudelaire, intitulé "Une charogne", explore-t-il le thème de la beauté dans la décomposition et la fragilité de la vie ? Points principaux : 1.

La description de la charogne : Le poème décrit de manière crue et réaliste une charogne décomposée, gisant sur un lit de cailloux.

Les détails visuels et olfactifs soulignent la putréfaction et la puanteur de la scène. 2.

Le contraste entre la décomposition et la beauté : Malgré l'horreur de la charogne, Baudelaire met en évidence une certaine beauté dans cette scène macabre.

Le soleil brille sur la pourriture, comme s'il voulait la cuire à point.

Le ciel observe la carcasse avec fascination, la considérant presque comme une fleur épanouie. 3.

Le cycle de la vie et de la mort : Le poème évoque le processus naturel de décomposition et de renaissance.

Les larves qui se nourrissent de la charogne symbolisent la vie qui émerge de la mort, créant une étrange musique en mouvement. Analyse linéaire : - Vers 1-4 : Introduction du poème avec la description de la charogne infâme trouvée sur un lit de cailloux lors d'une douce matinée d'été. - Vers 5-8 : Description explicite de la charogne avec des références à une femme lubrique, à sa façon nonchalante et cynique d'ouvrir son ventre dégageant une puanteur intense. - Vers 9-12 : Le soleil brille sur la charogne, semblant la cuire à point, tandis que le ciel l'observe comme une fleur épanouie.

La scène est remplie de contradictions entre la putréfaction et une certaine beauté. - Vers 13-16 : Les mouches bourdonnent autour du ventre putride de la charogne, et de nombreuses larves coulent comme un liquide épais le long des haillons vivants.

Cela crée un mouvement vivant et vibrant. - Vers 17-20 : Baudelaire compare le bruit de ce monde en décomposition à celui de l'eau courante, du vent ou du grain que le vanneur agite dans son van.

Une étrange musique émane de cette scène. - Vers 21-24 : Les formes de la charogne s'estompent progressivement, laissant place à un rêve ou à une esquisse que l'artiste achève seulement dans le souvenir. Le poème met en évidence le paradoxe entre la beauté et la laideur, la vie et la mort, et la fragilité de l'existence.

Il souligne également la fascination de l'artiste pour les aspects sombres et morbides de la réalité. Texte 2 : Problématique : En quoi ce poème de Charles Baudelaire, intitulé "Spleen", exprime-t-il le sentiment de l'ennui, de la décadence et de la mort ? Points principaux : 1.

Description du protagoniste : Le poème décrit un personnage qui se présente comme un roi dans un pays pluvieux.

Bien qu'il soit riche, il se sent impuissant et vieux malgré sa jeunesse.

Il méprise les conventions sociales et s'ennuie en compagnie de ses chiens. 2.

L'incapacité à trouver le bonheur : Le protagoniste est incapable de trouver la joie ou l'excitation dans différentes sources de divertissement, que ce soit la chasse, la fauconnerie ou les plaisirs de la cour.

Même les ballades grotesques du bouffon favori ne parviennent plus à distraire le roi. 3.

La décadence et la mort : Le lit fleurdelisé du protagoniste se transforme en tombeau, symbolisant ainsi sa décadence et sa proximité avec la mort.

Les dames d'atour, qui étaient autrefois attirées par sa beauté, ne parviennent plus à éveiller en lui le moindre intérêt.

Son état de décomposition est métaphoriquement comparé à un squelette et le sang qui coule dans ses veines est remplacé par l'eau verte du Léthé, une rivière mythologique associée à l'oubli et à la mort. Analyse linéaire : - Vers 1-2 : Introduction du protagoniste, décrit comme un roi dans un pays pluvieux, riche mais impuissant, jeune mais vieux. - Vers 3-4 : Le roi méprise les courbettes de ses précepteurs et s'ennuie en compagnie de ses chiens et d'autres animaux. - Vers 5-6 : Le roi est incapable de trouver du plaisir dans la chasse, la fauconnerie ou même en observant son peuple mourant. - Vers 7-8 : Les ballades grotesques du bouffon favori ne parviennent plus à distraire le roi de sa maladie cruelle. - Vers 9-10 : Le lit fleurdelisé du roi devient un tombeau, symbolisant sa décadence et sa proximité avec la mort. - Vers 11-12 : Les dames d'atour ne parviennent plus à trouver de tenues impudiques pour attirer l'attention du roi, qui est devenu un jeune squelette. - Vers 13-14 : Les tentatives du savant pour le guérir ont échoué, et le roi reste corrompu et malade. - Vers 15-16 : Les bains de sang, rappelant les pratiques des Romains, ne parviennent pas à réchauffer le roi hébété, dont les veines sont remplies de l'eau verte du Léthé. Cette analyse met en évidence la désillusion, l'ennui et la décadence du protagoniste, ainsi que sa proximité avec la mort.

Le poème exprime un sentiment de malaise profond et une critique de la vacuité de la vie et des plaisirs éphémères. Texte 3 : Problématique : En quoi ce poème de Charles Baudelaire, intitulé "A une mendiante rousse", exprimet-il une fascination pour la beauté dans la misère et la marginalité ? Points principaux : 1.

La description de la mendiante : Le poème présente une mendiante rousse, vêtue de haillons qui révèlent à la fois sa pauvreté et sa beauté.

Baudelaire souligne les contrastes entre sa situation précaire et son apparence séduisante. 2.

La valorisation de la mendiante : Le poète exprime une admiration envers la mendiante, considérant son corps maladif et tacheté de taches de rousseur comme étant doux et plein de charme.

Il la compare même à une reine de roman. 3.

L'absence d'ornements superficiels : Baudelaire apprécie la simplicité et la nudité de la mendiante, suggérant qu'elle est plus belle sans parfums, perles ou diamants.

Il valorise sa maigreur et sa nudité, la présentant comme une beauté authentique et sans artifice. Analyse linéaire : - Vers 1-4 : Introduction du poème en décrivant la mendiante rousse, dont les trous dans sa robe laissent voir à la fois sa pauvreté et sa beauté. - Vers 5-8 : Le poète, se considérant comme un poète chétif, exprime son attirance pour le corps maladif de la mendiante et ses taches de rousseur, qu'il perçoit comme doux et séduisants. - Vers 9-12 : Baudelaire affirme que la mendiante porte ses vêtements de manière plus élégante qu'une reine de roman et que ses sabots lourds ont une certaine grandeur. - Vers 13-16 : Plutôt que des haillons courts, le poète imagine un somptueux habit de cour qui traînerait sur les talons de la mendiante, créant des plis bruyants et.... »

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