GRAND ORAL 2024 SVT Quelles sont les stratégies a utiliser pour prendre en charge une personne dépendante a l'alcool et l'aider dans son cheminement vers le rétablissement?

« GRAND ORAL 2024 SVT Quelles sont les stratégies a utiliser pour prendre en charge une personne dépendante a l'alcool et l'aider dans son cheminement vers le rétablissement? INTRO Dans un monde où les défis liés à la dépendance à l'alcool sont prévalents, la question de savoir comment prendre en charge et aider efficacement une personne dépendante revêt une importance capitale.

Face à ce défi complexe, il est essentiel d'explorer les différentes stratégies disponibles pour accompagner ces individus sur le chemin du rétablissement.

La dépendance à l'alcool ne se limite pas à un simple trouble de comportement, mais elle impacte profondément la vie de ceux qui en souffrent ainsi que de leur entourage. Ainsi, dans cette présentation, nous nous pencherons sur les diverses approches et stratégies à adopter pour soutenir efficacement une personne dépendante à l'alcool dans son processus de rétablissement. PLAN I. Les ravages de l’alcool A.

L’alcoolodépendance et ses manifestations B.

Effets et symptômes sur le corps II. Le cerveau : un organe fragile à préserver A.

Les systèmes de communication B.

Effets de substances exogènes sur le cerveau III. Chemin vers le rétablissement A.

Les diagnostiques B.

Les traitements I. Les ravages de l’alcool A.

L’alcoolodépendance et ses manifestations Tout d’abord, qu’est-ce que l’alcool ? - - L’alcool est une substance psychoactive résultant de la fermentation ou de la distillation de fruits ou de grains contenant des sucres. Lorsqu'il est consommé, l'alcool agit sur le système nerveux central, provoquant des effets plus ou moins graves. La prise d’alcool est impliqué dans près d’1/4 des décès survenant chez les jeunes âgés de 18-24 ans et d’1/3 des accidents mortels en voiture. On distingue plusieurs types de consommation alcoolique allant de l’usage simple à la dépendance. Nous allons nous intéresser a seulement un de ces types : l’alcoolodépendance Qu’est-ce que la dépendance à l’alcool ? - Une dépendance à l’alcool est une addiction à l’alcool se traduisant par le besoin, l’envie compulsive ou encore la nécessité pour une personne de boire de l’alcool, associé à l’incapacité pour le sujet d’assurer ses tâches quotidiennes. - conduit à une souffrance physique et psychique ayant un fort retentissement sur la vie de l’usager. Ses manifestations sont nombreuses : - Tolérance accrue à l’alcool : la consommation d’une quantité cons tante d’alcool se traduit par une diminution nette de son effet - Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne cesse de consommer des boissons alcoolisées = syndrome de sevrage - Consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation d’alcool. - Obsession pour la consommation d’alcool qui peut se traduire par un abandon ou une réduction des autres sources de plaisir et d’intérêt au profit de l’alcool - Impossibilité de contrôler sa consommation de boissons alcoolisées en termes de début, de fin et de quantité de prise. B.

Effets et symptômes sur le corps L’alcool a des effets dits immédiats qui sont dépendants de la dose ingérée :  A faible dose : effet euphorisant et sédatif léger  A dose importante : l’alcool est responsable d’une ivresse, qui se traduit le plus souvent par : - Une perte de coordination des mouvements ; - Une perte de l’équilibre ; - Des troubles de la mémoire ; - Un état de somnolence ; - - I.  A très forte dose, l’alcool peut provoquer : un coma éthylique une altération du système digestif -> foie (=organe qui filtre et élimine l’alcool de l’organisme), par exemple : une cirrhose alcoolique, une stéatose alcoolique, ou une hépatite aiguë alcoolique. des troubles psychiatriques des maladies cardiovasculaires un cancer Le cerveau : un organe fragile à préserver A.

Les systèmes de communication Les aires corticales Le cerveau est répartit en plusieurs aires : les aires corticales. Il existe 3 catégories : motrices, sensorielles, associatives. Pour pouvoir réaliser des taches diverses, les aires sont mises en jeu.

Ils vont devoir communiquer entre elles grâce aux neurones qui se transmettent des messages nerveux entre elles sous la forme de potentiel d’action grâce aux synapses. Les neurotransmetteurs sont ainsi mis en jeu. Les neurotransmetteurs En général, un neurone ne produit qu’un seul type de neurotransmetteur qui peuvent être excitateurs (augmentent la fréquence des potentiels d’action) ou inhibiteurs (diminuent la fréquence des potentiels d’action) Parmi les neurotransmetteurs, nous trouvons : - L’acétylcholine : un NT excitateur impliqué dans les jonctions neuromusculaires Le GABA: un NT inhibiteur du système nerveux central La dopamine : impliqué dans le circuit de récompense L’adrénaline : liées aux réactions de stress C’est l’exocytose des vésicules synaptiques libérant le neurotransmetteur qui va permettre la transmission d’informations du neurone a une autre cellule en se fixant sur ses récepteurs spécifiques. A.

Effets de substances exogènes sur le cerveau Qu’est-ce qu’une substance exogène ? Une substance exogène est une substance qui n'est pas naturellement produite ou présente à l'intérieur de l'organisme.

Elle va donc être consommée, fumée ou injectée.

Quel que soit le mode consommation, les molécules exogènes vont circuler dans le sang et atteindre ainsi l’ensemble des organes, en particulier le cerveau. Il faut savoir qu’il existe 2 types de substances exogènes : - Agonistes : On dit qu’une molécule est « agoniste » quand elle peut se fixer sur le récepteur dédié à un neurotransmetteur, et qu'elle mime les effets de celuici.

(ex Tabac avec la nicotine) - Antagonistes : On dit qu'une molécule est « antagoniste » quand elle peut se fixer sur le.... »