GRAMMAIRE ET EXPRESSION FRANCAISE Le texte
Publié le 05/06/2024
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GRAMMAIRE ET EXPRESSION FRANCAISE
Le texte
Texte (définition) :
Tissu de mot mise en relation par fonction dans l’intermédiaire des phrases.
Morphologique :
-
Débute par une
majuscule.
Se termine par
une ponctuation
forte.
-
Sémantique :
- Elle doit avoir
un sens
Syntaxique :
- Sujet + Verbe
+ complément
(un ordre
pertinent)
Mélodique :
- Intonation
orale
- Ponctuation
écrit
Les critères de la phrase :
Les types de phrases :
Verbale : le noyau est un verbe, une onomatopée, une apostrophe ou
une interjection.
Nominale : le noyau est un nom
Monorème : un seul élément, qui peut être un terme.
Le texte littéraire (définition) :
Texte se fondant sur un registre littéraire Utilisation particulière d’une
langue pour susciter des émotions, des sentiments chez son lecteur.
-
Chaque auteur à son propre « style ».
Exemple des points de vue adoptés sur l’étude d’un texte (La peste)
selon le niveau scolaire :
Horizontal
e syntagmatique
Lecture
Niveau
scolaire :
EnParadigmati
Supérieure
que
profonde
Point de vue étudié :
Une étude de l’absurde et de l’absence de Dieu.
Lycée
« Peste » est une métaphore des états totalitaires.
Collège
Une épidémie se passe dans la ville d’Oran.
Syntagmatique : une lecture entre les lignes, qui suis le fil du récit.
Les
éléments de sens et les mots se combinent entre eux.
Le sens global de
la phrase se précise, au fur et à mesure de la lecture.
Paradigmatique : on fait une liaison avec les anciennes connaissances
par rapport au texte, pour mieux comprendre le sujet traité.
Palimpseste : reconnaitre une œuvre dans une autre (la lecture d’un nouveau
texte vous rappel une autre déjà lu).
GRAMMAIRE ET EXPRESSION FRANCAISE
La phrase
Phrase simple et phrase complexe :
La phrase simple est composée d’un ou plusieurs verbes conjugués lié à
un sel sujet.
Exemple : [1] Pierre mange son repas.
Héloïse déguste son dessert.
Sujet.
Verbe C.O.D
La phrase complexe est composée de plusieurs verbes conjugué ayant
chacun leurs sujets respectifs.
Exemple :
[2] Pierre mange son repas, Héloïse déguste son dessert.
[3] Pierre mange son repas et Héloïse déguste son dessert.
[4] Pierre mange son dessert tandis que Héloïse déguste son
dessert.
Quelle est la différence entre [2], [3] et [4] sur le plan de l’expression
française ?
-
-
-
En [2] nous avons une phrase complexe, constitué de deux partis
indépendantes et parfaitement autonomes.
C’est ce qu’on appelle la
juxtaposition.
En [3] nous avons une coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car),
c’est-à-dire que nos deux propositions restent indépendantes sur le plan
grammatical mais perdent leur autonomie sur le plan du sens.
En [3] nous avons une subordination (par un pronom relatif), c’est-à-dire
que nos deux propositions ne sont ni indépendantes, ni autonomes mais
dépendent nécessairement de l’autre.
On dit qu’il y a une proposition
principale, qui fait phrase à elle seul et une proposition subordonnée, qui
n’as aucune existence sur le plan grammaticale.
La subordination :
La proposition subordonnée est reliée à une proposition principale dont elle
dépend.
Elle a une fonction syntaxique et peut être :
La subordonnée complétive : Elle est introduite par une conjonction
de subordination (que ; à ce que ; de ce que…).
Ex : Tu as dû penser que je te ferai mourir.
Conjonction de
subordination
La subordonnée relative : Elle est introduite par un pronom relatif
simple ou composée (qui, que, quoi, dont, où, lequel…).
Elle vient
compléter un nom ou un pronom ce que l’on appelle l’antécédent.
Ex : J’ai un livre qui me plait beaucoup.
Antécédent
La subordonnée circonstancielle : Elles sont introduites par une
conjonction ou une locution conjonctive.
Elles ont une valeur d’un
complément circonstanciel et peuvent indiquer :
GRAMMAIRE ET EXPRESSION FRANCAISE
Le temps (quand, lorsque, avant que…)
La cause (par ce que, vu que...)
La conséquence (si bien que, de sorte que…)
La condition (si, au cas où, à condition que…)
Le but (pour que, de crainte que…)
L’opposition (même si, bien que, quoique…)
Les types de phrases :
Tout utilisation du langage repose sur l’utilisation de trois actes fondamentaux.
1) Le type déclaratif correspond à une assertion (Présenter une information
comme vrai).
Ex : Dehors il pleut.
Je peux toutefois rencontrer l’affirmation contraire.
Ex : Il ne pleut pas dehors.
2) Le type interrogatif correspond à une interrogation (demande
d’information).
Ex : Pleut-il dehors ?
Toute interrogation cherche à combler une insuffisance.
3) Le type impératif correspond à une injonction (obliger quelqu’un à
donner une information).
Ex : Regarde s’il pleut dehors !
Chacune de ces trois types de phrases engendrent des structures syntaxiques
différentes (morphosyntaxe).
Le langage n’a pas pour seul fonction de décrire le monde ou d’exprimer ses
pensées, elle sert aussi à réaliser des actes.
On peut ainsi dire que la parole
fait aussi appel au pragmatisme (Philo du langage).
Le langage doit être
performatif (peut être adapter à une situation précise).
Le type déclaratif, correspond à l’emploi canonique (caractéristique).
P= GS+GV+ Complément
Ex : Il y a beaucoup de bruit
ici
Taisez-vous !
L’assertion de la phrase déclarative vaut pour ce qui est présenté comme vrai,
mais aussi pour les motivations de l’assertion (les raisons pour lesquelles
l’énonciateur produit cet énoncé dans ce contexte).
Une phrase déclarative peut donc être décoder de deux façons différentes.
Le type
interrogatif :
Inversion du sujet.
Point d’interrogation en fin de phrase.
Si pas d’inversion du sujet, utilisation de la locution : « Es ce
que...
»
GRAMMAIRE ET EXPRESSION FRANCAISE
Utilisation d’un pronom interrogatif.
Utilisation d’adverbes (mot interrogatif).
L’interrogation peut être combinée à une négation.
On parle
donc de phrase interronégative
o Interrogation directe et indirecte :
Interro directe = Phrase indépendante ou principale.
Ex : As-tu
compris ?
Interro indirecte = Proposition subordonnée, pas d’inversion du
sujet, ni point d’interrogation à la fin.
Ex : Je te demande si tu
as compris.
GRAMMAIRE ET EXPRESSION FRANCAISE
-
o Interrogation totale ou partielle :
Totale : lorsqu’on peut répondre par « oui », « non » ou « si »
Partielle : Lorsqu’on ne peut pas répondre par « oui », « non »
ou « si »
L’interrogation totale porte sur l’ensemble de l’énoncé, alors que
l’interrogation partielle ne vise qu’une partie de celui-ci.
Un ordre atténué « Peux-tu me passer le sel ? »
Dénotation = demande formuler poliment.
Connotation = un ordre = passe-moi le sel !
La forme passive et active :
Pour passer de la voie active à la voie passive, le sujet de la forme active
devient un complément d’agent sous la forme passive et vice versa.
Ex : (V.A).
Maman fait un gâteau
(Sujet, Verbe, COD)
(V.P).
Le gâteau est fait par maman (G Sujet, G Verbale, Compl
d’agent).
Il y a trois raisons pour l’emploi de la voie passive (il s’agit d’un choix
stylistique de l’auteur) :
1) Mise en valeur
Soit les énoncées suivantes :
V.A [1].
La peste frappe la ville d’Oran.
1.
Ici on insiste sur le sujet de l’action
V.P [2].
La ville d’Oran est frappée par la peste.
2.
Ici on insiste sur le résultat
de l’action
2) Lever les ambiguïtés (clarifier une énoncée)
Soit :
V.A [1].
Le chat noir mange la souris et non le chat gris.
(Sémantiquement
ambigus)
Le chat noirs et non le gris, mange la souris.
(Correcte)
V.P [2].
La souris est mangée par le chat noir, non par le gris.
(Enoncée plus
claire)
3) Effacer le sujet réel de l’énoncée, en le changeant en complément
d’agent (Facultatif)
Soit :
V.A [1].
Ceux qui juges la peine de mort nécessaire sont, du fait, des assassins
en puissance.
V.
P [2].
La peine de mort est rendue nécessaire, par ceux qui juges.
GRAMMAIRE ET EXPRESSION FRANCAISE
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Les constituants....
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