Glavlit
Publié le 16/05/2020
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1 Edition, impression et commerce du livre relèvent en URSS d'un monopole d'État.
La mainmise du pouvoir sur la production intellectuelle du pays est totale.
Une · administration centrale des affaires littéraires ou Glavlit
assure, par une censure rigoureuse, le respect des prin
cipes éducatifs et Idéologiques .
du régime.
2
Sur 219 maisons d'édition, 'la moitié dépend du mmas tère de fa Culture par ~'intermédiaire d'une direction :
le Glavizdat.
Les éditeurs soviétiques sont le plus souvent
spécialisés : ainsi
le Gospolitlzdat pour les ouvrages poiHiques, le Selkhozglzdat pour les ouvrages agricoles.
Les autres établissements sont contrôlés soit par des
ministères ·particuliers (Voenlzdat pour la Défense natio
nale), soit par des institutions scientifiques comme l'Aca démie des sciences, soit par des journaux comme la
" Pravda •, soit encore par les syndicats.
3 L'édition soviétique est planifiée.
A chaque fin d'année,
un
cc plan thématique " élaboré par l'éditeur est soumis à l'approbation de l'autorité compétente.
Il comprend la
liste des ouvrages à publier au cours de l'année et
précise le nom de l'auteur, le titre, le nombre de pages
et d'exemplaires, la date approximative de publication.
Un certain quota de pages est réservé pour êtrè utilisé en fonction de I'IICluallté.
Cette planification vise à assurer
une répartition équHable entre · les divers domaines de
connaissances.
La rigidité du système tend actuellement à s'assouplir, mais offre et demande sont encore loin de
coïncider.
4 Bien que
l'arlicle 125 de la Constitution proclame la
liberté de la presse, aucun ouvrage ne peut être publié sans l'accord de la censure.
Le Glavllt a été créé à cet
effet en 1922.
tl existe toujours et s'est manifesté, notam
ment, lors de l'affaire SolJenitsyne.
La censure officielle
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