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Giuseppe Tomasi di Lampedusa (1896-1957) Né à Palerme, mort à Rome.

Publié le 23/05/2020

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TOMASI Giuseppe, duc de Palma, prince de Lampedusa. Né à Palerme le 23 décembre 1896, mort à Rome le 23 juillet 1957. Écrivain, ou, plus exactement, l’homme d’un livre, et un « cas » célèbre des lettres italiennes. D’une famille sicilienne de vieille noblesse, il ne se manifeste, dans sa jeunesse, par aucune activité spécifiquement littéraire : officier d’artillerie pendant la guerre de 1915-1918, il demeure dans l’armée après la fin des hostilités, mais en démissionne en 1925, probablement par esprit d’antifascisme, et mène par la suite la vie oisive des riches, coupée par des voyages et des séjours à l’étranger, rédigeant de temps à autre quelques récits ou souvenirs d’enfance, ainsi que des textes à propos de lectures françaises. (Ces pages paraîtront, posthumes, en 1961, et seront traduites en français sous le titre Le Professeur et la sirène.) Il compose, probablement au cours de la dernière décennie de sa vie, son ouvrage majeur et, en somme, unique, Le Guépard, qui ne paraîtra qu’au lendemain de sa mort, en 1958, dans une version procurée par Giorgio Bassani, lui-même écrivain des plus distingués. Le livre, signalé par le Prix Strega en 1959, obtiendra aussitôt, en Italie et à l’étranger, un succès important, qu’étendra et prolongera par la suite le très beau film qu’en tirera Luchino Visconti. Le Guépard retrace, vu du côté de l’aristocratie sicilienne, la fin du Royaume des Deux-Siciles, en 1859 et, au cours des décennies suivantes, la montée d’une classe nouvelle, la bourgeoisie. La fin mélancolique d’une époque donc, vue à travers un protagoniste pour lequel l’auteur s’est inspire de la figure de son arrière-grand-père : en fait, ce protagoniste est plutôt le truchement direct des sentiments de l’auteur, qui se décrit, à table, au bal, à la chasse, etc. Le livre est d’une grande beauté, par l’ampleur de la vision romanesque, ainsi que par la qualité du style. Il a suscité toutefois quelques objections : d’abord, la similitude du thème et de l’inspiration avec l’un des grands livres de la littérature sicilienne, Les Vice-rois de Federigo de Roberto (1894), malheureusement gâté par une écriture trop précieuse, d’autre part, le rôle tenu dans la mise au point finale du manuscrit par son éditeur Giorgio Bassani, qui, dans ses propres livres, révélera, ultérieurement, une sensibilité fort proche de celle qui se manifeste dans Le Guépard.

« Giuseppe Tomasi di Lampedusa 1896-1957 Né à Palerme, mort à Rome.

Auteur du roman Il Gattopardo (1958) et d'un volume de Racconti (1961). Il Gattopardo , lauréat du Prix Strega 1959, a été l'un des best-sellers italiens les plus discutés, à cette époque.

Selon le propos de l'auteur, ce devait être l'histoire d'une noble famille sicilienne (celle du Prince de Salina) et de sa décadence progressive à partir de la chute du Royaume de Naples et de la montée au pouvoir de la nouvelle classe bourgeoise, liée à l'administration du royaume d'Italie.

Mais en réalité c'est un défilé de tableaux bien colorés, mais très maniérés de la vie du protagoniste — le prince à table, le prince dans les bureaux de sa propre administration, le prince à la chasse, le prince au bal, le prince en conversation avec la mort.. »

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