Giorgio Vasari (1511-1574) Peintre et architecte né à Arezzo, mort à Florence,

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VASARI Giorgio. Peintre et écrivain italien. Né le 30 juillet 1511 à Arezzo d’une famille dont le nom indique qu’elle avait exercé l’art de la poterie, mort à Florence en 1574. Comme il témoignait de profondes dispositions littéraires et artistiques, il fut envoyé à l’âge de treize ans à Florence où il étudia chez Michel-Ange et Andrea del Sarto entre autres. Mais en 1527 la peste emporta son père Antonio, qui était courtier, et de retour à Arezzo, le jeune Giorgio dut assumer, en tant que fils aîné, la responsabilité de chef de famille. Il ne perdit pas courage et même il commença alors à écrire ses Souvenirs [Ricordanze, parus en 1938], où il indiquait son désir d’entreprendre une carrière de peintre, ce qu’il fera en effet et ce dont il rendra compte dans ces pages. Il se perfectionna comme peintre et comme orfèvre à Florence et à Rome, puis ses travaux le conduisirent aussi à Bologne, Venise et Naples, et, vers 1540 sa renommée d’artiste était déjà bien assise. En 1550, il publia la première rédaction, la plus synthétique, de l’œuvre qui devait le rendre aussitôt célébré : Les Vies des architectes, peintres et sculpteurs italiens les plus éminents. Cependant, il atteint à une place de tout premier rang dans le monde artistique : à partir de 1550, il travaille à Rome pour le nouveau Pape Jules III et vers la fin de 1554 il se fixe à Florence, où il est devenu « officier » du duc Cosme dont il est l’interprète dans le domaine artistique. Avec les « Offices », Vasari édifie son chef-d’œuvre architectural. Mais il prépare également la seconde édition des Vies (1568), augmentée et étendue aux artistes de son époque (on y trouve même son autobiographie). Ses autres ouvrages sont les Raisonnements sur ses œuvres peintes dans le palais de leurs Altesses Sérénissimes et des Mélanges. En outre on a de lui une très abondante correspondance avec des papes, des princes, des hommes de lettres et des artistes, avec Michel-Ange entre autres, correspondance dont la plus grande partie a vu le jour seulement en ce siècle par les soins de Poggi et a été publiée par Frey (1923, 1930, 1940). Vasari fut trop souvent un peintre pressé et négligé mais il était doté de réelles qualités de décorateur; il fut un bien meilleur architecte, grandiose bien qu'essentiellement académique. Il est, par contre, un écrivain plein d’agrément quand il est naturel.