Ghana: 1993-1994
Publié le 15/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Ghana: 1993-1994. Ce document contient 865 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Ghana 1993-1994 Accès au bilan annuel suivant Accès au bilan annuel le plus
récent
Au pouvoir depuis décembre 1981, Jerry Rawlings, ancien capitaine d'aviation aux
méthodes longtemps expéditives, a conforté son autorité dans le cadre des
institutions pluralistes de la IVe République initiée le 7 janvier 1993.
Son
parti, le Congrès national démocratique (NDC), a acquis une position hégémonique
au Parlement (190 sièges sur 200) à la suite du boycottage, en décembre 1992, du
scrutin législatif par l'opposition qui s'est ainsi marginalisée.
Principale
force en son sein, le Nouveau parti patriotique (NPP), libéral et conservateur
(30% des suffrages à la présidentielle de 1992), s'est trouvé divisé et sans
programme alternatif à la politique d'ajustement structurel engagée au Ghana au
milieu des années quatre-vingt.
Chargées du développement local, les assemblées
de district, élues à partir de 1988-1989 sur des bases non partisanes, ont en
réalité légitimé dans les zones rurales un chef d'État dont le charisme et le
passé d'homme intègre mobilisent toujours la jeunesse.
A la différence de son jumeau politique, le président burkinabé Thomas Sankara,
assassiné en 1987, le révolutionnaire J.
Rawlings a voulu croire dès 1985 aux
vertus du libéralisme économique en mettant son pays sous tutelle du FMI, dont
il est resté un "élève modèle" en Afrique.
Salué comme un succès, à l'image d'un
budget excédentaire et d'un PIB devant, selon les prévisions, être en forte
progression en 1994 (4%), l'ajustement structurel de l'économie a engendré de
nombreux laissés-pour-compte.
Les entreprises des secteurs de l'or et du cacao
(70% des exportations) ont licencié plus du tiers de leurs salariés, entraînant
grèves et manifestations syndicales.
Les privatisations engagées en 1988 ont
accru la part du secteur privé étranger (Afrique du Sud pour l'or et le diamant)
qui, en 1992, avait déjà intégré 30 des 51 entreprises vendues.
En mars 1994, l'État ghanéen a libéré 25% de ses parts (jusque-là 55%, et 45% à
la compagnie britannique Lonhro) de l'Ashanti Goldfields Corporation qui réalise
80% de la production nationale d'or.
Cette politique d'ouverture rassurant les
investisseurs, les résultats dans ce domaine sont passés de 11,5 tonnes en 1986
à 31 tonnes en 1992, l'objectif étant d'atteindre 60 tonnes en 1997.
Ces succès
ont été de nature à faire oublier la baisse d'un tiers de la production de cacao
en 1993-1994, en partie liée à la sécheresse.
De graves affrontements entre les Namumba et les Konkomba, intervenus au
nord-est du pays, ont causé un millier de morts en février 1994 et provoqué la
fuite de 150 000 personnes, notamment au Togo qui avait pourtant fermé ses
frontières le 5 janvier, Lomé imputant comme de coutume au Ghana - qui accueille
des milliers de réfugiés togolais - la responsabilité de l'attaque du camp
militaire où réside le dictateur togolais Étienne Gnassingbé Eyadéma.
Les
relations commerciales ont repris avec le Burkina Faso en septembre 1993..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Zambie: 1993-1994
- Wallis et Futuna (1993-1994)
- Trinidad et Tobago (1993-1994)
- Taïwan (1993-1994)
- Thaïlande (1993-1994): Recherche d'une nouvelle respectabilité