Georges Couthon
Publié le 16/05/2020
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Georges Couthon (1755 - 1794)
Georges Couthon joua un rôle important lors de la Révolution.
Tout d'abord partisan d'une monarchieconstitutionnelle, il changea d'opinion après la fuite du roi.
Proche de Robespierre, il partagea ses idées et sondestin jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'à la première charrette de Montagnards condamnés à la guillotine.
Pour la déchéance du roi.Né à Orcet, en Auvergne, Georges Couthon fut tout d'abord avocat à Clermont-Ferrand ( 1785).
Reconnu etapprécié pour ses qualités de juriste, il fut élu magistrat au tribunal de la ville lors de la Révolution, puis désigné enqualité de représentant du Puy-de-Dôme à l'Assemblée législative.
Il fut d'abord un partisan de la monarchieconstitutionnelle, conviction qu'il exprima dans une comédie au titre significatif, L'Aristocrate converti.
Cependant,après la fuite du roi à Varennes, il devint un partisan acharné de sa déchéance.
Lors de la première séance de laLégislative, en 1791, il réclama que le roi ne fût plus traité comme tel et qu'aucune distinction honorifique nedifférenciât le roi du président de la Législative.
Le destin d'un Montagnard.Malgré sa tolérance naturelle, Couthon se sentait proche de Robespierre par ses conceptions religieuses,philosophiques et politiques.
Il prit donc parti contre les Girondins et devint un Montagnard convaincu.
Il entra auComité de salut public en juillet 1793, au sein duquel il format le triumvirat des "gens de la hautemain" - avec Robespierre et Saint-Just -qui s'occupait des grandes affaires.
Il conduisit avec rigueur la répressioncontre la ville de Lyon insurgée.
Mais, selon l'abbé Guillou, historien de l'époque, Couthon "contint la vengeance aulieu de l'exciter".
Il se montra même modéré, refusant les représailles et ne faisant exécuter "que" les chefs militairesdes révoltés lyonnais.
Handicapé par une paralysie des membres inférieurs qui le faisait souffrir, il compensait cetteinfirmité par une volonté à toute épreuve.
Il fit ainsi voter la triste loi du 22 Prairial (10 juin 1794) qui supprimaittoute garantie normale de justice et autorisait des exécutions quasi sans jugement aux ennemis de Robespierre.
LaGrande Terreur était en marche, mais elle allait se retourner contre ses initiateurs.
Le 9 Thermidor (27 juillet 1794),à la chute de Robespierre, Couthon essaya de se poignarder et il dut être traîné sur l'échafaud.
Ses
Témoignage."Le Comité de salut public était la chancellerie de Robespierre, Barère son secrétaire et son déclamateur, Saint-Justson enthousiaste, Couthon son scélérat, Collot son suppléant aux Jacobins; le reste ne vaut pas l'honneur d'êtrenommé."G.Walter, Robespierre, 1961, extrait d'une lettre de Frossard au comte Mercy d'Argenteau..
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