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Georges Boulanger1837-1891Brillant général et vrai républicain, le Breton s'illustre en Kabylie, en Italie puis enCochinchine et, après la guerre de 1870, dans la lutte contre les Communards.

Publié le 23/05/2020

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« Georges Boulanger 1837-1891 Brillant général et vrai républicain, le Breton s'illustre en Kabylie, en Italie puis en Cochinchine et, après la guerre de 1870, dans la lutte contre les Communards.

Directeur de l'Infanterie en 1882, il commande les troupes d'occupation en Tunisie en 1884.

Soutenu par Clemenceau, il est nommé, en 1886, ministre de la Guerre ; son attitude pendant l'affaire Schn œ belé (un policier français arrêté abusivement par les Allemands à la frontière) lui vaut une grande popularité auprès des foules cocardières, surtout parisiennes, et la tension franco-allemande fait de lui un héros national, qui rallie tous les mécontents : monarchistes, bonapartistes, radicaux dissidents, Ligue des patriotes… Le ministère Rouvier l'exile en le nommant à Clermont-Ferrand : les Parisiens, gare de Lyon, tentent de s'opposer à son départ. Un parti se forme autour de lui.

regroupant ses partisans dans un Comité républicain national dirigé par Déroulède et Rochefort.

Boulanger mis à la retraite, est élu député du Nord sur un programme très confusément “ révisionniste ”.

Il mène ensuite une campagne de réélections partielles (élu à plusieurs reprises, en Dordogne, dans la Somme dans le Nord, démissionnant ensuite), mais élu à Paris (1889).

Boulanger recule devant un coup d'État, réclamé, entre autres, par Déroulède, Barrès, etc.

malgré l'appui de la foule et d'une partie de l'armée.

Cette hésitation, qui permet au gouvernement de se ressaisir, lui est fatale : inculpé de complot contre la sûreté de l'État, c'est la faite à Bruxelles et la condamnation à la détention perpétuelle.

Désorienté, Boulanger se suicide, deux ans plus tard, sur la tombe de sa maîtresse Marguerite de Bonnemains.. »

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