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Gambie

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 14 octobre 1964 Série No 14 Fiche No 164 Gambie 1.

La Gambie est le plus éloquent exemple des aberrations du partage de l'Afrique, issu de la Conférence de Berlin, en 1685.

Cet étroit pays, 25 à 50 km.

de largeur, établi sur les derniers 470 km.

du cours du fleuve Gambie, doit d'ailleurs son existence à l'âpre rivalité entre marchands anglais et français dans ce qu'au XVIIIe siècle on appelait la Sénégambie.

Complètement entourée aujourd'hui par la République du Sénégal, la Gambie, après avoir songé à une union totale avec Dakar, entend obtenir sa pleine souveraineté.

2.

Tenue à Londres en juillet 1964, une conférence a fixé au 18 février 1965 la date de l'indépendance de la Gambie qui deviendra une monarchie constitutionnelle, sous l'autorité de la reine d'Angleterre, et le 21e membre du Commonwealth (immédiate­ ment après le Zantan, Zanzibar-Tanganyika, et Malte).

La Gambie demandera son admission à l'Organisation de l'unité africaine, qui comptera alors 36 Etats, et aux Nations Unies.

Sous l'autorité nominale d'un gouverneur général, le conseil des ministres exercera le pouvoir exécutif, et le pouvoir législatif appartiendra à 40 députés, dont 32 élus au suffrage universel.

3.

Le premier ministre, 0' David Kwesi Jawara, est au pouvoir depuis que son parti, le • Progres­ sive People's Party •, fondé en 1959, a gagné les élections de mai 1962.

L'• United Party • est dans l'opposition et son chef, M.

Pierre N'Jie, réclame une nouvelle consultation électorale, avant la proclamation de l'indépendance, car il estime la précédente entachée d'irrégularités; Il n'obtiendra pas satisfaction.

4.

La Gambie n'a guère pour ressource que la culture des arachides.

En 1963, avec 2 500 000 livres sterling de dépenses et 1 900 000 de recettes, elle a reçu de Londres une aide de f 590 000, soit le quart du budget.

En 1966, ce déficit devrait être réduit à f 300 000, évidemment couvert par une subvention britannique.

Le pays n'entend pas quitter la zone sterling et M.

Jawara a rejeté le système décimal pour bien montrer que, s'il y a un jour association avec le Sénégal, la fusion ne saurait plus être envisagée.

5.

Un rapprochement avec la Sierra-Leone permettrait d'alléger quelque peu les charges de l'indépendance et de restaurer les liens en matière de défense, de monnaie, de douanes, de navigation aérienne, qui existaient dans l'Afrique occidentale britan­ nique avant leur rupture à l'initiative du Ghana devenu indépendant.

Une communauté de représentation diplomatique, une participation de la Gambie aux « Sierra-Leone Airways,.

et à l'Université de Freetown, une association de la Gambie au marché commun projeté par la Sierra-Leone avec le Libéria fourniraient une solution écono­ mique à beaucoup de problèmes sans cela insolubles.

6.

A Bathurst, capitale de la Gambie, M.

Jawara préconise l'établissement d'un port franc, l'institution d'une marine marchande avec pavillon de complaisance, l'encou­ ragement de l'élevage pour équilibrer la monoculture de l'arachide.

Il est personnelle­ ment convaincu qu'un arrangement durable doit être trouvé avec le Sénégal, dont la Gambie indépendante ne cessera pas d'être une enclave, avec d'étroits liens ethniques et linguistiques. 2 / 2. »

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